ON N'OUBLIE RIEN DE RIEN,

 on n'oublie rien  du tout ...

 

Dimanche dernier, le 17 juin, c'était la Fête des Pères.

Non, je ne vais pas revenir sur cette célébration surfaite, faite surtout pour les tiroirs caisses de quelques enseignes bien connues , mais rappeler un évènement qui a profondément modifié ma vie , ma facon de vivre et ma vision d'une certaine maladie.

En effet, et je revoie la scène comme si c'était hier, Il y a 18 ans maintenant, j'étais encore actif et je rentrais du travail après une nuit passée à trier du courrier  dans un Centre de Tri aujourd'hui rasé!( mais c'est aussi une autre histoire, celle de la réforme des PTT et de l'acheminement su courrier....)

Fatigué, je passe par la cuisine pour prendre je-ne-sais-quoi.

Bien en évidence sur la table, une lettre attire mo  regard. elle m'est adressée et je reconnais l'écriture du fiston  (16 ans à l'époque).

 Cette lettre  pouvez la lire  LA  !     LETTRE du Fiston  

Et c'est le choc, le déclic en quelques lignes qui me font monter les larmes au bor de cils et me font prendre conscience de ce que je savais mais ne voulais m'avouer: "J'étais un alcoolique! "

 Je ne disais pas "Malade alcooolique " à l'époque, car comme beaucoup, je pensais que  celà relevait d'un vice, voire une tare !

  Et en cette année 2018, j'ai passé la date de la fête des Pères, sans penser ni à la lettre, ni à ce fameux déclic !

Pourtant, non, je n'oublie rien, mais je crois que je m'habitue et que ma maladie alcoolique n'est plus qu'un lointain souvenir. Oui, je m'habitue à vivre sans cette drogue dure qui m'a servie de médicament pendant des années. Je m'habitue à cette vie où l'alcool, tout en restant autour de moi, pour les apéritifs  en famille ou entre amis, n'est plus source de tentation, voire d'envie.

Pour autant, je suis conscient que tout celà peut se briser, pour un simple petit verre, et  je reste scrupuleusement fidèle au seul médicament réellement efficace que je connaisse contre la Veuve Noire: l'abstinence de toutes boissons alcooolisées!

24/06/2018

ON S' HABITUE, C'EST TOUT !

MAAH