Source      en date du Mercredi 30 mai 2007

 

une bien belle soirée à Genève...


 
 
 
Permettez-moi juste d’écrire un petit mot à propos de Renaud, que nous avons eu le plaisir de revoir mardi soir à l’Arena de Genève.

D’abord, un petit mot pour dire à quel point je ne comprends pas qu’une ville comme Genève ne soit pas foutue d’indiquer un peu mieux les endroits de parking, et comment atteindre ceux qui ne sont pas complets. Pratiquement 40 minutes pour faire le dernier kilomètre, c’est une honte.

Nous avons eu du bol remarquez, pour sortir, nous n’avons pas mis deux heures, comme la dernière fois. De quoi me plaindrais-je alors? Cela dit, nous sommes arrivés à 20 h 10, quand la salle était bien pleine (quoique, avec les gens derrière nous, je pense qu’il a fallu pousser un peu pour que ça entre, avec peut-être un bon chausse-pied).

Le bétail (c’est dans une chanson de Renaud, je n’invente rien), doit payer tout de même 60 francs pour assister au spectacle. Le pire, c’est qu’on se dit par les temps qui courent que ce n’est vraiment pas cher.

Moi, ça commence à me faire ch… tout ça. Mais bon, on a eu du bol, nous étions avec Gene, la femme de Mathieu, enceinte jusqu’au coude (enfin, six mois quoi), et nous avons pu monter sur la galerie, où il y avait des sièges de libres. Pas qu’on voulait vraiment être assis (quoique), mais au moins, on a vu quelque chose.

Voilà, j’ai fini avec les récriminations, passons au positif.

Renaud va mieux, son spectacle de trois heures était un savant mélange entre ses dernières chansons et ses anciennes, comme le veut la tradition de tout bon spectacle.

Ben je n’avais pas d’appareil, mon Sony Ericsson K800 fait ce qu’il peut, et ilo peut peu…

Sa voix, d’accord, ce n’est pas encore tout à fait ça. De la part de tout autre chanteur, ça ne passerait pas. Lui oui. Il y a autre chose.

Le progrès par rapport à il y a quatre ans est énorme tout de même. Il est désormais dynamique, vivant, heureux, et ça se sent.

Beaucoup ont critiqué le dernier disque de Renaud, le trouvant trop cucul par rapport à ses chansons d’amour pour sa femme Romane, trop antitabac, trop ceci, trop cela.

Je ne suis pas totalement en désaccord avec ses critiques. Mais Renaud reste Renaud, et des chanteurs comme lui, merde, il n’y en a pas beaucoup.

Le rappel d’une bonne demi-heure où il vient tout seul sur scène avec sa guitare a été un vrai plaisir.

Et voyez-vous, le son était d’une clarté impressionnante. Purée, les ingénieurs du son, quand ils sont bons, ce sont des gentils génies qui vous font du bien à la tête, et à eux seuls vous font passer une bonne soirée. J’ai même pu enlever les tampons auriculaires, c’est dire.

On comprenait chaque parole, même si l’on ne connaissait pas certaines chansons. Chaque instrument était présent (la batterie un poil pas assez peut-être, mais c’est certainement cela qui faisait qu’on entendait le reste: il semble passé le temps où la batterie devait par défaut être devant).

Le décor? Ouah qu’il est beau: les toits de Paris, avec des lumières magnifiques. Bravo d’ailleurs au passage aux éclairagistes, c’était splendide (sauf quand nous devions passer une chanson complète, voire deux au début, avec trois projecteurs dans la tronche placés sur scène qui visent le haut de la salle où nous nous trouvions.

  

Vous voyez le halo lumineux, au milieu? Dans la gueule, bien trop souvent, ça finit par être fatigant…

En résumé, Renaud, toujours aussi humain, un décor de rêve, un son à tomber par terre, des arrangements sympas, et tout ça pendant trois heures.

Mais que demande le peuple?

Peut-être d’éviter de vendre des briquets à l’effigie du Monsieur, à la sortie, quand ce dernier nous fait toute la soirée comprendre que le tabac est une merde dont il est encore l’esclave.

On peut avoir quelques contradictions, mais des fois, il faudrait faire un peu attention.

Vous voyez le halo lumineux, au milieu? Dans la gueule, bien trop souvent, ça finit par être fatigant…

Cinq minutes après la fin du concert, le démontage est largement en cours, incroyable.

 

Encore deux mots pour dire que j’ai également eu bien du plaisir avec Sarclo et le bel Hubert, deux chanteurs romands bien connus chez nous que Renaud avait invités.

Dis Sarclo, pas mal, ton gamin de 11 ans et demi, qui t’accompagnait à la batterie, et c’est un ancien batteur qui te le dis. Vachement pro le petit Albert!

PS… Faut pas venir me dire que les téléphones sont maintenant de vrais appareils de photo… Le K800 est donné pour le meilleur, ben zut alors! À comparer avec le petit IXUS 400 de Canon d’il y a 4 ans, ici … Et dire que les petits appareils ont eux tellement progressé!

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