Sur une idée de Jean-Paul Kopp
" Pour les 75 ans de la Libération de Marseille je vous propose un thread sur les rues qui portent le nom de résistants parfois fort jeunes qui sont tombés lors de ces combats (Août 1944). " J.P K
....et la collaboration de Max Jeanselme
Ils sont morts pour libérer Marseille en ce mois d'Août 1944 Les résistants Marseillais qui ont donné leur nom à nos rues. Moi, je leur offre ce jardin !
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Sébastien Casanova né à Marseille le 19/09/1926. Mécanicien-ajusteur. Il est tué à 17 ans, rue Marengo, alors qu'il participe aux combats pour la Libération de Marseille le 25 août 1944. [Impasse Sébastien Casanova 6e ]
Lucien Bagnasco né à Marseille le 21 janvier 1911. Résistant, mort au cours des combats pour la Libération de Marseille , le 25 août 1944. [Bd Lucien Bagnasco, 8e]
Yves Dollo né à Marseille le 21/01/1922. Employé au journal "Radical", membres des FTPF, il est tué au cours des combats pour laLibération de Marseille le 25 août 1944 à 22 ans. [Chemin Yves Dollo, 7e]
Joël Recher né à Etapes (Pas de Calais) le 2/01/1924. Etudiant, il participe à la Libération de Marseille. Il est tué à 20 ans, le 25 août 1944 rue du Fort, rue qui depuis porte son nom. [Rue Joël Recher, 7e]
Mathieu Stilatti né le 9/10/1924. Il participe à la Libération de Marseilli quand le 25 août 1944, il est pris sous le feu de l'ennemi. Blessé au ventre, il décède à 19 ans à l'hôpital Michel Lévy. [Rue Mathieu Stilatti 3e]
Jean de Bénédetti, Résistant de 18 ans dans les FUJP, apportait des directives aux FFI de Vaufrèges quand il est tué avec deux de ses camarades le 25 août 1944 pour la Libération de Marseille [Rue de Bénédetti 8e]
Antoine Donaz né le 17 décembre 1908 à Marseille. FTPF, il participe activement à la Libération de Marseille. Tué le 24 août 1944 à l'angle du Bd de la Madeleine et de la Rue St-Savournin. [Tr. Antoine Donaz 15e]
Roger Brun né à Marseille le 16 janvier 1914. Gardien de la Paix groupe cycliste. Tué au cours des combats pour la Libération de Marseille le 24 août 1944.
Charles Moretti né le 12 septembre 1902 à Campi (Corse). Employé
municipal. Résistant, il est pris comme otage par les Allemands lors des
combats pour la Libération de Marseille.
Tué et brûlé au camp du Canet, le 24 août 1944. [Bd Charles Moretti 14e]
Fernand Bonnefoy né le 22/08/1907 à Marseille. Cheminot aux Ateliers de la Capelette, il est tué avec trois de ses camarades le 24 août 1944, boulevard de Paris, lors des combats pour la Libération de Marseille [Bd Fernand Bonnefoy 10e ]
Michel Merino né le 18 avril 1918. Soldat FFI.
Lors de la Kibération de Marseille,
appelé en renfort à St-Loup, sa voiture drapeau français au vent est
prise sous le feu de la Wehrmacht. Il est tué le 24 août 1944 à 26 ans
avec ses camarades. [Rue Michel Merino, 5e]
Antoine Pons né le 21 janvier 1924 à Marseille. Sergent FFI. Lors des combats pour la Libération de Marseille, il est tué à 20 ans sur le Boulevard Michelet, le 23 août 1944 [Rue Antoine Pons, 4e]
Yves Bourde né à Marseille en 1896. Professeur de Médecine, Croix de guerre 14-18. Entre dans la Résistance en 1943. Lors de la Libération de Marseille, il est grièvement touché à la tête en portant secours aux blessés le 23 août 1944. Il succombera à ses blessures en 1945
Antoine Del Bello né en Italie en 1919. Orphelin adopté par la famille Mascolo.
Membre des Milices Socialistes et FTPF. Le 23 août 1944, il participe à
l'attaque d'un convoi à Pont-de-Vivaux. Se portant seul devant des chars
allemands, il est abattu.
Jean Baptiste Ivaldi né à Marseille le 14 novembre 1902. Ajusteur-mécanicien. Il prend part aux combats de la Libération de Marseille. Blessé, il est transporté à l'hôtel Noailles sur la Canebière où il décède le 23 août 1944 à 19h.[Bd Jean-Baptiste Ivaldi, 4e]
Pierre Leca est né à Calenzana en Corse le 1er juillet 1897. Préposé des
Douanes, militant de la SFIO, il est tué lors des combats pour la Libération
de Marseille
le 21 août 1944. [Rue Pierre Leca 3e]
Jean Eugene Cabassud né le 17/03/1899 à Grans (13). Employé aux ateliers de
la Capelette. Communiste et caporal FTP, il participe à la prise de la
Préfecture le 21 août. Tué en mission par la batterie du Racati, 3 jours
plus tard
[Bd Cabassud, 10e]
Antoine Ré est né le 23 novembre 1892 à Passana
(Italie). Engagé dans les FFI lors des combats pour la
Libération de Marseille , il est grièvement blessé et décède à
l'hôpital de La Conception le 21 août 1944 [Rue Antoine Ré, 10e]
Louis Rege est né à Marseille le 7 juin 1917.
