Il n'y a pas de remèdes miracles ni un NOUVEAU TRAITEMENT CONTRE L'ALCOOLISME.
dans tout les cas, le meilleur des médicaments reste et demeure l'abstinence totale pour se préserver de l'alcool !
L'alcoolisme et ses maux
Cet exposé sur l'alcool, qui se limite au
plan strictement médical, s'articule autour de cinq questions plus ou moins
controversées: l'alcool est-il un aliment? L'alcool est-il bon pour la santé?
Peut-on boire de l'alcool sans danger? Quelle est la différence entre
consommateur normal et alcoolique? Peut-on guérir de l'alcoolisme?
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L'alcool est-il un aliment?
Notion de dose
L'alcool est toujours la même substance, plus ou moins diluée selon le type
de boisson: vin, bière, digestif, etc. Il est important de constater que,
quelle que soit la boisson choisie, la dose d'alcool ingérée par «portion
standard» est toujours d'environ 10 g, soit 3 dl de bière ou un verre de 1 dl
de vin, ou encore 2 cl d'alcool fort, et cela dans tous les pays.
Trajet de l'alcool dans l'organisme
L'alcool est une toute petite molécule, très vite absorbée par les
tissus. A peine est-il dans l'estomac que l'alcool passe dans le sang pour aller
au foie. Ce dernier joue un rôle majeur, il est l'usine d'épuration de
l'alcool à 98%. Tout l'alcool bu sera absorbé par l'organisme. Rien n'est éliminé
par l'urine, la sueur, la respiration. Que l'alcool soit consommé en mangeant
ou à jeun ne change rien à l'absorption de l'alcool par l'organisme. Le foie
se sature et ne détruit qu'une dose fixe à l'heure, environ 0,1%o: il faut
donc 8 heures pour éliminer le 0,5%o toléré légalement pour la conduite
automobile. Chez une personne qui consomme régulièrement de l'alcool, le foie
devient plus performant et peut éliminer jusqu'à 0,2%o à l'heure, mais il en
souffre et se dégrade.
Alcool et calories
L'alcool en lui-même a un pouvoir calorigène, mais davantage sous forme
de chaleur que d'énergie. Certaines boissons alcooliques contiennent du sucre:
la bière, les liqueurs. Le vin ne contient pas de sucre, le sucre du raisin
ayant été transformé en alcool.
Chez les petits buveurs, la valeur calorique de
l'alcool s'ajoute aux aliments.
Chez les très gros buveurs, l'alcool remplace les
aliments. Si les buveurs de bière ont assez de calories, les buveurs de vin
ou de whisky sont souvent dénutris. Les risques de dénutrition augmentent
avec les quantités d'alcool ingérées, car le foie, devenant plus
performant pour la dégradation de l'alcool, perd beaucoup de calories en
chaleur.
La malnutrition des gros buveurs est accentuée par la carence en vitamine B, détruite par l'alcool, alors qu'elle est nécessaire aux systèmes nerveux et musculaire.
L'alcool est-il bon pour la santé?
A cette question, c'est catégoriquement: NON, l'alcool est très mauvais pour la santé, il est toxique pour tous les tissus et organes.
Le foie
L'alcool dégrade progressivement le foie, dont les lésions sont
toujours plus dangereuses:
la stéatose: le foie devient gros comme celui d'une volaille gavée. A
ce stade, la maladie est réversible;
l'inflammation hépatite: une dose excessive d'alcool détruit un
grand nombre de cellules hépatiques, entraînant une arrivée massive de
globules blancs, d'où inflammation. A ce stade, la maladie est encore réversible;
la fibrose, mécanisme de cicatrisation aboutissant très vite à la
cirrhose : le foie diminue de volume et se remplit de modules
granulaires. A ce stade, la maladie est irréversible et souvent mortelle.
Le système nerveux et les muscles
L'alcool est toxique à tous les niveaux du système nerveux. Les dégâts
causés aux neurones sont irrémédiables et affectent les capacités
mentales: troubles de la mémoire (maladie de Kor-sakov), lésions dans le
cervelet provoquant des troubles de l'harmonie et de la coordination des
mouvements (marche, équilibre). L'alcool est toxique pour les muscles et en
particulier le cœur (insuffisances cardiaques).
L'alcool abîme tous les organes
internes: rate, pancréas, estomac, intestin.
L'alcool détruit les globules
rouges et provoque l'anémie.
