Nous avons dans la salle de Bercy nos meilleurs journaleux , Renaudiens de longue date , ou bien plein de néophytes prêt à demander " l'asile musicale "en Renaudie
Nous comptons sur chacun d'entre eux pour nous faire partager leur vécu et leurs émotion et de nous faire parvenir de superbes comptes-rendus
A votre tour , prenez votre plume et faites votre Bercy à vous ! Osez votre C.R !!!
Envoyez-moi votre "papier" et je le publierais ! SVPat >>> Mon Mail
By Oliv ( en demande d'homologation)
Bon je ne me souviens pas de tout, seulement du meilleur désolé ...
Cela dit la salle était (à peu de choses près) pleine. Le concert à débuté vers
20h30 pour finir vers 23h30 après 3 rappels.
On a eu droit au meilleurs (Elsa, Malonne, mais aussi des anciennes comme Dès
que le vent soufflera ou l'irremplaçable Mistral Gagnant) et à des moins bonnes
(Ma blonde en l' occurrence, mais peut être que des gens l'adorent, c'est juste
mon avis).
En très gros, au bout de 2 chansons l'artiste était chaud et la première partie
était vraiment bien. Elle rassemblait à la fois du récent et du plus vieux au
fil de petites anecdotes sur la vie de Renaud.
La deuxième partie je l'ai personnellement adorée, seul à la gratte, toutes les
vieilles chansons qu'on adore y sont passées (parfois en versions plus courtes
mais c'était le prix à payer pour les avoir toutes!!)
Tout le monde était debout pour les dernières comme hexagone!! Et y'a pas eu
Germaine (au grand regret de nos voisines de devant!!)
Quand à la troisième partie, rien de tel que rouge sang pour clôturer le
concert. Nickel, perso j'était en sueur et j'avais bien bougé!
Voili voilo! Si quelqu'un veut te donner le détail, bon courage! y'avait
tellement de chansons que ce sera chaud de tout se souvenir.
Faut vraiment le voir. y a pas beaucoup de gens qui sortent déçus du concert (par rapport à la dernière tournée)... Jojorock
By Very big fish de l'antifan
Putain
j'en reviens, concert incroyable... Bercy (salle sans âme je la déteste) allumée
par Renaud et ses potos.
Bravo Renaud, et merci, tu m'as touché, tu m'as ému, pour Langolff et Ovide
déjà, pour Son Bleu, pour Elsa, pour La tire à Dédé, pou Les Charognards, pour
La Bande à Lucien, pour Leonard's Song, La Blanche, La Teigne, Chanson pour
Pierrot, Morts les Enfants, Hexagone et les autres...
Ému de te voir rebelle, vivant et debout tout seul avec ta guitare, avec tes
chansons celles qui te colleront à la voix à jamais dans un pot-pourri qui a
fait vibrer les murs de cette salle pourrie. De cette Ballade Nord-Irlandaise
qui est un hymne à la paix et à l'amour qui remplacerait facilement La
Marseillaise dans nos coeurs.
Ému de tes regards à Lolita, Il pleut, En Cloque...
Ému de ta voix brisée en nous parlant du gentil ogre qu'était Franck Langolff...
ton meilleur compositeur de l'avis de beaucoup. Ému de ta passion pour Ingrid,
passion et gueulante que tu nous communiques. Ému et touché par tes colères
retrouvées, par ta facilité de parler, de nous parler.
Ému par ta détresse de tous tes copains partis trop tôt.
Enchanté par Dès que le vent soufflera... comme d'habitude !
Ému de voir aujourd'hui encore et d'entendre un poète les deux jambes arquées
plantées dans le sol, devant ces milliers de personnes, qui lèvent leurs
briquets...
Je me suis dit pendant "Son Bleu" je crois : "Ces textes sont merveilleux, ils
sont parfaits, ils prennent aux tripes" et j'ai versé ma petite larme.
Et je pleure jamais merde ! Je suis un garçon..
Alors bravo et merci infiniment frangin, mon copain, mon poteau, Renaud.. Merci
à Renaud d'être ici, vivant et debout. Libertad.
