Stars :

leur combat contre l'alcool

 

Aujourd'hui il va bien. Mais il y a quelques années, l'humoriste Pierre Palmade traversait une période sombre. Fêtes, soirées arrosées... Dans un entretien accordé au Parisien en 2008, il racontait : "A 37 ans, j'ai décidé d'essayer de changer de vie. Ma chance, c'est d'être indemne. La santé est là. J'essaie de ne pas crier victoire. Je sais qu'il faut être vigilant, dans ce milieu, à Paris, exposé aux dérives. Je ne pérore pas." Malgré ses nuits agitées de l'époque, l'homme n'a jamais fait défaut à son public : "Je n'ai pas fauté vis-à-vis du public. Je n'ai jamais mis ma carrière en danger. J'ai fait de la peine à des gens, j'ai posé des lapins, mais jamais aux spectateurs. J'ai écrit à jeun et joué à jeun."

 

 

En juillet 2014, le magazine VSD publiait une photo terrible de Renaud. La mine fatiguée, l'homme avait du mal à marcher. Tout le monde se posait la même question : "Renaud a-t-il replongé dans l'alcoolisme ?" L'alcool, c'est son démon. Il le suit depuis des années, l'accompagne dans ses passages à vide. Parfois même, il lui vaut la Une de la presse. Ce qui ne lui plaît pas. En 2012, dans Paris Match, il s'énervait : "J'en ai marre qu'on dise en permanence que je vais mal. Ceux qui prétendent m'aider en disant le pauvre Renaud, il est malade, il est dépressif, il est alcoolique ne me font aucun bien. C'est tout l'inverse." Depuis son album Rouge Sang sorti en 2006, le chanteur n'a pas publié de disque. Aujourd'hui âgé de 63 ans, il vit dans le Vaucluse, à L'Isle-sur-la-Sorgue. Pour célébrer son anniversaire, le journaliste Didier Varrod a réalisé un documentaire sur sa carrière, Renaud, on t'a dans la peau. Dans Télé Star (2015), il a donné des nouvelles du chanteur : "Il y a des hauts et des bas. Mais cela me paraît moins le cœur du problème que son manque d'inspiration ou son refus d'être moins exigeant artistiquement... Il reste attaché à la vie et les témoignages d'affection le bouleversent. Cela lui permet, aussi, de tenir."

 

 

Il ne s'en est jamais caché. Drogues, alcool... Johnny Hallyday a baigné très tôt dans la célébrité et ses nuits pleines d'excès. Lors d'un entretien pour le magazine Rock&Folk à la fin de l'année 2012, il confiait : "Moi je suis quelqu'un de raisonnable et de pas raisonnable. J'ai tout essayé dans ma vie, c'est vrai. Mais je sais m'arrêter quand il faut." Il racontait dans le même temps à Nice-Matin avoir arrêté l'alcool : "Je ne bois plus, je fais plus de sport et j'ai deux petites filles qui me donnent une énergie incroyable."L'idole des jeunes sera de retour sur scène à la fin de l'année 2015 pour le plus grand plaisir de ses fans.

 

 

En 2001, François Cluzet décide d'en finir avec son addiction qu'est l'alcool. Un combat réussi. Huit ans plus tard, on lui propose le rôle d'un ancien alcoolique pour le film Le dernier pour la route. A Paris Match, l'acteur racontait : "Quand on m’a parlé du sujet, j’ai eu le remords de ma propre addiction passée. En découvrant le script, j’ai compris que le thème traité était aussi celui de la renaissance. Cela devenait une histoire qui me touchait, puisqu’elle m’est arrivée. Je n’ai pas honte de dire que je me suis pris les pieds dans le tapis avec l’alcool et que je suis revenu à la vie." Pour lui, "l'alcoolisme n'est pas l'histoire de plusieurs verres et d'un bec pour les boire, l'essentiel réside dans la raison profonde qui suscite l'addiction". Au journaliste qui lui demande pourquoi en est-il arrivé là, il répond : "Une enfance assez dépressive. Un manque d'affection certain."

 

 

 

Face à la maladie de son fils Louis qui est autiste, le comédien Francis Perrin a cherché du réconfort dans l'alcool. "J'ai eu cette faiblesse, j'ai cherché dans l'alcool une espèce de béquille. Ce qui est bien, c'est que j'ai réussi à surmonter cette addiction et je m'en suis sorti", expliquait-il à nos confrères du magazine Gala en 2012. Aujourd'hui, ce démon a disparu.

