PARCE QUE CE SONT

MES "JOURNALEUSES  ATTITREES "

 

EVRY sur VRAI

par Geenpuce, Korrigan et  allexel Fanfan

 

1 octobre 2016

 

 

 

 

 

CA c'est KORRIGAN !

Evry, 1er Octobre 2916

Le 1er octobre 1946, c’était ma première rentrée scolaire, le 1er octobre 2016, c’était la première du retour de Renaud. Purée, ça ne me rajeunit pas tout ça.

Bon, direction Evry, ça roule pas mal, et quelques giboulées plus loin, un panneau Evry centre, puis Centre Commercial, on y est presque. D’abord, trouver la salle, bien sûr à l’autre bout du centre commercial, un peu de marche à pieds histoire de se dégourdir les jambes en descendant de voiture. Là, à gauche de la porte, une file d’attente « GRADINS », une dizaine de fans, T-shirt et bandana, et parmi eux : notre copain Artur. Avec lui, on est certains que l’attente sera moins longue.

Dommage, les « FOSSE » attendent à l’extérieur, pas facile d’aller discuter, ou alors, faut aimer la course à pieds. C’est comme ça que notre rendez-vous avec Ze Bestiole a foiré !
On passe le temps comme on peut, on papote tranquillou avec les voisins, on compare les T-shirts. Tiens voilà monamipierrot, 4 bises par-dessus la barrière et il file prendre sa place dans la fille qui s’allonge.

18 heures 30, après la fouille règlementaire mais pas aussi stricte que ce qui avait été annoncé, ouverture des portes, la salle est à nous.
Passage obligé devant la boutique, achats divers et variés, et, OUF, on peut s’asseoir, et regarder la fosse se remplir ; tiens y a untel, oh t’as vu la nana là-bas, on dirait  …. et puis une première partie (on nous avait pourtant annoncé : pas de première partie, enfin, bref) qui ne me passionne qu’à moitié, mais il en faut pour tous les goûts.

Et puis enfin, c’est l’heure H.

Je ne vous donne pas la set-liste, vous l’avez tous. Je ne vous donne pas de photos, vous en avez de plus chouettes, que mon téléphone n’aurait jamais pu réaliser.
Chuuuuttttttt, ça commence ! enfin, chut, c’est vite dit !

Renaud attaque, la salle suit, les applaudissements fusent, ça marrrrche !  Enfin, non, tout ne marche pas, mon briquet par exemple refuse de s’allumer, c’est malin, un briquet neuf !
Euh, je ne vous ai pas parlé des décors, vous avez vu les décors sur les photos ? Moi, j’ai bien aimé, c’est nouveau, ça change.

Mais le temps passe très vite, toujours trop vite lorsque l’on est en bonne compagnie, les chansons s’enchainent, nouvelles, anciennes en un agréable mélange que déjà les musiciens posent guitares et autres instruments, toute l’équipe salue …. Ah non, pas déjà ! quelques spectateurs se lèvent et s’en vont, ne savent-ils pas que c’est un faux départ ?  comme d’hab. après quelques minutes pour faire durer le suspens, tout le monde revient à son poste, ouf !


Quelques titres plus tard, cette fois, il faut bien se rendre à l’évidence, le concert se termine, la fête est finie ….. mais pas de panique Renaud, on revenira !

 



et celui-là GREENPUCE


LE RETOUR DU FRANGIN A NOUS QU’ON AIME
Par Greenpuce, le 2 octobre 2016


Pratiquement 9 ans jour pour jour après le mythique concert de la Cigale, ce samedi 1er octobre 2016 marquait pour nous tous, le retour de Renaud sur scène.
Centre Commercial d’Evry 2, un samedi après-midi …

1er indice d’un bonheur annoncé : au milieu des familles en plein ravitaillement hebdomadaire, on aperçoit ici et là des jeunes, des moins jeunes et des p’tits gosses arborant joyeusement le célèbre bandana rouge.
C’est bon signe : nous sommes bien au bon endroit pour ces retrouvailles tant attendues.
Le temps de traverser le labyrinthe du centre commercial et nous voilà devant l’entrée de la salle « Les Arènes de l’Agora ».

