Mon frère
Par Landoras
"P'tite conne" de Renaud!
&
Je me serai damnée pour ton rire enfantin,
Pour ces instants ou l’on se disputait pour rien…
Oui, je me maudirai pour garder en mémoire
Tous nos moments de joie, tous nos moments de gloire,
Quand on se bagarrait sans trop savoir pourquoi
Tu avais tant besoin de t’éloigner de moi.
Mon frère, ô! pitié souviens-toi
Que malgré nos rancœurs, moi je n’aimais que toi.
Si peur de devenir l’adulte que je fuis,
Peur de te voir franchir les portes de la vie :
Suivre cette lueur qui t’éloigne de moi
Qui réchauffe ton cœur, met le mien en émoi,
Je voudrais fuir le temps, oublier ce supplice,
Revivre à tes cotés tous nos moments complices.
Mon frère ait une pensée pour moi
Viens, avant de partir, me serrer dans tes bras.
Et si j’avais un fils, pourrais-je le lui dire ?
Renaud l’a fait pour moi, il comble ce désir
De cet esprit poignant à chialer comme un gosse
Sous la fatalité de souvenirs précoces.
Je voudrais un enfant sans apprendre à l’aimer
Mais j’ai peur de te perdre, mon frère adoré.
Mon frère, c’est oublier que toi
Tu te débrouilles seul en m’oubliant parfois.
Tous ces instants ou l’on croyait bien trop se voir,
Qui deviendront regrets quand surviendra un soir,
Un ultime moment pour t’offrir mon amour,
Avant de t’envoler, de partir sans retour,
De figer ton visage d’un rire ravi,
Avant de déployer tes ailes pour la vie.
Mon frère, ne te retourne pas,
Pour ne pas voir mes larmes quand tu partiras.
Mon frère, ne te retourne pas
Pour ne pas voir mes larmes quand tu partiras.
Mon frère, ne te retourne pas
Pour ne pas voir mes larmes quand tu partiras.
Mon frère, ne te retourne pas
Pour ne pas voir mes larmes quand tu partiras.