Mais faites gaffe, il a retrouvé... son bus !

Pas ses passagers !

Photo fréderic  Fruchart

 

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Désagréable aventure que celle vécue par une vingtaine de personnes, au sortir du concert de Renaud, le 7 décembre dernier, au Zénith de Nancy.

« Quelle ne fut pas notre surprise d’arriver sur le parking sans trouver aucun bus, alors que le réseau Stan avait affrété deux bus pour l’occasion. Nous étions arrivés au Zénith dans l’un d’eux », témoigne Corinne Fournier, dont la colère n’est pas retombée, un mois et demi après.

Un des spectateurs sorti du Zénith quelques instants plus tôt a raconté avoir couru après les deux bus qu’il voyait s’en aller. En vain.

« Il nous a dit que les bus étaient partis à vide, devant lui, et que les chauffeurs ne s’étaient pas arrêtés malgré les signes qu’il leur faisait », poursuit Corinne Fournier, qui est restée sur place avec son mari, par moins quatre degrés, dans l’espoir de voir arriver un autre véhicule de transport en commun.

A vide, ou pas à vide ? Deux versions...

Chez Transdev, gestionnaire du réseau Stan, Jérôme Léger explique que « les rappels de l’artiste ont entraîné un décalage de la fin du concert de plusieurs dizaines de minutes. Du fait de ce décalage de l’heure de fin, certains spectateurs ont préféré quitter la salle pour rejoindre leur bus, et d’autres ont normalement assisté aux derniers rappels. Ayant accueilli quelques usagers et n’ayant pas connaissance d’une prolongation du spectacle, les deux conducteurs, qui n’étaient pas ceux de l’aller, ont finalement quitté le Zénith ».

La version de Transdev est contredite par plusieurs personnes, qui assurent avoir vu les bus partir à vide. Quoi qu’il en soit, une vingtaine de personnes s’est retrouvée en carafe, dans la nuit et le froid, pendant que les voitures particulières quittaient en nombre le parking, sur deux files de circulation. Empêchant toute entrée de véhicules sur le site !

« Des dédommagements sont encore en cours »

« Nous avons appelé des taxis qui ont eu énormément de mal à venir nous chercher, tellement les sorties étaient bouchées. Nous avons finalement quitté les lieux aux alentours de 23 h 55. Nous étions absolument frigorifiés ! Mais une facture de taxi de 34,50 € nous a rapidement réchauffés… », poursuit Corinne Fournier, relativement amère, car plusieurs courriers de protestation adressés à Transdev n’ont trouvé d’autre réponse qu’un accusé de réception disant que sa demande était « en cours de traitement ».

Pour Transdev, « les demandes de dédommagement ont normalement été acceptées sur présentation des justificatifs du concert et du titre aller. Certains de ces dédommagements sont encore en cours », annonce Jérôme Léger.

« En ce qui concerne Mme Fournier, sa demande était particulière, dans le sens où il s’agit d’un dédommagement pour un voyage en taxi que nous acceptons du fait des justificatifs fournis », conclut aujourd’hui le responsable de Transdev.

Un mois et demi après…

Philippe MERCIER

 

  Renaud