Ivresse
Je sais que je suis saoul.
Tout mon corps brûle de ce feu si soudain
Et j’aime cette caresse., je titube et je fabule,
Le décor s’arrondit et bourdonne à mes oreilles.
Les angles se fondent en nuages fascinants:
Je suis conscient de mon inconscience.
Ce n’est pas important, laissez moi me noyer
Dans les délicieux délires que m’insuffle chaque verre.
Je dis n’importe quoi et je m’en moque,
C’est bon de fuir un instant la réalité,
D’oublier tout et de se contenter d’un rien
Pour exercer son pouvoir.
Car c’est moi qui ai choisi,
J’ai acheté ces bouteilles,je les ai vidées, ou est le problème?
C’est moi qui commande,pendant un instant je dirige ma vie.
Mais déjà tout se calme et j’ai soif
.Le silence déchire ma solitude et je cherche un bar,
Je dois continuer ! J’avais presque réussi à oublier
Combien ma vie est triste.
Texte et dessin de Brume