Kanterbraü, je t'ai dans la peau
Renaud a tourné une pub' vers
85/86 pour la marque de bière Kanterbraü.
Le scénario de cette publicité ou il se met en scène, collait assez bien à l'image que Renaud véhiculait à l'époque. Il chante accompagné par Jean-Louis Roques.
J'y ai dit, t'es mon poteau. |
Slogan final de cette pub'
:"Avec Kanterbraü, Maître Kanter fait chanter la bière."
Les quelques vers de cette publicité font
allusion à la chanson "Germaine" où Renaud chante :
C'est du pareil au même Pour te dire que je t'aime Et qu'j'aime la Kanterbraü (...) C'est du pareil au même Pour te dire que je t'aime Et que j't'ai dans la peau |
et où la "Kanterbraü" côtoyait déjà le "j'ai dans la peau".
Renaud a évoqué
la bière dans une vingtaine de ses chansons (notamment dans ses premiers
albums).
Renaud aurait par la suite regretté cette
publicité, parce que son image de "pote" pouvait contribuer à faire
tomber certains jeunes dans l'alcoolisme. Il se serait justifié, en disant,
lors d'une émission télévisée belge "Chic tornade", que boire n'était
pas forcement "cool", mais qu'à choisir une bière, autant choisir
une Kanterbraü.
Toujours est-il qu'il reversa le cachet obtenu
(900.000 francs français) pour cette publicité, au muséum d'histoire
naturelle de Paris, ce qui permis la réouverture provisoire au public de cette
"merveilleuse galerie". Renaud dira à ce sujet : "Il est trop
injuste de cacher cette merveille. Je veux vous aider à la faire revivre".
L’Arche de Renaud Résultat
: « Fauve qui peut », un spectacle son et lumière auquel nous avons
assisté dans la fosse centrale de la galerie de zoologie, véritable
arche de Noé, encadrée par les squelettes de six baleines. Nous voilà
plongés dans l’obscurité. Bientôt les faisceaux lumineux
s’attardent sur un groupe de girafes, puis se posent sur le dos des éléphants,
découvrant des lions figés dans une scène de chasse appartenant à la
collection du duc d’Orléans. Buffles, hippopotames, antilopes, rhinocéros
naturalisés semblent renaître à la vie avec leurs cris sur bande
sonore, dans une fumée de glycérine et d'eau. « Inaugurée par Armand
Fallières, dit le récitant, deux mois et demi après la tour Eiffel, en
1889, la galerie du Muséum d’histoire naturelle présentait au public
de l’époque le premier musée zoologique du monde, véritable modèle
du genre… Autour d’une fosse centrale de 55m sur 26, toute de fonte,
de fer et de bois, les galeries s’étageaient sur trois niveaux,
totalisant presque quatre kilomètres de longueur et abritant près de
vingt-quatre km de rayonnages… Dans les galeries du pourtour de la salle
se trouvaient méticuleusement rangés dans leur vitrines ou leur bocaux :
au premier étage, les oiseaux et les reptiles, au deuxième, les invertébrés.
Ainsi, le jour de l’inauguration 1 150 000 spécimens étaient présentés…
» Et merci à Jihem44 pour m'avoir fait parvenir cet article ! |