Le concert est à 20 heures, mais lorsque nous arrivons à 15h30 , il y a déjà beaucoup de monde patientant dans les barrières.

Quel bonheur de retrouver les vieux fans, les vrais de vrai, fidèles parmi les fidèles, toujours là depuis la nuit des temps !

L’accueil vraiment chaleureux de notre irremplaçable Artur, les mots supers gentils d’Alexel Fanfan toujours aussi sympa, et puis Franck, et puis Nicolas et puis Ze Bestiole, et puis Monamipierrot, et tous ceux que j’oublie (excusez moi les potos).

A 18 heures, le Service de la Sécurité arrive et tout s’organise alors tranquillement avec le sourire : la fouille des sacs, le passage de chacun au détecteur, …
Les personnes à mobilité réduite se voient aussitôt proposer des chaises pour ne pas continuer à attendre debout et entreront les premières, calmement, dans la salle.
Bravo aux vigiles pour leur grande humanité !

A 20h05, Renaud entre sur scène, et entame son spectacle par « Toujours debout », accompagné par ses 6 musiciens.

Je n’ai pas pris de notes pendant ces 2h30, ni de photos, ni rien du tout, afin de profiter vraiment, à 100%, du concert. Mais de tête, parmi les très nombreuses chansons que nous a offertes Renaud, je peux vous citer, pêle-mêle :

 

 Toujours debout
- En cloque
- Héloïse
- J’ai embrassé un flic
- Les mots
- 500 connards …
- Cheveu blanc
- Baltique
- Morts les enfants
- La vie est moche …
- Son bleu
- La médaille
- Marchands de cailloux
- La ballade nord-irlandaise
- Rouge sang
- Mistral gagnant
- Morgane de toi
- A la téloche

-- Hyper casher
- Ta batterie
- La pêche à la ligne
- Manu
- Dylan
- Caravane maboul
- Pochtron
- Mon anniv.
- Dès que le vent soufflera
  plus, les quelques titres de pot pourri
           (toujours dans le désordre) :
- Laisse béton
- Hexagone
- La mère à Titi
- Dans mon HLM
- Chanson pour Pierrot
- Miss Maggie

                (et j’en oublie forcément)

 

A mes yeux, ce qui a caractérisé, en premier lieu, le concert d’Evry, par rapport à tous les précédents, c’est le décor.

Cette fois, pas de bons gros décors bien costauds construits sur scène, comme au Zénith 84, 86, 2002-2003, ou comme à Bercy en 2007, mais des projections vidéos en 3D adaptées à l’atmosphère de chaque chanson : une magnifique vue animée de Venise pour « Héloïse », une immense bibliothèque ancienne pour « Les mots », l’océan à perte de vue pour « Dès que le vent soufflera », la statue du Maréchal Ney, à côté de la Close, pour « la Médaille », un beau carrousel pour « Mistral gagnant », …

Carrément magiques ces vidéos, merci Renaud !

Par contre, pas de projections en arrière plan pendant « La ballade bord-irlandaise ». J’étais un petit peu déçue, les paysages de l’Irlande sont tellement jolis.
Ben, c’est pas grave, à ce stade du concert, j’en ai tellement pris plein les mirettes pendant la plupart des autres titres …

Après l’originalité des somptueux décors, pour moi, la seconde caractéristique de ce premier concert du Phénix tour est l’incroyable communion du Frangin avec la salle.

A deux reprises au cours de la soirée, Renaud est interrompu par le public.
Au début, dans un élan spontané, toute la salle entame un « merci Renaud, merci Renaud, merci ! … merci Renaud, merci Renaud, merci !». On se serait cru à La Cigale. Touché en plein cœur, le Frangin !
Un peu plus tard, alors que depuis le début du concert, des ballons rouges en forme de cœur volent de spectateur en spectateur face à la scène, d’un coup, quelqu’un s’écrit « Renaud on t’aime !», à quoi il répond qu’il nous aime tout autant. Tonnerre d’applaudissements !