L'alcool rend les hommes
impuissants et les femmes stériles.
L'alcool est responsable d'un grand nombre de
dépressions et de suicides.
L'alcool est cancérigène, impliqué en particulier dans les cancers de la bouche, du pharynx, de l'estomac, du foie, de la vessie.
Peut-on boire sans danger?
Il reste tout de même à expliquer le fameux «paradoxe
français» décrit par les Américains. Une étude statistique a montré que
les Français, qui mangent plus de matières grasses (foie gras, charcuteries,
beurre, crème, etc.) et qui boivent davantage d'alcool que les Américains développent
moins de maladies cardiaques que les habitants du Nouveau Continent. Deux
explications sont avancées:
les Américains, issus de peuples nordiques, n'ont pas les mêmes gènes que
les Européens du Sud;
à petite dose, l'alcool est certes bénéfique pour les coronaires. Les
petits buveurs ont moins de problèmes coronariens que les non-buveurs.
L'alcool modifie le cholestérol: il transforme le mauvais en bon. La dose protectrice est de deux verres par jour pour les hommes et un verre par jour pour les femmes. L'alcool est nettement plus toxique pour les femmes : à poids égal et consommation égale, la femme a deux fois plus de risque d'intoxication que l'homme. L'évolution de la vie sociale vers l'égalité des comportements hommes - femmes va causer beaucoup de problèmes de santé aux femmes.
Quelle est la différence entre un consommateur normal et un alcoolique?
L'alcoolisme ne revêt pas la même forme suivant les pays : aux USA, l'alcool est surtout consommé le week-end sous forme d'alcool fort, en Europe la consommation est quotidienne sous forme de vin ou de bière. La façon de consommer l'alcool distingue les buveurs:
Les gros buveurs: ils peuvent s'arrêter de boire,
ils gèrent bien leur alcool, mais risquent des problèmes de santé.
Les abuseurs d'alcool: ce sont de gros buveurs
inappropriés, par exemple au volant. L'alcool leur sert de médicament anti-stress.
Les alcooliques: ils sont dépendants de l'alcool.
Quelques critères de dépendance:
la dépendance physique avec des tremblements à jeun, comme ces
personnes qui ont besoin du «café chauffeur» pour commencer la journée (café
+ alcool);
la perte du contrôle de sa consommation: le produit entraîne l'envie du
produit.
Ajoutons à ces critères diagnostiques le fait que la personne alcoolique émet le désir persistant d'arrêter de boire, sans y parvenir. Mais les échecs ne sont pas dus à un manque de volonté, car ce sont des modifications chimiques du cerveau qui entravent le contrôle de la consommation.
Peut-on guérir de l'alcoolisme?
A cette question, il faut répondre non, on ne peut pas guérir de l'alcoolisme, un alcoolique ne peut pratiquement jamais redevenir un petit buveur. Il doit renoncer complètement à l'alcool. Tout contact avec le produit est dangereux, car il est susceptible de réveiller le système d'accoutumance acquis par le cerveau lors de la consommation d'alcool, même après des années d'abstinence.
Mais s'il n'y pas de guérison possible, une rémission peut être envisagée.
Un alcoolique qui veut être abstinent a 30% de chances de réussir.
Entrée en soins
Cette étape était complètement escamotée auparavant, alors qu'elle
augure grandement de la réussite du traitement. C'est une longue phase qui dure
jusqu'à la décision d'arrêter la consommation d'alcool, pendant laquelle on
évalue la motivation et les ressources de la personne.
Sevrage
Le sevrage physique est rapide, il dure à peu près une semaine. Il faut
accompagner la personne pour gérer l'arrêt brutal d'alcool, le temps que son
cerveau se régule. A petites doses, l'alcool est un excitant, mais il devient
vite un sédatif quand la consommation augmente. Par un mécanisme de tolérance,
le cerveau compense la sédation en sécrétant des substances stimulantes.
Quand on enlève brutalement le sédatif l'alcool le cerveau est très
excité pendant huit jours. Pour un sevrage de cocaïne, le mécanisme est
inverse, la cocaïne ayant un effet stimulant.
Prévenir les rechutes
Beaucoup de solutions sont proposées, c'est dire que la solution miracle
n'existe pas. Il s'agit de changer de vie, d'être soutenu, d'acquérir des compétences
pour dire non à l'alcool. L'appui qui convient le mieux à la personne peut être
familial, médical, psychiatrique, institutionnel (type Montperrin à Aix en
Provence), associatif (AA, la Croix-Bleue, Vie Libre....), social, etc.