PS:J'ajoute juste que j'ai trouvé le public pourri. Est-ce la salle ? je le
crois. Ça ne peut pas s'expliquer autrement...
By Bruno de l'antifan
Et miauler de plaisir.....
..., nous étions des chats sur le toit
du monde, tapis dans la pénombre, nous scrutions l’horizon parcouru de frissons…
un vent d’harmonie nous soufflait des terres d’Irlande, un prénom… Malone pour
commencer en chanson.
Bercy a ronronné aux mélodies d’Avalon, Renaud l’enchanteur nous guidait entre
les mots, porteurs d’espoir… espoir de paix, espoir de paix en Irlande.
Puis d’un œil de lynx nous avons posé notre regard en Colombie, une pensée pour
Ingrid Betancourt… entre émotion, colère et espoir, j’ai chanté, nous avons
chanté pour les otages… « dans la jungle », chanson qui résonne encore, qu’il
faut prolonger en signant la pétition, en portant les couleurs de leur
libération sur nos torses…
Parce qu’un chat a sept vies, dit-on, nous prîmes le temps des promenades
d’hier, dans les chansons d’avant : j’avais 15 ans hier soir quand Renaud
chantait le macadam de la banlieue, nous étions enfants quand il évoquait
l’enfance en défroissant le papier à musique d’un mistral gagnant, chatons donc.
Chat fauve comme un renard, chat noir comme un loubard, Renaud a retrouvé ses
griffes, il égratigne Ségo, il devient lion, griffon, face à Sarko, Lepen… elle
est facho et la médaille m’ont hérissé le poil, solidaire.
Chat bleu sous sa gapette, Renaud était sublime.
Les chats se régalèrent et pas seulement de la pêche à la ligne, nous étions
chats en chants, enchantés… avec parfois un chat dans la gorge, le chœur félin
donnait du miaulement complice sur les refrains.
Ce toit parisien, ce toi qui se donne en voix, ce frangin un peu siamois, nous
l’avons quitté heureux comme après un bon bol de lait… le petit chat n’est pas
tombé de là, il est debout sur ses pattes comme une hommelette aux eux… de
retour de l’agora, avec un peu d’angora dans les yeux, mes mots sous la couette
ont prolongé ces entrechats poétiques.
Renaud nous a montré que la nuit, tous les chats ne sont pas gris, ils sont
l’arc-en-ciel de nos rêves.
Merci d’un coup de langue rose d’émotion.
By Lothaire de l'antifan
Voici le mien en toute cuculterie.
En exclu pour vous (...) un joli C.R. où je ne parlerai même pas de la setlist,
ni du décor, ni des vannes de Renaud sur les blondes entre deux chansons (que de
toutes façons nous connaissions déjà à l’école primaire), juste pour garder le
suspens !
SPOILER : JE REVELE QUAND MÊME LA PREMIÈRE PARTIE QUI N'A PAS EU LIEU.
Bon alors Renaud, c’est un sacré connard et je vais vous dire pourquoi. D’abord,
c’est un connard parce que devant l'entrée où il fallait retirer les
invitations, il y avait dès 16 H 30 un beau troupeau d’une vingtaine de connards
qui l’adorent. C’est la secte des connards, que l’on reconnaît à leurs
tee-shirts de connards avec une caricature dans le dos et un doigt d’honneur
très vulgaire devant le cœur. Ça se dit antifan, mais ils ont tous passé la
soirée tout devant dans la fosse. En arrivant, je vois M..., le fournisseur
officiel de la panoplie de connard, qui distribue les susdits tee-shirts à ceux
qui sont en mesure de prouver leur appartenance à cette honteuse secte par le
biais d'un signe de reconnaissance qui consiste à reproduire le geste dépeint
par le logo du tee-shirt.
Les autres connards étaient regroupés autour d’une connasse complètement barge
avec un petit roquet méchant qui parlait de casser la gueule à un autre gros
connard et qui a flashé sur le look de mon père avec sa casquette en tweed
d’Irlande, son gilet en laine et sa moustache d’Astérix (elle devrait poster les
photos bientôt j’espère). Merci M..., j'ai été très heureux de rencontrer une de
mes idoles en ta personne.
