Marie la Belge
J'ai un bon copain dans les
Landes, au bout de 3 ans qu'on se connaît il m'écrit un
jour qu'il a connu Renaud :
Rajoutée par SVPat
>>>
Marie la Belge
En insistant beaucoup, car
il n'est pas du genre à se répandre, j'ai obtenu qu'il
me raconte - mais pas qu'il vienne raconter lui-même !
Saint
Maïeul ,
cite et
s'interroge.....>
Ça veut dire qu'il y a eu un disque avant Amoureux de
Paname ? sous quel nom ? Avec quelles chansons ? Il se
rappelle ton pote ?
Les p'tits loulous ?
*
*En
1974, Coluche se produisait au Café de la Gare à Paris. Son
spectacle rassemblait quatre à cinq cents personnes tous les soirs.
Renaud et son ami faisaient la manche devant l’entrée. Le producteur
de Coluche les remarqua un soir et leur proposa de se produire en
première partie du spectacle de Coluche. Il les baptisa
²Les Petits Loulous².
(SVPat)
Marie la Belge
Là-dessus je lui envoie la
photo :en demandant si c'est bien de Michel Pons qu'il s'agit.
Marie la Belge
Les ....... c'est quand
j'ai coupé, c'est la vie de mon pote et ça ne se poste
pas sur un forum !
Merci J* (si tu viens lire), elle est précieuse ton
histoire.
|
Renaud et moi c'est une histoire du début des années
70, quand il n'était pas chanteur, dans un petit
bistrot rue Vavin à Paris dans le sixième
arrondissement.
Il faisait du vélo a cette époque-là.
La vie nous a séparés, lui a fait chanteur et moi le
con, c'est la vie.
Citer:
Bonjour Marie.
Ma mère avait une librairie rue Notre Dame des
Champs à Paris dans le 6ème arrondissement et à cent
mètres de là il y avait un bistrot, le Vavin, rue
Vavin, en face du François Patrice Saint Hilaire
(une boîte branchée de l'époque) et c'est là que
j'ai connu Renaud.
Bon on était tous un peu loubards à l'époque, moi
c'était plutôt la course moto, lui traînait
désoeuvré, il aimait la musique et voulait faire un
disque.
Il chantait des chansons anciennes sur la Commune et
d'autres (comme tu le retrouves a ses débuts) Le
dénicheur etc.
Il était accompagné par le fils du bistrot à
l'accordéon, on les voit tous les deux sur des vieux
disques avant Marche à l'ombre, ils faisaient la
manche et c'est comme ça qu'ils ont eu les sous pour
faire un disque qu'après ils ont essayé de vendre a
tous les copains du rade.
J'ai bien sur payé le mien mais je le lui ai laissé
car je n'avais rien pour l'écouter.
Après il est devenu pote avec les mecs du Café de la
Gare : Rufus, Romain Bouteille, Coluche, Miou-Miou,
Dewaere, là c'était plus mon monde, moi j'en étais
encore à faire des services d'ordre sur des concerts
rock, Vince Taylor, le Bataclan, juste un truc payé
en alcool et bouffe.
Un truc surtout à finir en cage....
Il y a eu aussi l'épisode de sa voiture, une 203
qu'il avait et dont faute de permis il ne se servait
pas.
Emmerdé par les flics ou les gens du parking il m'a
demandé de la virer, moi je l'ai donnée à un pote ne
sachant pas quoi en faire.
Mes copains ou d'autres ont fait les cons avec et
Renaud a été un peu bousculé par les flics.
Je lui ai dit de leur dire qu'elle avait du être
volée sur le parking et ça c'est arrêté là.
Après nos vies se sont séparées, mais de temps en
temps (du moins quand j'étais en région parisienne)
j'ai recroisé d'anciens copains, la dernière fois
c'était en 92 je suis allé livrer du fuel domestique
à sa grand mère.
On a parlé un moment ensemble de son petit-fils.
Mais c'est tout, je n'ai pas essayé de renouer des
relations, quand les mecs deviennent célèbres ils
ont beaucoup d'amis, je n'ai pas voulu prendre le
risque de passer pour un tapeur.
Voilà, pas de quoi en faire un fromage, juste une
rencontre qui marque plus que les autres
Bonne soirée Marie.
Amicalement,
J*
Citer:
Rebonjour Marie.
Voilà c'est le nom que je cherchais Michel Pons.
C'est marrant ces mecs étaient aussi dissemblables
que l'on peut être :
l'un fils de bourgeois et petit loubard, l'autre
fils de bistrot, propre sur lui, bien élevé, gentil
mec.
Et ils s'étaient trouvés !
Il y avait un autre mec qui traînait dans le groupe
des fréquentations du bistrot :
Gabriel Vassalo-Palléologo, un mec un peu artiste,
rêveur, poète, un peintre qui nous peignait nos
casques.
Finalement que des mecs sympa dans ce rade, même si
je n'aimais pas trop le jumeau de Renaud,
l'écrivain.
Je le trouvais cynique, peut-être trop intelligent
pour l'endroit.
A y réfléchir ça devait sûrement être ça, faut dire
qu'on était des petits cons, je suis pas trop fier
de cette époque.
L'ami Renaud pour lui c'était moins grave, il était
trop gentil pour aller faire des conneries, donc il
traînait avec nous mais pas tout le temps.
J'ai retrouvé cette ambiance quelques années après à
Asnières à côté de la plaine de Gennevilliers, à
chaque fois que je revois Max et les ferrailleurs
j'y repense.
C'était la zone pas encore mangée par les HLM, on
ramassait de la ferraille de temps en temps et le
reste du temps on glandait.
Le matin on allait a la pêche et l'après midi on
jouait aux boules.
Si le premier du mois on avait gagné suffisamment on
ne foutait plus rien jusqu'à la fin du mois.
Après ...........
..... et nous voilà dans le sud ouest ........
..... si tu te contentes de ce que tu as la vie
c'est pas mal.
Bonne soirée Marie.
Amicalement,
J*
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