Le chanteur, Brassens et le procureur...

 

 

L’affaire relève à n’en pas douter de la lutte sans merci contre le terrorisme auditif et de la plus extrême urgence à sévir.

« Interpréter cette chanson devant un miroir, pourquoi pas... Devant des policiers, c'est un outrage » voilà ce que le procureur a tenu à rappeler d’une voix ferme  à l'apprenti chanteur pas au courant hélas pour lui, des subtilités de nos lois….

Dans la nuit du 24 juillet 2009, un Rennais de 27 ans avait chanté Hécatombe, de Brassens, dans laquelle il est question de « mégères gendarmicides ». Et ce, depuis la fenêtre d'un appartement de Cherbourg.

Le public ? Deux policiers qui n'ont pas apprécié.

Ivre, le fan de Brassens est interpellé.

Devant le tribunal correctionnel de Cherbourg. , il a reconnu les faits : « Mais ce n'était pas directement destiné aux policiers. » L'avocat de la défense a rejoint le procureur : « Tout le monde n'a pas le talent de Brassens. Mon client avait bu. »

Force est restée à la loi et à la justice.

Le prévenu a été condamné à un travail d'intérêt général de 40 heures. Il devra aussi verser 100 aux deux policiers.

 

Soyons prévenus, chanter chez soit oui, mais en fermant les fenêtres… puisque sur la voie publique peuvent inopinément se balader deux représentants de la farce publique à l’oreille chatouilleuse.

Comme quoi on n'est pas libre de chanter n'importe quoi chez soi. !!!

 

Bien entendu, je ne me hasarderais pas à citer le regretter Michel Audiard.

La prudence me commande de me renseigner sur la jurisprudence en matière de citations pertinentes... ou pas

En revanche,  je me permets de suggérer à notre fan de Brassens de ne pas aller "Au Marché de Brive la Gaillarde" 

 

Merci, monsieur Brassens même mort vous continuez de foutre la merde !
 

 Texte original  La Tête au  Carhaix

Brassens