Et 1 et 2 et 3  font pas 4 parodies de Jean Roger *

 

Et je suis parti comme ça 

Par Jean Roger

 Parodie de Renaud – Dès que le vent soufflera

&

C’est un homme qui fait ses affaires
Mais je parle pas des prud’hommes
Je crois bien que je suis parti
Si je me souviens un mardi
C’est un souvenir vague
Et même un petit morne
J’avais emmené un mag.
Qui était de couleur jaune
J’étais un peu à la masse
J’avais la tête dedans
Comme si j’avais bu la tasse
Dans un grand océan


Et je suis parti comme ça
Je le regrette pas
Bientôt nous nous reverrons
Quand nous rentrerons


C’est un homme qui quitte sa terre
Car il était au chôm.
Moi là où je suis parti
Ca s’appelle Madrid
On n’a pas mis beaucoup d’heures
Pour trouver un abri
Mais ce qui m’a fait bien peur
C’est les 500 euros, son prix
Ca semble un peu fou
Même un peu abusé
Mais c’est fait pour ça les sous
Mon but c’était de voyager


Et je suis parti comme ça
Je le regrette pas
Bientôt nous nous reverrons
Quand nous rentrerons


C’est un homme qui part vers
Un pays rouge et jaune
Qui traverse les montagnes
Pour vivre avec sa femme
C’est un peu un coup du sort
Ou bien un coup de dés
Mais je crois que j’avais pas tort
Je crois que fallait le tenter
J’ai donné des cours, enfin quelques heures
Ce qui permet toujours de se faire un peu de beurre

 

Et je suis parti comme ça
Je le regrette pas
Bientôt nous nous reverrons
Quand nous rentrerons
 


C’est un homme qui part vers
Un pays plein d’arômes
Je crois bien que je suis parti
Dans un nouveau pays
J’ai bu des bières blondes
Et manger des tapas
Sur des tables toutes rondes
C’était pas dégueulasse
J’ai vu un truc pas marrant
La corrida c’est son nom
Les taureaux seront content
Quand les toreros crèveront

Et je suis parti comme ça
Je le regrette pas
Bientôt nous nous reverrons
Quand nous rentrerons


C’est un homme qui rentre vers
Le pays des droits de l’homme
Je crois bien que je suis reparti
Si je me souviens un jeudi
On a fait les valises
C’était pas trop tôt
J’’ai quitté un pays d’église
Ou il fait très ,très chaud
Jambon, tetilla, embutidos et mortadelle
J’ai oublié le cocido
Fait avec du gros sel

Et je suis parti comme ça
Je le regrette pas
Bientôt nous nous reverrons
Quand nous rentrerons


C’est un homme qui rentre fier
Et qui n’est plus un môme
Mais qui est content aussi
De retrouver ses amis
Ca sera bientôt hier
Et plus que des souvenirs beaux
Mais bon j’en serai fier
Ca me manquera le chorizo
Mais bon faut regarder devant
Et pas juste à demain
Tout en en profitant
Le but c’est d’être bien

Et je suis parti comme ça
Je le regrette pas
Bientôt nous nous reverrons
Quand nous rentrerons
Et je suis parti comme ça
Je le regrette pas
Bientôt nous nous reverrons
Quand nous rentrerons

 


AMITY VILLE

Par Jean Roger

  Parodie d'Hexagone  Renaud-

&

On pite encore au mois de Janvier
Vous allez me dire que ça change
Mais nous on n’a jamais arrêté
De fumer de la bonne France.
Pas un jour ni une semaine
Sans que nous nous réunissions
La mentalité est la même
Tous déchirés , tous bien chiffon

En février c’est le mois de jéjé
Notre ami suisse français
Le ping, la pite, les putes, les quais
Dans les 3 il a assuré
Jéjé est un pilier du groupe
Des comme lui y’en a pas 100
Et kan faut mettre la tête dans la croupe
Lui sans pitié il rentre dedans.

Quand la R2 perd au mois de mars
Du bon coté des Pyrénées
Une équipe du pays basque
Ils en profitent pour se lâcher.
Ils pitent, boivent, ne restent pas dignes
Téléphonent même s’ils ont tort
Mais ils oublient qu’un Guillot – in
Peut vomir encore et encore

Etre né sous le sigle du SAM ping-pong
C’est p’ tête ce qu’on fait de mieux en ce moment
Même si le roi de la R1 au ping-pong
Il me semble bien que c’est Gujan

Le mois d’Avril c’est celui des filles
Donc plus de pite et de Bédo
Vaut mieux se tenir bien trankil
Sinon ça va se coucher tôt
Si jamais tu les écoute pas
C’est que tu l’auras pas jouer fine
La punition c’est la Salsa
Et ça se passe en bas de chez Céline

Le mois de Mai c’est le moins chiant
Les jours fériés et le muguet
C’est celui qu’a vu naître un faignant
Qui n’a pas envie de bosser
Représentant Omo Micro
Je vous dit c’est pas toujours facile
Faut vraiment être un gros golio
Pour faire ce travail de débile

Le mois de Juin c’est les gué – dros
Car c’est l’heure de tout récolter
Je vous présente Pierrot et Mixo
Impossible de les séparer
Car je vous dis que pour les vacances
Mieux vaut être bien préparer
Car avec toute cette France
Leurs yeux seront pas écarquillés

Etre né sous le signe de Mérignac
On peut dire que c’est la tendance
Si t’as déjà le foie en vrac
C’est que t’es prêt pour les vacances

Le mois de Juillet c’est celui de Tony
Après une dure année de labeur
Il me dit qu’il est vraiment cuit
Je crois qu’il me prend pour un jambon beurre
On s’appelle pour aller surfer
Ou plutôt faire du Bodyboard
Mais a chaque fois on se fait griller
La faute a Catherine Laborde

Les révisions c’est au mois d’Août
Pour préparer le CAPES
Je parle de Milou et Yannou
Qui devront se bouger les fesses
Europe, France ou Orléans
Par la bas ils vont débarquer
Ce seront 2 de nos enseignants
Allez ouvrez tous vos cahiers.

