500 Valets du Capital ...
Tous ces connards
Découvrent sur le tard
Le dur boulot des hôpitaux.
Aujourd'hui, ces gros blairs
Comprennent à quoi ça sert
Les lits qu'ils ont fermés,
Les gens qu'ils ont virés.
Le dogme économique
De ces sombres busards:
C'est moins de services publics
Quitte à nous faire crever.
Ils captent NOTRE fric
Et se l'accaparent
En bon capitalistes,
Charognards éhontés.
Cyniques et obscènes,
Ignorant les enjeux
Pour la race humaine
Ils ne pensent qu'à eux.
Ces sales connards,
Mon mépris mis à part,
Sont des morpions
Sans compassion.
Ils n'ont pas vraiment l'air
Choqués par la misère.
Ben non, ces enfoirés
Savent qu'ils l'ont générée.
L'économie en panne,
Là, ça rigole plus.
Ils voient fondre leur manne,
Tous leurs milliards perdus.
Ces libéraux sauvages
Comptent se faire verser
En guise de "sauvetage",
Une fois la crise passée,
Par les états fidèles
Valets des financiers,
Un butin substantiel
Volé aux opprimés.
Ces charognards
Ne laisseront pas leur part.
Ces sales bestioles
Déjà rigolent.
Cette spectaculaire
Traversée du désert,
Ces petits enfoirés
Vont la récupérer.
Combien de temps encore
Ces salauds vont violer
Sans honte et sans remords
Toute l'humanité ?
Combien de temps, enfin,
Mettrons nous à briser
La triste loi d'airain
De ces sangsues tarées ?
La tyrannie odieuse
De ces riches fachos
Prospère sur la fâcheuse
Bêtise du populo.
Tous ces connards
Découvrent sur le tard
Le dur boulot des hôpitaux.
Aujourd'hui, ces gros blairs
Comprennent à quoi ça sert
Les lits qu'ils ont fermés,
Les gens qu'ils ont virés.
par Frédéric Mignot
500 connards sur la ligne de départ ( Renaud)
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