Les autres connards avaient l’air plutôt timides, en cercle autour de cette
joyeuse animation : C..., L..., J..., L..., W..., L’... et ses yeux bleus
pénétrants comme la bite de P..., A..., A... et sa fille D... qui est plus belle
en vrai que sur les photos qu’elle ne veut pas montrer et qui fait la fierté de
sa maman (je comprends !), quelques conjoints et conjointes de connards et pis
moi, le roi des cons venu en cortège royal de la rue des Palais de Bruxelles
directement au quai de Bercy !
(J'étais assez surpris que M... m'imaginait "plus hardrock" et A... "plus
bavard" - en fait, j'étais venu incognito mais je me suis fait repérer quand
même).
C’est en retirant nos places exonérées au guichet des invités que je me suis
rendu compte à quel point Renaud est le commandeur des connards. Trois places
assises et numérotées juste derrière le carré V.I.P. pour épargner les guibolles
de mes parents qui ont beau avoir le même âge que lui, mais tiennent bien moins
la forme. Un peu loin de la scène certes, mais assis avec une superbe vue
d’ensemble sur toute la scène et la salle (épargnez-moi la vulgarité, mais
putain de merde ce décor, vu de loin, et plus vrai que nature, avec le jeu de
lumière et les effets de scène, c'est un panorama qu'on apprécie, je pense,
mieux d'un peu plus loin que de tout près), bien peinard tandis que les autres
faisaient fi de leur privilège pour se masser dans la meute de la « foule
sentimentale mon cœur » dans la fosse aux bœufs. Il ne se fout pas de notre
gueule le Nono !
Enfin si, un peu, parce que ce connard de chanteur, mine de rien, qui me fait
faire 3 H 30 de route pour voir sa première partie … ben il ne l’a pas faite !
Il l’a faite hier soir, mais trouvait que ça cassait le rythme du spectacle.
Donc hop, zappé le coup du blouson, du bandana, de la gapette, de la perruque
blonde et des lunettes kitsch ! Mais pour le répertoire de cette époque ... ben
nous n'avons pas été trop déçu par la suite !!
Encore plus dégueulasse : son complice breton, pianiste et tout aussi connard
(il cumule), qui m’a arraché une larme en entonnant « Mistral Gagnant » au
milieu du « Medley Lolita » d’une demi-heure.
Un autre connard sur scène, importé de la perfide Albion, parce qu'il n'y en
avait pas d'aussi talentueux en France, son musicos multi-cartes rosbeef, un SIR
en plus, un petit anoblit qui nous fait des arrangements folk aux accents celtes
sur les quelques premières chansons et me fait rappeler l'Irlande comme si j'y
étais encore. Cela annonçait des arrangements sur une grosse partie des chansons
(même les nouvelles) que je trouvais personnellement souvent mieux que sur
l'album (surtout pour "Leonard's Song").
Enfin, le summum de la saloperie, chose immonde au possible pour mon petit cœur
de suce-boules : le premier rappel ... de 45 minutes ! Je me souviens du live à
Bobino où en réponse au public scandant « Une autre », déjà un peu connard à
cette époque reculée du début des eighties, le chanteur répondit : « Euh, une
autre ? Non. Deux autres ! »
25 ans après, loin de se démonter, il revient pour nous en chanter … une bonne
dizaine d’autres ! Tout seul comme un grand à la guitare 12 cordes ! Le salaud,
il lisait dans mes pensées pour la setlist ! Il passa des chansons les plus
obscures aux titres les plus touchants : « C’est marrant, plus j’en fait, plus
Romane en découvre. » Il aurait eu du mal à en faire plus, tout le répertoire y
est passé (malheureusement souvent en version raccourcie, mais bon, sinon c'est
6 ou 10 heures qu'il passerait sur scène !). Il ne manquait je pense que "Rita"
et "Le tango des élus" . Le rappel, c'était toutes ces chansons que j’avais
découvertes enfant en m’imaginant que « Gérard Lambert » était mon papa et « La
bande à Lucien » ses potes d’enfance qui faisaient hurler les 15 décibels de
leurs scooters dans tout le voisinage telle l'équipée sauvage avec le vent
s’engouffrant dans leurs blousons noirs sur les routes de Rouen et d’Yvetot.
