Paroles de Dominique Bengler
En mai 68,
01 En mai 68 tu as pris ton envol,
Pour nous enchanter avec tes paroles,
C'était l'époque de "Crève salope" et "Ravachol"
43 ans plus tard tes textes sont dans les écoles
Et même si tu as trébuché avec l'alcool
L’amour de tes potos est plus fort que la gniole.
02Greta, Germaine, Angelo, Dédé ou Lolita,
Malone, Dominique, Romane Serda,
On voudrait les revivre tous avec toi,
Au son de ta voix pourrite crier notre joie,
Ensemble pour toi, dans ce douloureux combat,
Tu nous as donné tellement, à nous d'être là.
03Tu as chanté ta gonzesse avec passion,
En plein dans ta deuxième génération,
Du monde tu révélais les aberrations,
De la folie des hommes l’abomination,
Les potes, les bars, alcooliques absorptions
Et toujours sous nos acclamations.
04 Tu nous as ouvert grand ton cœur,
Pour chasser un peu nos malheurs,
A écouter durant des heures et des heures,
Ta voix rauque, tes textes accrocheurs,
De plusieurs générations tu fus une lueur,
On t’aime bien sur aussi comme acteur.
tu as pris ton envol...
05 Après ta trop longue traversée du désert,
Tes textes enfin on a redécouvert,
Fort différents mais toujours sincères,
Contre le pire ennemi t’étais en guerre,
Toi-même, oses pas dire le contraire,
Mais en toi on a cru dur comme fer.
06 Coluche, Ingrid, Léonard furent tes causes,
L’éthiopie, Tonton c’est à peine si j’ose,
Mais toujours avec des boulets de prose,
Malone qui a redonné à ta vie un peu de rose,
Romane et votre amour Osmose,
Et nous présents, si peu de chose.
07 L’Irlande, les Ch’tis ou brassens,
Tes plaisirs ne sont pas minces,
Mais ça plait à Paname et en province,
Du macadam tu seras toujours notre prince
Et si tu entends des dents qui grincent
Ce sont celles des jaloux qui se coincent.
08 Évidemment si tu nous dis que c’est la fin,
On ravalera tous dignement notre chagrin,
Tu resteras quand même notre frangin,
Dans nos esprits on se tiendra la main,
On fera quand même la fête jusqu’au matin,
En gueulant nos mélancoliques « tatatsin »