Renaud, ce chanteur si différent des autres que les français aiment depuis 40 ans. Un parcours incroyable avec 20 millions de disques vendus, des tournées mémorables, des coups de gueule inoubliables, que racontent dans ce documentaire ses amis, chanteurs musiciens, interprètes mais aussi ses intimes qui se livrent, pour certains, ou que l'on retrouve dans des archives rares pour d'autres...
Les amis les plus proches se confient : De Carla Bruni, Jean-louis Aubert, Elodie Frégé ou Coeur de Pirate qui lui rendent hommage, à Hugues Auffray ou Maxime Leforestier qui ont vécu avec le chanteur son ascension, son guitariste et ami intime Jean-Pierre Buccolo, ses potes de l’ombre, Moulinot et Pascal Fioretto, toujours présents même dans les moments plus difficiles, les failles... Une vie sinueuse que racontent également Alain Wodraska son biographe, ou François Bernheim, son tout premier producteur, celui qui l’a repéré, ou encore Alain Lanty, pianiste de renom et compositeur pour l’artiste.
Des chansons, des potes, mais aussi des femmes. Les femmes ont une place majeure dans la vie de Renaud que le film présente à travers leurs témoignages et leurs images personnelles : Sa maman, Romane, son ex-femme, peignent un portrait touchant du chanteur…
Ce film inédit présente également ses hauts et ses bas, les étapes de sa vie : L’époque Mai 68, raconté par Denis Olivennes, les années « loubard » et les années Mitterrand par Claude Sérillon. Artiste engagé, militant, il défendait ses idéaux : il lança un incroyable élan de solidarité pour l’Ethiopie, créa une chanson dédiée à Ingrid Bettancourt, poursuivit son combat contre le racisme, les injustices, pour les droits de l’homme, en participant à différents projets.
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Le 25 Juin dernier à l'Alhambra de Paris, Alain Teulère, un
fort sympathique journaliste, prend contact avec moi parce qu'il prépare un
documentaire sur Renaud et voudrait que j'y participe. Peu de temps après,
Renaud m'appelle pour s'assurer que j'y suis, ainsi que Johanna Copans. Il a le
sentiment que Teulère veut faire quelque chose de valable. Sentiment que je
partage.
Je fais le déplacement à Paris et on tourne au mois d'août. Johanna
aussi.
Au début de l'automne, je reçois un premier jet qui ne me plait pas du tout et Renaud est du même avis. Johanna, quant à elle, a été purement et simplement virée. En revanche, on y voit quelques "célébrités" que Renaud n'avait aucune envie de voir apparaître. Je me dispenserai de les nommer puisque TMC s'est chargé de le faire dans le teaser que j'ai relayé l'autre jour...
Aucun rapport
avec ce que nous avait annoncé Teulère.
Je l'appelle et apprends qu'il a été, lui aussi, viré parce que, je cite, ce
qu'il a proposé est "trop intelligent et qu'il est pas à Arte". Fin de
citation...
En visionnant le teaser annonçant la diffusion du doc le 4 février, je vois avec
surprise qu'il est signé "Alain Teulère". Il n'est donc plus viré ?
Je lui envoie un message pour tenter de comprendre. J'ai reçu sa réponse hier
soir. Restez assis, la suite est gratinée :
- il est toujours viré et n'a que peu ou pas de nouvelles de la prod
- il est le premier surpris d'être nommé comme réalisateur d'un doc' qui lui a
totalement échappé et qu'il découvrira à sa diffusion.
- c'est par Johanna Copans qu'il a appris la diffusion du 4 février, la chaine
ne l'avait pas informé.
- il semblerait que mon bref passage ait été finalement coupé au montage.
J'avoue que je me réjouis de ce dernier point qui m'évite, s'il est avéré, de
participer à cette lamentable pantalonnade.
Je me doutais que le "T" et le "M" de TMC signifiaient "Télé de Merde" mais je
m’interroge sur la signification du "C"...
J'ai plusieurs hypothèses... Et vous ?
Tiens, ce sera notre jeu de la semaine!
En attendant, le 4 février, vous faites comme vous voulez mais moi je vais me
mater un bon DVD et j'attendrai avec impatience le 11 mai, le doc de Didier
Varrod avec les dessins de mon excellent confrère Marc Large.
Si vous décidez de regarder TMC, n'oubliez pas de tirer la chasse et de vous laver les yeux et les oreilles après ! Je viens de le faire et ça soulage...
(...)Amitiés
Jean-Marc Héran