Au milieu de toutes ses émotions, j’en oubliais presque qu’il a fait une petite
dédicace en saluant « les fans et les antifans » dans un marmonnement indistinct
à la fin d’une chanson. Pour vous dire que c’est une belle brochette de connards
sur scène, ils se susurrent et se chuchotent tout le temps des gentillesses du
style : « Connard », « Va niquer ta mère », « Ta gueule » et j’en passe des plus
vulgaires mais tout aussi tendres. Quand on vous dit que c’est affectueux !
Bref, j’ai passé une soirée de merde avec un publique de con en train
d’idolâtrer un couillon qui chante faux et se plante à l'accordéon et s’amuse à
nous pincer le cœur avec cette torture textuelle, à nous faire rire avec des
vannes aussi pourrites que sa voix, à nous faire rager en partageant son
militantisme avec nous (vibrants partages de refrains avec la foule pour Ingrid,
Leonard, mais aussi pour l'Irlande, pour les ouvriers, contre Sarko, contre les
militaires, contre la corrida, etc.), à nous faire pleurer avec des mélodies
aussi tristes que la nostalgie de « la bande-son de notre vie » (il fallait que
je place cette petite remarque cucul, lui ne s’est pas gêné).
Tout à la fin, il clame ne pas être fatigué (d’ailleurs il persiste à le dire
aujourd’hui encore dans un post ici). J’ai éclaté de rire en criant « Végifer ».
Ben mine de rien, heureusement que j’en ai pris, je n’aurais pas tenu 3 H. («
Plus longtemps que Polnareff, et même plus longtemps que Johnny. Eh, vous voyez
que je suis objective ! » comme le soulignait M...)
Alors chers lecteurs, je vous en prie, n'allez pas aux concerts de Renaud : vous
ne vous en remettrez pas ! Vous vous en sortirez au mieux un peu plus connard,
au pire carrément cucul !! Pis comme ça, ça me fera plus de place dans la fosse
pour la prochaine fois que j'y vais
By alligator 427
de l'antifan
.
..p’tit résumé du concerto de Reno Pierrot Manuelo
du 28 Mars,
Je quitte le pays où habite la pluie (l’pleuve en ch’ti) avec un soleil
d’enfer,j’arrive à Paname le roi des patelins,il pleuvaitcomme c’est pas permis
sur le périphérique,j’reste zen, pas de blème ,
j’connais assez bien la capitale,arrivé à Bercy le ciel c’est éclairci,nos
visages aussi et oui c’est sympa de voir en chair et en os... ( les potes de
l'Antifan NdA)
Tiens une anecdote:on ne voulait pas savoir ce que nous réservait la 1ère partie
ben c’est raté M... nous la balancé (lol) bon il l’a pas faite c’est pas grave
Puis passage par la case billet, avant d’entrer dans la salle,là ça craint,les
hôtesses aux portes sont aussi grandes que moi et elles ont des bras ,je vous
dit pas,et ouais on est pas au salon de l’auto ici,pour ceux qui savent pas
elles sont bandantes euh.. charmantes les hôtesses là-bas.
On se retrouve pas loin de la scène, on éteint les lumières place au son, j’vais
pas remettre la liste des chansons ça à déjà était fait, c’est la 1ère fois que
je vois Ren à Paris j’suis surpris y’ a de l’ambiance (plus qu’hier soir à voir)
mais sans dec’ c’est rien à côté des concerts dans le nord franchement, alors
est ce que c’est à cause de la salle ??????
Je rejoins C. pour le son, sinon c’était super, en forme l'enc...hanteur la voix
impec’, magistrale le top sur « son bleu » « mort les enfants » « la pêche à la
ligne » et « la médaille »
plein d'émotion sur un tas de titres, de nostalgie on vieillit aussi nous
J'suis rentré din ch'nord à 2h30 du mat heureux
Voilà j’arrête là, le reste a déjà été dit par mes autres petits camarades
A bientôt on the road
Mes amitiés renaudiennes