A quinze ans si tu te souviens Tu ne ressemblais à personne Tu voulais être quelqu’un de bien Tu voulais une vie qui t’passionne, Tu t’es séparé de ton enfance En écoutant tes p’tits bobos Sans finalement trop de souffrance T’es devenu leur alter égo, C’est comm’ça, t’y peux rien C’est comm’ça qu’t’étais bien,
T’as acheté ta première guitare Écris tes tous premiers mots, T’es regardé dans le miroir Y manquait plus que l’ micro, T’as laissé pousser tes cheveux Ajusté un perfecto Un jean troué et pis tes yeux T’es dans la peau d’un mec nouveau, C’est comm’ça, t’y peux rien C’est comm’ça qu’t’étais bien,
Oui, c’est pas toujours les vacances Les miroirs ont beau refléter Un peu de ton apparence Tu t’es vraiment surpassé, A chacun de nous son côté noir Son côté blanc, son élégance Sa bonne humeur, ses désespoirs Y faut te voir par transparence, C’est comm’ça, t’y peux rien C’est comm’ça qu’t’étais bien,
Depuis, quand tu rentres du studio Sans t’presser, tu vas t’changer Sans trop d’mal, et sans fléaux Tu remets de l’ordre dans tes idées, Et c’est quand t’arrives sur la scène Désaccordé pour mieux chanter Qu’tu vois des lumières par centaines Venues tout droit pour t’éclairer, C’est comm’ça, t’y peux rien C’est comm’ça qu’t’étais bien
Aujourd’hui, après quarante ans D’une œuvre remplie d’espoir, Renaud/Renard maintenant C’est une bien longue histoire, Petit bonhomme sentimental Star pudique ou chanteur notoire Tu soignes le bien et tues le mal, T’es un artiste en pleine gloire, C’est comm’ça, c’est pas rien C’est comm’ça, c’est pas rien…. |
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