Auteur : Chanteuse 54 de
En cloque de Renaud Sechan
j'ai pu découvrir en te rencontrant ce doux parfum de l'orient mêlé de jasmin sur ta peau ambrée qui reflétait l'été, l'été de ma jeunesse trop vite envolée que je n'ai pas su garder, une rose défunte à la tombée du soir ça ressemble au désespoir.
J'ai misé sur toi, quel enjeu de taille mais valait il la bataille, pour te conquérir kilomètres et rires les préjugés de taille se dressaient partout tout comme un couperet, ça ne manque pas de quolibets: un couple assorti comme Laurel, Hardy ça ne tient pas la route je sais.
Toi l'homme au cœur tendre j'ai voulu te rendre prisonnier de ma chair, tout comme les sirènes je t'ai mis des chaines pour ne pas quelles t'entrainent vers d'autres que moi, je voulais gouter l'amour à volonté dans tes bras si forts, je sais que j'ai eu tort, puisse tu me pardonner.
Tu voyais en moi ta mère, ta maitresse, avait soif de tendresse, pour moi tu étais l'amour de ma vie et tout ça m'a conduit aux portes de l'enfer c'était sans compter sur ma névrose indomptée, les scènes de ménage c'n'est pas l'apanage on se quitte c'est forcé.
C'est devenu flagrant le suicide me hante, c'est morbide rien qu'd'y penser, les chemins de traverse sont en nombres express quand on est engagé sur la corde raide, personne ne vous aide à faire une marche arrière, on devient sinistre et oui ça existe, c'est ça être fataliste.