Employé, résistant FTPF. Il est tué en mission dans le quartier de
Mazargues le 21 août 1944. [Rue Louis Rege, 8e]
Dans la journée du 21 août 1944, plusieurs barricades sont dressées dans les rues de Marseille. A Notre-Dame du Mont (6e) une plaque commémorative rappelle l'engagement des résistants FTPF et les noms de ceux qui seront tués au cours des jours suivants.
Charles Kaddouz est né le 24 mai 1918 à Marseille. Résistant FFI, blessé à
Bois Luzy lors des combats pour la Libération de Marseille ,
il décède à l'hôpital de Montolivet le 21 août 1944.
#75ans
#2GM
[Rue Charles Kaddouz 12e]
Yves Chapuis est né à Marseille le 8/09/1925. Abandonnant ses études, il
rejoint les FFI à 19 ans. Il est tué le 21 août 1944 sur une barricade
devant le Palais Longchamp qui bloque la route aux renforts allemands
[Rue Yves Chapuis, 4e]
Le 21 août 1944, les frères Freschi, Antoine et Marcel (25 et 21 ans) armés d'un fusil mitrailleur, affrontent des troupes allemandes du haut du pont de chemin de fer de l'Avenue des Chartreux. Ils seront tués tous les deux [Allée des 2 frères Freschi, 4e]
Roger Chieusse est propriétaire d'un bar à l'Estaque dans la rue qui porte aujourd'hui son nom. Il cachait 2 soldats Polonais évadés de la Wehrmacht. Cerné par les allemands, il prend la fuite par les toits et fait une chute mortelle le 21 août 1944
Jean-Jacques Charley est né le 25 août 1920. Il est tué le 21 août 1944 lors de l'attaque du Parc Chanot pour la Libération de Marseille . Il est l'oncle de Christophe Dechavanne [Rue J-J. Charley 8e]
Il ya 75 ans jour pour jour Alphonse SOLEIROL tombé pour la Libération de Marseille dans le quartier de la Millière, le boulevard où il est tombé porte désormais son nom...
Louis Frangin est né le 24 mars 1925 à Marseille. Élève du lycée Thiers où
il terminait sa philosophie, il participe aux combats pour la Libération de
Marseille .
Il est tué à 19 ans devant la Préfecture, le 21 août 1944. [Bd Louis Frangin
5e]
François Barbini, né le 3/04/1909 à Marseille. Maçon à la Belle de Mai. Communiste et résistant FFI, combattant les allemands armé d'un 6/35, il est tué le 21 août 1944 d'une rafale de mitrailleuse rue Joubin face à la raffinerie de sucre Saint Louis. [Rue François Barbini, 3e Marseille]
Fénélon est né en 1911 à Chisa (Corse). Inspecteur d'hygiène à la Ville de Marseille. Grièvement blessé lors des combats pour la Libération de Marseille le 22 août 1944, il décédera le 2 septembre [Rue Fénélon et Robert Guidicelli, 7e ]
Son frère Robert Guidicelli, dit "Colonel Germain", communiste et résistant FTPF est grièvement blessé à Lyon le 9 août. Arrêté et torturé pendant quatre jours, il ne parle pas. Son corps est retrouvé 21 rue Bonnel à Lyon. Il repose dans le tombeau familial en Corse à Chisa.
Le 23 août 1944, Julien RANCUREL était fusillé par les Allemands derrière les murs du Château de Saint Marcel dans le 11ème
Nous sommes le 21 août 1944. Des centaines d'algériens vont arriver à Marseille par la route d'Aubagne. Ils seront bientôt accueillis comme des libérateurs.
Groupement | des Tirailleurs | Marocains |
Trois Groupements de Tabors Marocains (GTM) ont participé à la Libération de Marseille. Chaque GTM (régiment) était composé de tabors (bataillons) et de goums (compagnies). Leurs rapidité d'action et leur courage seront déterminants dans les combats qui vont débuter dès le 21 août
Le 23 août 1944, le ler Groupement de Tabors Marocains vient à bout des résistances allemandes de Cadolive et fait 300 prisonniers, le 2° GTM s'empare du camp de Carpiagne, le 3e GTM poursuit le nettoyage de la région de Cassis
Le 24 août 1944, le 1er Groupement de Tabors Marocains continue son avance au nord-ouest de Marseille et atteint La Gavotte, Foresta et le château de la Nerthe où il se heurte à de puissantes organisations défensives ennemies.
