L’enfer en pente douce

«Explosé», «fracassé», «minable», «cuité», mais pas «alcoolique». Le chanteur Daniel Guichard dit avec une verve communicative que la stigmatisation ne sert à rien. Le médecin approuve, comme tous les autres invités ... de Mireille Dumas: «La bonne question est: "Comment est-on devenu dépendant? Quand a-t-on perdu le contrôle de sa consommation?"» 

Daniel Guichard a commencé pour mieux supporter son «mal-être» et les «frustrations» d’une vie à cent à l’heure. Il décrit la première période, whisky-Coca du matin au soir et quatre paquets de Gitane par jour. «Dès le premier verre, mes angoisses s’en allaient…» Puis champagne «avec le café au petit déjeuner».

 Sur le plateau, on parle d’angoisse, de solitude, de peur de l’échec ou de la routine.  

 Peu à peu, les langues se délient et l’émotion gagne le plateau. 

 La parole, une issue pour des âmes en peine ! 

Anne-Laure Barret

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