Est-ce que tout un chacun risque de devenir alcoolique?
A cette question que beaucoup de gens se posent, on peut
répondre par la négative. Le risque de devenir alcoolique diffère d'une
personne à l'autre. Il n'y a pas de cause unique, mais plutôt des facteurs de
risque, au nombre desquels figurent notamment:
des fragilités génétiques ou poly-génétiques;
l'environnement: exposition très jeune à l'alcool; pertes affectives,
surtout pendant l'enfance; la maltraitance;
des maladies psychiques: dépression, phobies sociales, TOC.
En conclusion, d'un point de vue purement médical, l'alcool est toxique. Mais notre culture lui reconnaît des vertus gastronomiques et conviviales; il joue même un rôle clé dans les relations sociales, la consommation d'alcool, au même titre que la cigarette, faisant office de rite de passage à l'âge adulte dans nos sociétés. Sans oublier que l'alcool a une valeur symbolique, voire religieuse, comme l'atteste le rôle qu'il joue dans la communion pour les chrétiens. On mesure ainsi toute la différence entre la valeur réelle d'un objet et la valeur conférée à cet objet. Et avant d'être une maladie, objet d'observation et de soins médicaux, l'alcoolisme est un phénomène social.
Abus de médicaments est dangereux pour votre santé!
Dans tous les cas,
Consultez votre médecin
Campral®
L'alcoolisme
Le glutamate en tant que substance activante essentielle et la GABA (acide
gamma-aminobutyrique) en tant que transmetteur fortement inhibiteur jouent un
rôle central dans l'influence de la consommation aiguë et chronique d'alcool
sur les fonctions cérébrales. L'absorption aiguë d'alcool mène à une
inhibition de la transmission glutamatergique et à une stimulation du système
GABAergique. Il en résulte un effet relaxant et anxiolytique. Lors d'une
consommation régulière d'alcool, une régulation compensatrice mène à une
augmentation du nombre des récepteurs de glutamate et à une diminution de la
sensibilité des récepteurs GABAergiques. Ce phénomène correspond
cliniquement à une tolérance accrue. Lors d'une privation abrupte d'alcool,
le cerveau ainsi adapté réagit sous forme de surexcitation, ce qui explique
partiellement les symptômes de sevrage.
Par son effet antagoniste au glutamate, Campral® mène à une réduction de
l'excitabilité neuronale, et donc à une atténuation ou suppression des
symptômes de sevrage persistant à la base. Le malaise, la tension intérieure,
la nervosité et le désir de consommer de l'alcool sont faiblis ou même
complètement supprimés. Ainsi qu'il a été montré dans des études chez
plus de 4000 patients, on peut avec Campral® doubler le taux d'abstinence
obtenu sous placebo, prolonger la durée de l'abstinence et diminuer le nombre
de rechutes. Lors de l'emploi de Campral® en association au disulfirame, le
taux de succès du disulfirame est également amélioré. On n'a, à cette
occasion, pas constaté d'interactions entre Campral® et le disulfirame
(Besson J. et al.: Alcohol Clin Exp Res 1998; 22: 573-579).
Indications
de dosage
3 prises par jour, chacune de 2 comprimés de Campral® avalés entiers avec
un peu de liquide, avant ou pendant les repas.
Le traitement par
Campral® devrait commencer au début d'un sevrage. Il devrait être poursuivi
pendant 6 à 12 mois. Dans des cas particuliers, on peut prolonger le
traitement au-delà de 12 mois.
Dans le cas d'une rechute, le traitement avec Campral® devrait être continué,
parce qu'on a constaté que cela contribue à réduire la fréquence, durée
et gravité des rechutes.
Remarque particulière : Campral® peut également être employé chez les patients souffrant de troubles fonctionnels hépatiques. Campral® est contre-indiqué dans les cas d'insuffisance rénale.
COMMENTAIRES-COMMENTAIRES-COMMENTAIRES-COMMENTAIRES-COMMENTAIRES-COMMENTAIRES
Comment agit-il?
.L’acamprosate, commercialisé sous le nom de Campral, diminue le besoin irrésistible de boire qu’éprouvent les alcooliques dépendants.