La complicité du Frangin avec son public a toujours été la marque de fabrique de Renaud, mais à Evry c’était encore plus intense, comme si le public venu assister à cette première était, d’emblée, tout acquis à sa cause.

Pour finir, je voudrais juste vous transmettre le plaisir que j’ai ressenti à revoir les vieux fans, compagnons de route de tant de concerts, à replonger dans l’ambiance chaleureuse de la salle, à réentendre toutes ces chansons qui ont marqué ma vie depuis 40 ans … en un mot, j’ai été la plus heureuse des Greenpuce à retrouver Renaud, le seul, l’unique, le vrai : notre Frangin !!!

 

Enfin celui d'Alexel Fanfan

 

 Exercice de style… Difficile… Futile….Fût-il…
Oui, IL fut. Hier, 1er octobre 2016.
Et il sera. Éternellement. Epicétou.

RENAUD, je l’ai dans la peau depuis 1975, dès l’âge de huit ans. J’en ai vu des tonnes de concerts mais celui de ce soir a comme un goût de revanche, un goût de miel…. Neuf ans d’attente depuis ce fameux concert inoubliable de la Cigale. Patience, Alexel, ton cadeau si précieux, arrive.

Il est 9h. Je me lève dans mon petit pavillon de banlieue . Ça y est c’est enfin le grand jour… Celui de mes retrouvailles ,de nos retrouvailles avec toi mon frangin Renaud !
J’avais dit à mes amis Renaudiens que je serai à l’Agora d’Évry vers midi.
Mais… regardant l’heure, impossible de rester chez moi plus longtemps. Je prends ma voiture et rejoint Évry en 20 minutes. Il y a déjà six personnes devant moi. On fait connaissance, on se découvre à travers toi, l’Idole.
D’autres arrivent au fur et à mesure et se joignent à nous . On se parle comme si on se connaissait mais c’est un sentiment normal, on partage notre tendresse pour le même homme … C’est une grande famille d’écorchés-vif et de sensibles, les Zamimours de Ren !

Le temps passe mais rien ne presse.

On fredonne puis on chante, on échange, on écoute, on s’écoute, on t’espère…. Encore quelques heures. La presse vient nous rejoindre, sourire aux lèvres et interviewe quelques-uns d’entre nous.
Le message? toujours le même mais peut il en être autrement ?
 » RENAUD , on t’aime. »
Il est 18 h, la file d’attente des gradins s’allonge. La nôtre, pour la fosse, est unie. Solidaire .
La pression monte, je n’en peux plus… Sa foule sentimentale à lui, trépigne.
Les portes s’ouvrent : on s’élance pour être près de lui, pour le voir, le soutenir, le porter si besoin est ! On est heureux comme des gosses, tous souriants .
Neuf ans d’attente…. Mais là, on touche le bonheur du doigt !
Notre phénix se présente, magnifique, debout, vibrant.
Et nous, tout petits face au bonhomme (bisous, Bénito !), on lui envoie des tonnes d’amour à travers nos cris, notre joie, nos applaudissements, nos larmes parfois…Nous aussi, on veut faire du bruit.
Inimaginable. Incroyable.
Je ne reviendrai pas sur la voix, vous le savez tous.
RENAUD ne chante pas juste il chante VRAI.
Bordel, faudra l’dire combien de fois !!!

Pendant 2h30, 150 minutes, c’est une totale communion.
Les petits ballons rouges qu’on a gonflés, s’envolent , tandis que nos cœurs gonflés d’amour pour toi explosent ! L’apothéose.

Tu nous quittes, certainement épuisé, mais j’en suis sûre, heureux.
Tu sais qu’on est là, tu l’as toujours su d’ailleurs, mais nous, tes enfants savons que tu ne sais pas à quel point on a besoin de toi !

MERCI infiniment, frangin de cœur… ton retour est gagnant.  Jeu, set et match.


 

Renaud