Oh! je voudrais tant que tu te souvienne

Des jours heureux où tu aimais la vie

En ce temps-là tu chantais «le hash, elle aime »,

Et un soleil moins immonde qu'aujourd'hui

Et a t’asseoir sur un banc avec elle,

Tu vois, je n'ai pas oublié...

Les chansons douces et les chansons rebelles,

Les p’tit gavroches et les voleurs aussi

Et le vent qui souffle le blues d’une porte

Dans des rues sombres ou elle s’ennuie.

Tu vois, je n'ai pas oublié

Les chansons que tu me chantais.

 

C'est des chansons qui nous ressemble

Toi, tu chantais et j’écoutais

Et nous rêvions tous deux ensemble

Toi qui chantais, moi qu’écoutais

Mais la vie t’paraît tellement blême

Qu’Tout doucement, tu te détruis

Et le vide qu’t'u laisse sur les pages

Donne des larmes à tes fans démunis.

 

Les orangers ne poussent pas dans la haine,

Dis mon Renaud regarde les aujourd’hui

Tous ces gens bien qui te restent fidèle

Sourit toujours et remercie la vie

Ils les aiment tant tes belles mélodies,

Comment veux-tu que l’on t'oublie?

En ce temps-là, tu chantais « le hash, elle aime »

Et un soleil moins immonde qu'aujourd'hui

Reprends ta plume pour tes amis

Mais n'ai que faire des ces regrets

Et les chansons que tu chantais

Toujours, toujours je les écouterai!

                                

 

           par Laetitia Hermal   pour le texte

        *** Luc Herzel pour le dessin 

               Mercredi 20 avril 2011     

Renaud