Des écrivains, artistes français et la fille
d'Ingrid Betancourt, Mélanie, ont demandé au gouvernement
français un "engagement plus ferme" pour obtenir la
libération de la députée franco-colombienne.
La fille d'Ingrid
Betancourt entourée du maire de Paris et de nombreux artistes devant
le théâtre Marigny, le 1er février 2007 |
Les chanteurs Renaud et Alain Chamfort, les acteurs Alain
Delon, Jean-Claude Brialy et Philippe Torreton, les écrivains Marc
Lévy et Alain Decaux se sont rassemblés au Théâtre Marigny à Paris
pour soutenir l'appel de "100 artistes et écrivains contre la mort
d'Ingrid Betancourt".
Un portrait de l'otage, accroché pour soutenir l'opération, restera
affiché sur la façade du théâtre "aussi longtemps qu'Ingrid
Betancourt ne sera pas libre", a déclaré le maire PS de la
capitale, Bertrand Delanoë.
"Maman est devenue une otage éternelle", a déclaré Mélanie
Betancourt lors d'un discours prononcé dans le foyer du Théâtre. Le
23 février, "cela fera un quinquennat que ma mère et son amie
Clara Rojas ont été enlevées et quatre ans que l'on est sans
nouvelle ni preuve de vie", a-t-elle dit.
"Il n'est pas acceptable que la France laisse un pays détenir une
de ses ressortissantes et ne se donne pas tous les moyens, notamment
auprès de l'ONU et de l'Union européenne pour obtenir sa libération",
|