Quand Frédéric Dard fait parler San Antonio

pour parler de Renaud

   

<<<Edition : Fleuve Noir

       Dépot légal : juin 1985

       Imprimeur : Imprimerie Bussière, Saint Amand

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date de parution :   >>>

Editeur : Fleuve Noir

Support : Poche-Ebbok



Salut, le gitan, salut le manouche...
 Salut, Renaud.

 

 



La cassette branchée par Thérésa est de Renaud.
Un super-champion. Un infini pas con. Un incontestable.
Le poète le plus poétisant de cette époque d'archimerde (sans principes).
Le prince du pavé.
La nostalgie arrivée à bon port.
Un mord-con !
La noblesse de la timidité ! Brandisseur de glaves !
Et si frileux de l'âme, je le sens bien, que je l'emmitoufle de ma tendresse !
Renaud chante le gitan, la zone, le couteau, le clébard, les lunettes retrouvées de son taulard. ..
Salut, le gitan, salut le manouche. .. Salut, Renaud.
Que les saigneurs soient loin de nous !
Trouverons-nous assez de mots pour y noyer tous les merdeux ?
Chauffe, mon petit mec, chauffe !
C'est pour la dignité que tu égosilles, et ils n'en savent rien.

San-Antonio n°121 Bacchanale chez la mère Tatzi, Editions Fleuve Noir, 1985 -

 

** Merci à  Gilles Maes et Héléna Van Der Neste  d'avoir ressorti ce texte

 

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