Lorsqu’en Septembre on retopspine,
On recommence à s’entraîner
On s’aperçoit que c’est Régine
Qu’est en train d’ nous atomiser
Puis notre coach se ramène
Bras ouverts il est accueilli
Il nous dit prenez en de la graine
Les paniers de balles c’est par ici

Etre supporter des girondins
C’est pas toujours une sinécure
Mettre Basto dans les gradins
Les ferait mieux jouer ça j’en suis sur

Pour Denis c’est le mois d’octobre
D’ailleurs le 9 c’est sa fête
Je peux vous dire qu’il sera pas sobre
Le lendemain paye ton mal de tête
Y’a un grand match tous les lundi
Avec le défenseur Laurent
Vas y Lolo résiste lui
Fais comme Bruno en picotant.

Le mois de Novembre c’est celui de Jean mi
Car c’est l’heure de son Happy Birthday
Elle le fêtera à Paris
J’ai donc promis de pas y aller
Las bas c’est vraiment trop dangereux
Ta voiture tu peux te faire voler
Pour y aller faut être plus qu’un un bleu
Je dis bravo belle mentalité

En décembre c’est l’apothéose
Je vous parle de notre Président
Je vous dis qu’ ça sera pas morose
Même s’il aura d’ jà ses quarante ans
Faudra préparer le réveillon
Et donc se bouger l’anus
Mais me prends pas pour un jambon
J’t’ ai pas oublié petit bookus


Même si y’a parfois des discordes
On peut dire qu’on s’est bien trouvé
Et pour bien terminer cette ode


Sans Titre

Parodie de "Laisse béton "  Renaud

Par Jean Roger

&


J’étais trankil j’étais serein
Nous jouions en R1
Le type est entré pour nous voir
Sans pour autant nous serrer la main
Puis il s’est approché de moi
Et m’a dit toi écoute ça :
«oh gamin vous en avez pas marre de jouer en R1 ?
je parie que j’ai raison
faudrait pas me prendre pour un jambon
Je vais t’apprendre un jeu moi mon gars
a grand coup de top spin coup droit
J’vous fais gagner votre dernier match »

Moi j’lui dis :« même pas cap’ ».

Il m’a filé un conseil
Il était fier de lui
J’lui dis c pas d’main la veille
Tu peux aller au lit

J’étais tranquille j’étais joli
Imbibé de whisky
Le type est entré tout tricard
A voulu boire 2,3 ricards
Puis il m’en a filé un
Et m’a dit écoute moi bien :

« T’as un revers à faire rigoler Nénert.
Faudrait p’t être que tu t’entraînes
Arrête de me prendre pour une hyène
J’vais te faire faire quelques paniers de balles
Ca te fera vraiment pas de mal
Et je t’apprendrais le revers »

Moi j’y ai dit : « t’es pas clair ».

C’était une soirée chez pierrot
On était quelques uns
On était tous chicos
Mais bon c’était trop bien.

La morale de cette petite histoire
C’est qu’avec notre pote Alexandre
A tout « vomi’heu » s’attendre.
Ca peut être un rêve comme un cauchemar
Quand a la fin d’une saison
Tu te retrouves en face de Gujan
Mieux vaut l’avoir dans ses rangs
On va verra le 26 si j’ai raison .


 MÉRIGNAC/MADRID

Par Jean Roger

Parodie de  "Manhattan Kaboul "  Renaud/A.Red

 

Petit Mérignacais,
Bien entouré, temps depuis longtemps adopté
Dans cette ville de pochtrons allumés
J’allume une clope, je bois des verres c’est le pied

Maintenant, je suis à Madrid
C’est pas l’autre bout de la terre
De cette ville je pourrais maintenant être un guide
Je serais VICO le roi de la pomme de terre

Être étranger en Espagne c’est amusant ;
Y’a plein de rues, je fais des rimes, je perds tout le temps
Pulvérisé par des adversaires
Moustachus, mousquetaires.



C’est une ville pleine de fêtes
Y’a de quoi se mettre une bonne tête
Pour sortir dans la rue y’a pas d’âge
Quand Tony viendra ça sera un carnage


Être étranger en Espagne c’est amusant ;
Y’a plein de rues, je fais des rimes, je perds tout le temps
Pulvérisé par des adversaires
Moustachus, mousquetaires.



Ce qui daille c’est les crottes de chien
Dans notre quartier y’en a plein
Ça porte bonheur même si c’est chiant
Mais c’est un seul des rares inconvénients


Maintenant je suis professeur
Et je prends 10 euros de l’heure
Ça me fait une bonne expérience, je vous le dis
Pour l’instant j’ai cours les lundi et mardi

J’ai plein de nouvelles expressions
A mon retour, une révolution
Un exemple avec le père d’ IGLESIAS JULIO
Qui dit tout le temps : RARO, RARO, RARO


Être étranger en Espagne c’est amusant ;
Y’a plein de rues, je fais des rimes, je perds tout le temps
Pulvérisé par des adversaires Moustachus, mousquetaires.
Être étranger en Espagne c’est amusant ;
Y’a plein de rues, je fais des rimes, je perds tout le temps
Pulvérisé par des adversaires
Moustachus, mousquetaires.

 

** Le site de Jean  Roger

Renaud

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