Quand  Radio Francophone  relie l'alcoolisme,  ses affres et  ses séquelles,

et l'Islam

 

Chers amis auditeurs chers lecteurs,

(...) De nos jours, la consommation des boissons alcoolisées, dans différentes sociétés, est devenu un problème difficile à résoudre. La plupart des chercheurs énumèrent divers facteurs expliquant la propension des gens à consommer de l'alcool. Le chercheur américain Horton a publié, en 1940, le résultat de ses recherches, sur les effets destructeurs de la consommation d'alcool, dans les sociétés humaines. "Tant que la société continuera à accélérer sa marche vers la décadence culturelle, les citoyens seront poussés à consommer des boissons alcoolisées.", a affirmé ce chercheur américain. Et d'ajouter: "Dans de telles sociétés, les gens sont, chaque jour, un peu plus incités à rejoindre les rangs des alcooliques". Par ailleurs, on ne doit pas oublier l'émergence soudaine de certaines anomalies, parmi tant d'autres, dues à l'alcoolisme, dans les institutions sociales, qui peuvent aboutir au déclin des valeurs humaines. En général, les chercheurs évoquent deux facteurs, interne et externe, qui poussent les êtres humains à boire de l'alcool. L'anxiété, le désespoir, le stress et le peu de cas fait des enseignements religieux et moraux, ainsi que les bouleversements d'ordre affectif, dans la vie personnelle et sociale de l'être humain, sont des facteurs importants qui incitent les gens à devenir des alcooliques invétérés. Et ce, alors que la pauvreté, ainsi que la décadence morale de la société humaine, font partie des facteurs externes, à cause desquels, les gens sentent monter en eux des penchants pour les drogues et l'alcool.

 (...) Dans un premier temps, on peut approfondir les croyances religieuses qui protègent les hommes face aux déviations morales.

(...) Il va sans dire que les croyances religieuses empêchent les humains de marcher sur la mauvaise voie. L'être humain qui s'attelle à améliorer ses liens avec Dieu Tout-puissant, réussit à atteindre les sommets du progrès et de la perfection. En conséquence, il arrive à surmonter ses problèmes individuels, sociaux et familiaux. Dans une telle conjoncture, il n'a plus besoin de boire de l'alcool, car il parvient à la sérénité réelle et perpétuelle, grâce à la bienveillance du Créateur de l'univers. Désormais, la sérénité et la certitude remplacent l'anxiété et la tristesse, et une joie relevant de la spiritualité fait obstacle aux corruptions morales des humains. Comme les enseignements religieux et spirituels l'affirment, les hommes doivent bien s'informer des retombées négatives des mauvais actes qu'ils commettent. Par ailleurs, des règles très strictes doivent être instaurées, pour faire face aux malveillants et à ceux qui piétinent les valeurs morales, et tout cela doit, bien entendu, être réalisé dans l'idée de rendre service aux sociétés humaines, pour améliorer leur existence.

__________________________

Les enseignements de l'Islam sont d'une dimension universelle et peuvent garantir le bonheur de l'humanité. Cette noble religion démontre, par des arguments solides, la justesse de ses propos, dans les versets du saint Coran.

L'Islam veut que l'homme progresse, grâce à son intelligence innée, vers le but suprême de son existence.

L'Islam dit que la raison régit la vie individuelle et sociale de l'homme. Il accorde une grande importance à cette faculté qui est considérée comme l'élément qui doit guider et animer les élans du cœur. L'Islam repousse tout ce qui annihile la raison et la fonction naturelle de ce bienfait divin, car il ne permet pas un seul instant que son fonctionnement soit perturbé.

L'alcool est un produit qui influence, directement, la raison et qui a des effets néfastes sur la société humaine, sur le plan, moral, hygiénique et psychologique. Quoi de plus désastreux pour l'homme de voir sa raison et son entendement affecter et dévier du droit chemin, par la consommation d'alcool.

La loi islamique interdit, strictement, les boissons alcoolisées qui empêchent le fonctionnement normal de la raison.

Il y a 14 siècles, notre Prophète est venu montrer le droit chemin, dans une société ignorante, où régnaient la misère, la violence et la perversion, comme, d'ailleurs, partout, dans le monde. Avant l'Islam, la mauvaise habitude de boire était très courante chez les Arabes.

Pour déshabituer les gens de cette addiction néfaste, l'Islam s'y est attelé avec circonspection. C'est l'Islam, qui, pour la première fois, l'a qualifiée de péché, et qui a décrit la corruption individuelle et sociale qui en émanait.

"Oui, le Diable ne veut que jeter parmi vous, dans le vin et le jeu de hasard, inimitié et haine, et vous empêcher du Rappel de Dieu et de l'office. Et bien, vous abstiendrez vous?" (Sourate 5 verset 91)

(...) Les valeurs religieuses et morales influent sur les relations sociales, si bien que les vertus humaines peuvent, dès lors, s'épanouir, dans la société humaine.

Dans le cerveau humain, il y a un centre d'inhibition qui retient une personne de faire des choses qu'elle considère mauvaises. Par exemple, lorsqu'elle est dans un état normal, cette personne n'utilisera pas, habituellement, un langage grossier, pour s'adresser à ses parents ou à des personnes âgées. Si une personne a besoin de se soulager, elle ne le fera pas, normalement, en public. Mais lorsqu'une personne consomme de l'alcool, son centre d'inhibition s'inhibe lui-même. Et c'est précisément pour cette raison que l'on voit, souvent, une personne ivre se comporter de façon anormale. Par exemple, elle utilise un langage grossier et injurieux et ne réalise pas ce qu'elle fait, même si c'est à ses parents qu'elle s'adresse avec ce langage. Elle ne parle, ni ne marche, normalement, et fait parfois preuve d'une inconduite scandaleuse. Supposons qu'un buveur perde la maîtrise de lui-même, une seule fois, et que dans cet état d'ébriété, il commette des actes impardonnables. Même si, plus tard, il regrette son geste, il est fort probable qu'il demeure, toute sa vie, torturé par un sentiment de culpabilité.

Écrit par Admino

 Retour MAAH

Nota Bene: Pour ma part, athée viscéral (grâce à Dieu), je ne saurais blâmer celles et ceux qui trouvent dans leur foi  les ressources pour combattre ce terrible fléau.           

Les voies du Seigneur sont impénétrables dit-on. Si celles des religions sont plus praticables pourquoi pas !        (SVPat/Maah)