La dépendance à l’alcool passe par le système du plaisir et de la récompense dans le cerveau. L’alcool, comme l’héroïne, active la sécrétion de dopamine, un des neurotransmetteurs du plaisir. L’acamprosate réduit cette avidité de boire. Lors des études cliniques, on a prescrit de l’acamprosate à la moitié d’un groupe d’alcooliques qui avaient décidé d’arrêter de boire, et une substance inactive à l’autre moitié, sans informer patients ou soignants. Cette étude en double aveugle, menée dans dix centres européens, a montré que dans le groupe qui avait reçu de l’acamprosate, le nombre de rechutes était plus bas de 20% que dans l’autre groupe qui avait reçu un placebo. De plus, chez les patients qui rechutaient, la consommation d’alcool était sensiblement plus faible chez ceux qui avaient reçu de l’acamprosate.
Est-ce que ce médicament serait efficace chez des alcooliques qui n’éprouvent pas forcément le besoin de s’en sortir?
Les Américains ont fait une étude du même type. Mais, alors qu’en Europe il est interdit de payer des malades pour qu’ils participent à une étude clinique, aux États-Unis c’est possible, et donc l’étude américaine a aussi regroupé des alcooliques qui avaient envie de gagner quelques dollars, mais pas d’arrêter de boire. Les résultats ont montré que l’acamprosate n’était efficace que pour les alcooliques qui avaient vraiment décidé de devenir abstinents.
Il ne s’agit donc pas d’une pilule miraculeuse…
Non. L’alcoolisme est une maladie difficile à soigner et il faut essayer d’utiliser toutes les armes dont nous disposons. L’acamprosate n’est qu’une arme de plus. Compte tenu de son effet limité, il est nécessaire que le patient soit partie prenante dans son traitement. Avec lui, nous ne sommes pas des experts qui lui disons ce qu’il doit faire ou ne pas faire, mais plutôt des partenaires. Lors d’un entretien motivationnel, on essaie d’aider le patient à résoudre son ambivalence, c’est-à-dire à choisir lui- même s’il veut continuer à boire ou arrêter, mais il faut qu’il prenne lui-même sa décision.
Antabus®
Terme déposé et utilisé dans les pays anglo-américains
pour commercialiser un produit : le disulfirame qui en France est sorti sous
le nom d'Espéral®. Le disulfirame est donc un espéral ou TTD B3-B4.On
parle d'effet Antabuse qui correspond à divers symptômes survenant lorsque
le patient absorbe ce médicament puis de l'alcool par la suite. Ce produit
doit théoriquement obliger les patients à rester abstinents.
Le disulfirame bloque une enzyme (variété de protéines permettant
diverses réactions à l'intérieur de l'organisme) appelée l'acétaldéhyde-déshydrogénase
qui entraîne l'accumulation d'acétaldéhyde dans le sang, produit dont la
quantité élevée dans le sang du patient se traduit par :
Des bouffées congestives du visage (rougeur important du visage)
Des nausées
Des vomissements
Sensation de malaise
Une tachycardie (augmentation du rythme cardiaque)
Une hypotension (baisse plus ou moins importante de la tension artérielle)
Un collapsus cardio-vasculaire (le cœur et les vaisseaux ne peuvent plus
assurer leur fonction de remplissage de la parenthèse
Des troubles graves du rythme cardiaque
Des crises angineuses (diminution du calibre des coronaires que l'origine
d'une diminution de l'apport sanguin au niveau du myocarde est donc de
douleurs cardiaques)
Un infarctus
Des troubles respiratoires graves
Un oedème du cerveau
Des hémorragies méningées (hémorragie au niveau des membranes de
recouvrement et de protection du cerveau et du système nerveux central)
Une mort subite
Antabus® + Campral®
L'association qui augmente les chances de succès?
Le patient ou la patiente
Apprend à s'autodiscipliner à l'aide d'Antabus®
Ressent une appétence nulle ou moindre pour l'alcool grâce à Campral®, ce qui l'encourage à poursuivre le traitement sans défaillance
Ne pense pas constamment à l'alcool et peut consacrer toute son attention à la réorganisation de sa vie sans l'alcool
Se sent mieux et ne tend plus à chercher dans l'alcool le moyen de soulager un mauvais état général ou une tension interne
Le médecin
A une certaine garantie que son patient/sa patiente alcoolique ne boit pas sous Antabus®
Gagne plus rapidement la confiance de son patient/sa patiente parce que Campral® soulage la souffrance
Peut mieux dialoguer avec son patient / sa patiente au sujet des changements à venir
Obtient avec cette association médicamenteuse des résultats nettement supérieurs
L'association
Antabus® + Campral® augmente notablement le nombre de
jours sans alcool......
mais, il n'y a point de remèdes miracles sinon cela se saurait !!!!Rien ne
remplacera une abstinence totale !
