100 000 personnes bénéficient actuellement du baclofène.Du Baclofène oui, mais avec modération

Mais où est donc passé le Baclofène, ce médicament miracle censé transformer la vie des grands alcooliques ? Stop ou encore ? Ça marche ou pas ? Dangereux ou inoffensif ?

 

L’Agence nationale de santé du médicament (ANSM) vient de faire le point sur cette molécule, en mettant sur son site le long débat tenu en son sein sur "l’évaluation du rapport entre les bénéfices et les risques de santé du Baclofène»". (1)

Il en ressort que :

  • « Au moins 50 000 personnes ont été prises en charge depuis 2008 pour une alcoolo-dépendance traitée au Baclofène ». En quantité, le nombre de boîtes de Baclofène a doublé entre 2006 et 2012.»
  • « à petite dose, il est sans effet , à haute dose, il donne des résultats. L’Agence avance à petits pas, recommandant une quantité initiale faible, avant une hausse progressive ». 
  • l’ANSM se prononce pour une durée maximale de prescription et de délivrance de quatre semaines.
  • Après, « l’Agence recommande “une décroissance progressive, compte tenu des risques neurologiques et psychiatriques élevés en cas de sevrage brutal” .
  • Les effets indésirables sont importants mais “les inquiétudes concernant des risques de cancers ou de troubles sanguins ne sont pas confirmées”.

 

(1) Retrouvez dans un dossier PDF  mis en ligne par l'ANSM, de la page 22 à 34, les données qui ont servis de source à cet article

Retour MAAH