 

 

 

Se sentant rejeté dans son enfance, Jean-Luc Delarue a sombré dans l'alcool en grandissant. Dans un entretien accordé en 2011 à la journaliste de Parents d'ado, Marie Bernard, il expliquait : "L’alcool, c’est lui qui est entré en premier dans ma vie. […] J’ai découvert à l’âge de quinze ans que ce produit me permettait enfin de me désinhiber, en même temps qu’il me protégeait de l’extérieur, notamment de ce que je considérais comme des agressions et des humiliations de la part de ma famille." Ce démon n'était pas nouveau dans sa famille. A 17 ans, il prend sa première cuite avec son grand-père : "À deux, nous avons descendu sept bouteilles. Certains facteurs génétiques prédisposent à l’addiction. Dans ma famille, nous connaissions déjà des problèmes de dépendance depuis plusieurs générations. J’ai plongé dans l’alcool, et l’alcool est la porte d’entrée dans la drogue." Malheureusement, toutes ses dérives ont abîmé sa santé. Le présentateur annonce en 2011 qu'il est atteint d'un cancer de l'estomac et du péritoine et décède le 23 août 2012, à 48 ans.

 

 

 

 

Dépendante à l'alcool depuis de nombreuses années, la chanteuse Véronique Sanson a expliqué à Paris Match, en février 2015, qu'on ne s'en sortait jamais vraiment. "Quand tu es alcoolique et que tu te dis que plus jamais de ta vie tu ne boiras de Petrus, c'est terrible. C'est pour cela qu'on n'est jamais à l'abri. Quand on est alcoolique, c'est pour la vie." Elle sait qu'elle "peut retomber demain" et qu'elle vivra "toute sa vie avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête".

 

 

 

Sobre depuis plus de 20 ans, Patrick Juvet a connu les nuits bien arrosées, la drogue, l'argent... mais a réussi à s'en sortir après une longue traversée du désert. Lors d'une interview pour le magazine Sept à Huit de TF1 en 2014, il est revenu sur ce moment noir de sa vie. "J'étais bouffi, les maisons de disques ne voulaient pas de moi. Les cures ne servaient à rien. L'alcool a pris dix ans de ma vie. C'est pas mal, surtout que c'était le moment où j'étais le plus haut. Je voulais mourir. Je me suis dit, je vais continuer à boire, comme ça je m'en irai."

 

 

 

Benoît Poelvoorde s'est illustré dans les médias pour ses dérapages alcoolisés. En 2008, il est arrêté à Namur (Belgique) après avoir embouti trois voitures en stationnement. Son taux d'alcoolémie est de 1,42 grammes d'alcool par litres de sang, contre 0,50 g tolérés en Belgique. Son comportement assimilé à de la dépression. Il demande de lui-même à être interné dans un hôpital psychiatrique. Ce n'était pas la première fois. "Un ami producteur m’a fait hospitaliser quand j’en ai été à boire matin, midi et soir. Les angoisses devenaient trop fortes" a raconté l'acteur. En juin 2013, il arrive sur le plateau du Journal de 20 heures de TF1 complètement ivre.  "J'ai bu un peu avant de venir" se justifie-t-il à l'antenne, en direct. Il n'en a pas fini avec son addiction.

 

 

Jacques Villeret était dépendant à l'alcool. Dans un livre confession*, son ex-femme Irina Tarassov s'est exprimée sur cette maladie avec qui elle a vécu pendant 27 ans, à travers l'homme qu'elle aimait. Il disparaissait "pendant trois jours et trois nuits dans un état épouvantable". Pour elle, ceux qui l'entouraient au quotidien "ne lui laissaient pas le temps de se soigner parce qu'il était un produit qui rapportait de l'argent". Jacques Villeret est décédé à 53 ans d'une hémorragie interne hépatique.*Un jour tout ira bien, Editions Flammarion, 2005.

 

 

 

L'alcool accompagne Gérard Depardieu depuis de nombreuses années maintenant. Dans un entretien accordé au magazine de cinéma So Film, en 2014, il déclarait même boire 14 bouteilles d'alcool par jour. "Quand je m'ennuie, je bois, ça commence à la maison avec du champagne ou du vin rouge avant 10 heures. Puis du pastis, peut-être une demi-bouteille. Puis le repas, accompagné de deux bouteilles de vin. Dans l'après-midi, champagne, bière, et encore du pastis vers 17 heures, pour finir la bouteille. Plus tard, de la vodka et/ou du whisky", expliquait-il. Mais il assure n'être "jamais totalement bourré, juste un peu emmerdeur". Gérard Depardieu possède plusieurs vignobles en France.

 

 

 

 

Le fils du célèbre humoriste Guy Bedos a quelques déboires avec l'alcool et  la drogue. En 2012, sur le plateau de l'émission Grand Public sur France 2, Nicolas Bedos confiait que sa vie était "un cimetère psychiatrique à cause de la coke et de l'alcool".

 

            Source   Aurélie Blaize, journaliste santé le Lundi 27 Avril 2015

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