Le 24 août 1944, le 10e Tabor du 3e GTM descendant la Gineste arrive à Vaufrèges. Lucie Robin, résistante FFI, court pour les prévenir du danger. Elle est tuée par un tir de mortier venant des positions ennemies de Luminy. Sa fille est grièvement blessée
Après un engagement sévère, le 2° GTM renforcé par les mortiers s'empare du château de Forbin, atteint St-Loup et nettoie le massif de La Gineste. Le 3e GTM progresse vers le Redon où il obtient, avec l'appui des FFI, la reddition de 500 Allemands.
Le 25 août 1944, le 2° GTM réussit à capturer au bunker Von Hanstein (St-Tronc) le général Boie, commandant territorial de Marseille, 3 colonels et 1300 hommes. D'autres Tabors atteignent le parc Borely, Pointe-Rouge, Montredon et Vieille-Chapelle
Le 25 août 1944, les 1er et 2em compagnie du 7em régiment de tirailleurs Algériens ont délivré la basilique Notre Dame de La Garde avec l'appui des chars du 2em régiment de cuirassiers, ce jour là le char Jeanne d'Arc est touché au pied de la basilique.Les 3 membres d'équipage du Jeanne d'Arc le maréchal des logis KECK André, le1er classe GUILLOT Roger et le 2em classe CLEMENT Maurice tomberont pour la Libération de Marseille .
26 août 1944, dans le nord de Marseille, le 1e GTM subit de lourdes pertes sur le plateau de Tante Rose. Des tranchées ennemies part un feu d’enfer. Dans le village, des grenades à manche sont lancées par paquets. Elles sont expédiées des toits, des fenêtres, par-dessus les murs. Le capitaine De Boisanger, suivi de son ordonnance, se porte en avant : tous deux sont immédiatement abattus ; 4 goumiers veulent secourir leur officier, ils sont successivement blessés. L'ordre est donné de se replier. L'attaque reprendra le lendemain avec l'appui de blindés
Du côté du 2e GTM, le 1e Tabor est chargé de nettoyer la Corniche jusqu'à Endoume et Malmousque en commençant par le Château Talabot au Roucas-Blanc. Au cours de la reconnaissance, le capitaine de Mareuil, est grièvement blessé. Le Tabor enlève la position et fait 150 prisonniers
Jusqu'à la tombée de la nuit, les goumiers mènent un combat de rue dans les ruelles du Vallon de I'Oriol et d'Endoume, où de petits îlots allemands s'acharnent à combattre. Le 60e Goum ne peut cependant pas entamer la position de Malmousque qui résistera-jusqu'à la capitulation
Du côté du 3e GTM,la garnison du château de Montredon, finit par se rendre. Le 17e Tabor fait prisonnier 138 soldats et 49 marins. À la suite, 388 allemands et 48 italiens occupant les PA du faubourg de Montredon, du Mont-Rose et la batterie de I'Escalette se rendent au 10e Tabor
Arnaud Gèze, né le 9 mai 1913 à Toulouse et décédé le 25 août 1944 lors de la Libération de Marseille, est un capitaine d'artillerie mort pour la France lors de la progression du 7e régiment des Tirailleurs algériens. Il reçoit la Légion d'honneur à titre posthume et la municipalité de Marseille donne son nom à un boulevard et à une station de métro .
Place Castellane
Plaques portant le nom de Résistants morts lors de la Libération de Marseille
Francis Aicard est né le 8 octobre 1912 à Marseille. Membre des FTP et des milices patriotiques, il est tué par l'explosion d'un obus qui frappe le siège du journal La Marseillaise alors qu'il monte la garde à l'extérieur, ce même jour le 24 août 1944.
Plaques portant le nom de Résistants morts lors de la Libération de Marseille
Le 24 août 1944, le 10e Tabor du 3e GTM descendant la Gineste arrive à Vaufrèges. Lucie Robin, résistante FFI, court pour les prévenir du danger. Elle est tuée par un tir de mortier venant des positions ennemies de Luminy. Sa fille est grièvement blessée
Plaques portant le nom de Résistants morts lors de la Libération de Marseille
Noel Coll: Pas d'autres indications
Plaques portant le nom de Résistant s morts pendant la Liberation de Marseille
Il y a 75 ans, le 27 août 1944, la résistante FTP-MOI Mala Kriegel tombait dans une embuscade allemande sur le Bd Oddo, alors qu'elle distribuaiLa Marseillaise dans les quartiers Nord de Marseille. Elle fut inhumée au cimetière St Pierre de Marseille avec d'autres résistantset baptisée le " Jardin du Souvenir". Au fil du temps, ce carré s'est transformé en friche à tel point qu'il est impossible de localiser le lieu exact où repose les corps. (Une honte! NdA)