Ivrogne
Je suis là, plume à la
main
Et je ne trouve pas les mots.
Les mots qui crieraient mon chagrin.
Je te regarde assoupi,
Tu me tournes le dos,
Tu me sembles si loin,
Même endormi.
Fais pas comme si j'étais bête,
Fais pas comme si j'ignorais.
Je sais toutes tes cachettes,
Je sais tous tes secrets.
Mon Amour , mon Amour, mon Amour, mon Amour.
Je te vois chaque jour un peu plus t'éloigner,
Je te vois mourir cher Amour.
Je vois tes yeux s'assoupir
Et ta peau se rider,
Ton pauvre corps
Se détruire.
Fais pas comme si c'était récent,
Fais pas comme si je comprenais pas.
Et surtout me dis pas que le bon temps reviendra
Je te crois pas.
Mon Amour, mon Amour, mon Amour.
Hé ! Tu vois pas pauvre idiot
Que tu tiens plus debout
Tu promets et tu me jures que l' alcool est un salaud
Et pourtant chaque jour
Il t'emmène en dessous
Te rapproche un peu
Du non-retour.
Fais pas comme si tu buvais pas,
Fais pas comme si tu contrôlais.
Des poivrots comme toi y'en a des tas
Y'en a tellement qu'ont crevé.
Mon Amour, mon Amour, mon Amour. Oh...
Mais je sais où tu vas comme çà.
Oh ! Mais dis moi ce que je dois faire ?
Te laisser seul comme un rat
Et continuer à m'en faire ?
Vider les bouteilles dans l'évier ?
Supporter toutes tes colères ?
Mentir et ne pas assumer,
Je suis complice de ta misère.
Mon Amour, mon Amour, mon Amour...
Mon Amour, mon Amour.