IL faut savoir que les risques de malformations sont majeurs au cours du premier trimestre de la grossesse. Au deuxième et au troisième trimestre, l'alcool poursuit ses sinistres ravages et peut être responsable d'un retard de croissance et d'un accouchement prématuré. De même, il exerce un effet toxique sur les neurones, pouvant entraîner des altérations du développement psychomoteur, avec des troubles du comportement et un déficit intellectuel.

Si les conséquences de l'alcool ne sont pas toujours aussi tragiques, des études ont permis de mettre en évidence une diminution du quotient intellectuel de 5 à 7 points chez les jeunes enfants dont les mères avaient consommé au moins 2 à 3 verres d'alcool par jour pendant leur grossesse.  Et, selon les résultats d'une autre étude qui a permis de suivre les enfants jusqu'à l'âge de 14 ans, ces jeunes rencontrent, pour la plupart, des problèmes de mémorisation et d'apprentissage.
 

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