Espéral®
Il est prescrit dans le traitement de dépendance à l'alcool et inhibe l'aldéhyde-deshydrogénase. Il peut provoquer une mauvaise haleine de son utilisateur du fait de sa haute teneur en soufre.
AOTAL®
Médicaments réducteurs de l'appétence
. Son activité réductrice de la consommation d'alcool s'exercerait par l'inhibition de l'hyperexcitabilité neuronale sur les acides aminés excitateurs et sur les récepteurs NMDA]. De nombreux essais cliniques ont démontré une diminution de la consommation d'alcool chez l'homme sur des périodes de 3 à 6 mois puis, sur des périodes de traitement et de suivi plus longues (= 1 an) , en combinaison avec le disulfiram et dans de nombreux pays européens. Les effets secondaires (modérés et transitoires) sont principalement gastro-intestinaux. Il apparaît licite de recommander l'acamprosate dans le traitement de l'alcoolodépendance psychologique selon les recommandations de l'AMM : posologie adaptée au poids (4 cp/J pour les patients de moins de 60 kgs et de 6 cps par jour pour les patients de plus de 60 kgs) pour une durée de 1 an. Des données récentes suggèrent que la neuroprotection de la molécule durant la période de sevrage inviterait à démarrer le traitement avant même l'arrêt de la consommation .
REVIA®
Naltrexone
Initialement, deux études durant 12 semaines ont démontré une efficacité de ce produit en terme d'amélioration du taux d'abstinence. En cas de reprise de la consommation d'alcool, les patients traités ressentent une réduction des effets positifs de l'envie de boire qui limite le risque de retour vers une consommation excessive . La naltrexone semble également diminuer l'effet d'attente des sensations positives de l'alcoolisation en cas d'exposition à un risque élevé de ré-alcoolisation . La rareté des études confirmant l'efficacité de la molécule sur des durées plus longues (= 6 mois) a limité à ce jour l'AMM en France à 3 mois et ne permet pas encore de déterminer la durée optimale théorique du traitement . La posologie recommandée est de 50 mg/J (1 cp). L'effet secondaire le plus souvent rapporté (5 à 15 % selon les études) est une nausée à l'initiation du traitement, liée à un métabolite inactif ; elle serait plus fréquente chez les femmes, les sujets jeunes et ceux consommant de faibles quantités d'alcool. L'incidence des effets secondaires serait réduite par l'introduction de la molécule à demi-dose (25 mg) les 3 premiers jours.
Résumé : Le kudzu enlève la dépendance au tabac, à l'alcool et à d'autres drogues. Permet d'arrêter la consommation de tabac, d'alcool et autres drogues
Nom : Kudzu
Nom scientifique : Pueraria lobata
Autres noms : Vigne kudzu
Description : Il s'agit d'une plante grimpante s'accrochant et
poussant partout. Elle peut atteindre plus de 300m en un an !
Habitat et culture : On la cultive aux USA.
Parties utilisées : Racine
Constituants : Isoflavones (daidzeine, daidzine, puérarine), ...
Usages : Il permet d'arrêter le tabac, l'alcool et d'autres drogues. Les dépendances diminuent et l'utilisateur se voit réduire sa consommation. Il agirait aussi sur le système nerveux central, notamment la glande pinéale ce qui expliquerait son action calmante, anti-stress, peut être antidépressive comme le millepertuis. Il a également des propriétés hépatoprotectrice.
Effets : hépatoprotecteur, antidipsotropique, calmant, anti-stress.
Préparation : Cure de désintoxication : consommer 2g par jour (infusion, gélules...)
Préparer une infusion :
Il faut environ 2-3g (1cuillerée à café) de
plante séchée pour 1 tasse d'eau.
-Faire bouillir de l'eau.
-Verser l'eau frémissante dans un récipient (comme une théière) contenant la
plante, et mettez un couvercle par dessus.
-Laisser infuser pendant 10 minutes.
-Filtrer avec une passoire et verser dans un récipient
-On peut éventuellement ajouter du sucre ou du miel avant de boire.
Posologie : Boire 3 à 4 tasses par jour
(environ 500ml)