Paléo sous la pluie...

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By Keltia de Rouge Sang 

 Et même si c'est plus un hommage au Vaucluse que le récit du concert, il aurait été dommage que cela se perde dans les bas-fond d 'un forum ! (SVPat)

A peine 10 jours auparavant, je n'y songeais même pas. Pas de cigales, pas de santons, pas d'oliviers cette année. Après deux étés merveilleux dans le Vaucluse, les événements, la vie simplement, ne permettait pas la passe de trois.
Et puis est arrivée cette annonce de Renaud pour le concert de l'Isle sur la Sorgue, cette ville ô combien extraordinaire, aussi bien par la qualité de son accueil, que par la rareté de ses places de parc. L'Isle sur la Sorgue... cinq heures de route sans compter les inévitables bouchons, beaucoup moins accueillants eux que le Bouchon, le seul, l'unique, on y reviendra.
Et pourtant, deux heures de réflexion auront suffit à balayer les doutes, à régler l'intendance, à se convaincre que pourquoi pas "deux suisses au pays des cigales" serait un bien beau titre pour ce joli compte de juillet.
Et nous voilà sur la piste d'une chambre de bonne, que dis-je non, d'une chambre d'hôtel tout simplement, arrachée de haute lutte aux luxembourgeois et aux belges, à six kilomètres des Capucins, dans ce petit paradis touristique où je me sens presque chez moi, Fontaine de Vaucluse.
Samedi matin 5 heures, debout aux aurores, prêts à affronter la vilaine épidémie des aoûtistes sur leur terrain de jeu privilégié . l'A7.
Quelques accordéons plus loin, le temps de deux courts arrêts et de six heures de route, rattrapés par la faim, c'est avec un bonheur non dissimulé que la première terrasse de l'Isle sur la Sorgue, nous accueille et nous nourrit (ce filet de rouget n'était pour le moins pas anecdotique).
L'estomac comblé, et la bonne humeur avec nous, c'est sous une chaleur digne des tropiques que nous avons découvert un hôtel très charmant au bord d'une si calme et si jolie rivière...la Sorgue.
Quelques petites excursions plus tard, dans le mistral retrouvé, c'est avec un peu de retard mais non sans plaisir que nous tentons au Bouchon une opération commando destinée à récupérer les précieux et si rares sésames. C'est à Robert qu'il appartient, assis sur sa terrasse, liste en main de faire la distribution, et avec le sourire s'il vous plaît.
Comment devant tant de gentillesse s'en aller comme des malotrus, ce d'autant que la carte nous laissait entrevoir quelques joyeusetés. A nous maître d'hôtel deux mots ! et une table accessoirement en bordure de rivière. Du repas, sans entrer dans le détail qui fait vendre, ce d'autant que je n'ai pas de parts dans l'affaire, il suffit de dire qu'il fut succulent, tout autant que les mots gentils de tout le personnel.
21 heures, et quelques minutes de marche sous un ciel encore bleu, et la découverte de ce petit stade de campagne où se pressent déjà des milliers d'habitants, non pas de 7 à 77 ans, mais bien de un à quatre-vingt-dix sans nulle doute !
Pas question de jouer des coudes pour s'installer au premier rang. C'est de loin, mais les yeux remplis du bonheur de partager leur bonheur, que nous aurons 2h.45 de plaisir auditif et visuel. Je ne m'attarderai pas sur une Play-list que seul Ze bestiole aurait pu vous restituer dans l'ordre s'il avait fait le voyage. Je me contenterai de dire que Romane et Dylan forment un bien beau couple, et que l'émotion de Renaud de jouer dans son jardin n'était certainement pas feinte.
Sur le coup de minuit, les employés du Bouchon plient bagage. Ils nous demandent comment c'était. Ils sont ébahis que nous ayons fait tant de route pour un simple aller-retour..... nous aussi
A minuit trente, les cigales ont choisi de se taire pour nous permettre d'écouter le lent glissement de la Sorgue, qui a bercé une courte nuit bienvenue.
Ce n'est que le dimanche matin, que j'ai réellement pris conscience de l'attachement que je porte au Vaucluse, à la Provence; je m'en suis aperçu quand, au pied de la Chartreuse de Bonpas, j'ai dû user de mon clignotant pour suivre un écriteau sur lequel était marqué....Lyon, et que mes yeux jusque là noyés de bonheur, se sont embués de larmes, larmes qui d'ailleurs me rattrapent au moment ou j'écris ces quelques lignes.
Le concert du Paléo du dimanche soir, gâché par une pluie qui s'est invitée égoïstement, n'a pas suffi à altérer les souvenirs heureux de deux jours de douce folie.
Renaud, si tu me lis, c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai écrit cette petite chronique, et avec beaucoup de gratitude que je te remercie pour tout ce que tu fais pour ton public.
Le Suisse du Léman s'est juré qu'un jour il deviendrait un Suisse de la Sorgue, ...pour toujours !


By Ze_Bestiole & Céline de l'AntiFan

(...) on a attendu Renaud sous la pluie pis finalement on s'est fait son concert, trempés jusqu'à l'os, au 5 ou 6ème rang.
J'ai l'impression qu'il a passé une bonne soirée. Le concert a été raccourci par respect pour les autres artistes qui passaient vers 1h. On a eu droit à notre première écoute de Miss Maggie pour cette tournée.
Cette fois, au lieu de se retourner un seau d'eau sur la tronche, Renaud a abondamment chanté tout devant de la scène, histoire de se laisser pleuvoir dessus : l'était assez mouillé vers la fin.
Notre plus beau moment du concert aura été le suivant : Morgane de toi, avec le vent et la pluie et tout le monde trempé, c'était du bel ouvrage !
PS : Pour ceux que ça intéresse, on a eu droit à En cloque en entier et le medley Lolita s'est terminé après Baby-sitting blues; enchaînement direct sur les Bobos. Cette version du concert raccourcie était bien sympa car y'avait quasiment que des chansons "rythmées" ou hyper connues.
 

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