Merci Romain Dudek pour le vibrant hommage
à
découvrir page qu'il
faut être sot(te)
pour ne pas percevoir comme une véritable déclaration d’amour à Renaud
(et *à la Renaud*, qui plus est !)
que nous sommes beaucoup, c'est sûr, à avoir eu envie d’écrire et de
chanter.
Pris entre deux feux, ceux de l’affection et ceux de la déchirure, les
mots sont difficiles à trouver pour exprimer, sans blesser, une vérité
vraiment pas bonne à dire ! Mais bon, les faits et l’efet sont là !
"Grand Corps
Malade" nous a d’abord infligé le supplice
(du 'Pâle'!) de
la "Petite Voix Moribonde" d'un Renaud quasiment aphone dont la mise sur
« Batterie » élec-trop-choqua toutes celles et ceux qui ont tant aimé le
chanteur gouailleur du temps de sa splendeur.
Franchement, le seul point positif de
Ta
batterie est de condamner
efficacement la Tabagie, par voie, et voix, de
Renaud-pharyngite,
on ne peut plus explicite !
Puis ce fut au tour du titre «
Toujours debout » avec une "performance
vocale" beaucoup plus audible, cette fois, grâce à la magie du logiciel
Mélodyne ou
Auto-Tune
(correcteurs de voix et de fausses notes),
qui nous asséna une deuxième mandale en pleine poire ! Un bourre-pif
encore plus cinglant que le 1er car le texte est censé être plus
travaillé, percutant et affûté (???) alors qu'il nous impose l'épreuve
d'une écriture faiblarde et bavarde, déchargée à la plume de plomb,
échouée sur le grave, le lourdingue et le facile, vidée de son style
ancien, sans lien avec une quelconque époque Renaissance, plutôt
Déchéance, tendance Redondance et Maugréance ! Expression d'une plume
encrée dans de l’eau croupie, accroupie, rampante, insipide et vaseuse,
à mille lieues de ce qui se situait jadis à la hauteur de l’auteur, sur
les riches rives de l'acte Majeur !
Sous le choc de ce « Toujours debout » de boue, il a fallu «
impérativement s’asseoir » ! Ce titre nous a mis sur le cul mais pas de
la même manière que nombre d'énamouré(e)s
aveuglé(e)s par
leur seul désir de voir le Phoenix renaître de ses cendres ! Hélas, le
Fennec renardier n’est pas rené !
Le plus dur étant de subir, sans rien dire, les flots d’éloges
submergeant les ondes, au mépris d’un mec qui mérite le respect,
c’est-à-dire qu’on lui dise la vérité ! Car, pire encore que ce retour
raté de la chetron sauvage, plus proche de celui du pochtron ravagé
(qui lui inspira le seul trait d'autodérision du
morceau, à prendre pour ce qu'il vaut : le jet de première bière de la
part de celui qui n'a jamais titubé ! LOL),
il y a tous ces témoignages béats, gorgés d'une émotion dégoulinante de
compassion ou d'extase maladive et très 'pathos-gênante', qui
éclaboussent et salissent le bonhomme au lieu de l'honorer !
Un bonhomme qui, souvenez-vous, ne se gênait pas pour sortir sa
talen'tueuse griffe et égratigner celles et ceux qu'il jugeait bon de
marquer au sceau de sa révolte sincère ! Un bonhomme qui dégainait plus
vite que son ombre et plus fort que leur nombre (exemple : 500 Connards Sur la Ligne De Départ)
sur tous les blaireaux adeptes du lèche-pompes, de l'hypocrisie, de la
bêtise... ou des sports mécaniques ! ;-) Que
penserait le *Renaud des années 80-90* de tous ces pourlécheurs de
santiags qui engluent *Fesses-Broute*, *Slurpter* et le reste, dans leur
mélasse bas de gamme, produit de grande consommation ?
Oui. On se demande ce que penserait le *Renaud des années 80-90* de ces
fervents défenseurs d’icône intouchable qui s'abreuvent de sanglots
étranglés pour sustenter leur fantasme ?
Laisse béton, c'est bidon !
Bref, pour l'instant, l’élève Renaud doit faire ses preuves ! Les textes
des 2 titres sortis avoisinent plus le zéro pointé que la moyenne ! Il
semble que ni Docteur Renaud, ni Mister Renard, n’excelle plus dans
l’art-caustique, seulement dans l’encaustique !
Nous lançons donc notre message d’alerte : « chef d’œuvre en péril
nécessite un époussetage de toute urgence pour en raviver l’éclat, le
mordant, tout ce qui illustrait son illustre lustre, datant d'il y a
plusieurs lustres ! Personnellement, nous espérons de tout coeur qu’un
miracle va se produire avec les autres chansons de l’album !
Sinon, ce n'est pas grave ! La pétanque, c'est très bien aussi comme
activité, qui délivre un message très simple à faire passer : "toujours
s'approcher au plus près du cochonnet !"
Après avoir lever notre verve à ta santé, Renaud, nous allons conclure
avec Romain : "Fais-nous signe, vieux saligaud, le jour où t’auras
r’trouvé ton stylo !"
- Et pis c'est tout !
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