".....Juste une chose.. sur MAAH, pourquoi ne parles tu pas du baclofene (Lioresal)... (F...)" .... Ben parce qu'en 2000, au moment de ma cure , on n'en parlait pas encore ! Alors, pour combler cette lacune, je me servirais d'un article de l'encyclopédie Wikipédia .
Le Bacloféne (Lioresal) a été testé dès le début des années 1990. Il a ensuite de nouveau été testé à la fin des années 1990à de petites doses avec, comme résultat prometteur, une réduction de l'envie de boire.
Olivier Ameisen, teste de fortes doses sur lui-même et publie sa propre expérience et sa découverte en 2004. Il appelle à des essais cliniques concernant de fortes doses . Mais puisque aucun ne se prépare, il publie en octobre 2008 un livre à destination du grand public, Le dernier verre 20 qui a fait réagir la Société Française d'Alcoologie qui reste très critique sur une utilisation systématique du Baclofène à doses importantes sans essais complémentaires. Son livre est publié peu après aux États-Unis et en Grande-Bretagne, sous le titre « The End Of My Addiction », soulevant une controverse initiale identique.
Le 9 mars 2009, la revue médicale "Alcohol and Alcoholism" publie une critique très favorable du livre du docteur Ameisen : "The End of My Addiction. How One Man Cured Himself of Alcoholism.". Le Dr McIntosh du NHS (National Health Services, Institut National de la Santé) conclut que: "la vision d' Alcohol and Alcoholism" d'avoir publié l'article original du Dr Ameisen devrait être célébrée" et en conclusion: "Le dernier verre" doit être recommandé.
La littérature médicale qui y est présentée est amplement suffisante pour fortement recommander le baclofène pour les patients qui ne répondent pas aux traitements conventionnels" . Dans un geste inhabituel, le Dr Jonathan Chick, rédacteur en chef de la revue "Alcohol and Alcohlism" est sorti de la réserve qui accompagne son poste pour soutenir publiquement la découverte d'Ameisen dans la presse grand public: "Nous sommes fortement convaincus que le baclofène peut corriger le processus addictif dans les cellules... Il semble qu'il n'y a pas d'effet secondaires dangereux." (Daily Mail, 23 Février 2009 et "The big issue", 16 Avril 2009)
Au plan Universitaire, la découverte d 'Ameisen a été couronnée par sa nomination comme Professeur visitant de Médecine à l'Université de l'Etat de New York en 2008. Le cours magistral qu'il donne en médecine et en psychiatrie depuis 2009: "Addiction: a cure at last" ("Addiction: une guérison, finalement") à l'invitation des Universités Harvard, Columbia, New York University, State University of New York etc et en Allemagne à l'hôpital Charité de Humboldt University ont été si favorablement accueillies que certaines de ces universités lui ont demandé d'établir un protocole pour des essais cliniques qui sont en train de débuter et que les médecins ont commencé d'y traiter des patients.
Le Professeur de psychiatrie et de neurosciences Fred Levin, de Northwestern university a Chicago a annoncé publiquement en Juillet 2009 sur les ondes de la radio "Brainfood from the Heartland The Louie b. Free Radio Show", la guérison en l'espace de quelques jours à quelques semaines de 16 sur 16 de ses patients par le baclofène à hautes doses (alcooliques, mais aussi cocaïnomanes, fumeurs de cigarettes et boulimiques) avec désormais plus de neuf mois de recul. Il décrit sa réticence à parler de 100% de cas de guérison en Médecine, mais explique qu'il ne peut pas non plus fausser les données. Il déclare ne jamais rien vu d'aussi extraordinaire dans sa carrière médicale.
En juillet 2009 , la presse fait état d'expériences non publiées par de nombreux médecins (généralistes ou hospitaliers), sur des dizaines de patients avec des résultats très encourageants. L'article parle également de nombreux témoignages individuels sous formes de forum internet. Les malades ayant suivi le protocole décrit dans le livre du docteur Ameisen décrivent, dans leurs témoignages, une notion inédite en alcoologie, celle "d'indifférence à l'alcool". Ils se disent capables de consommer occasionnellement un verre d'alcool sans retomber dans une consommation compulsive. Au-delà de la quantité d'alcool consommée c'est la sensation de dépendance à l'alcool qui semble être atténuée par le médicament. Les témoignages révèlent également que la plupart des malades alcooliques qui ont fait des cures "à l'ancienne" en sont ressortis avec l'habitude de consommer des benzodiazépines et notamment du diazépam (Valium®) alors que celui-ci entraine une dépendance très élevée s'il est utilisé plus de quinze jours en continu. L'usage chronique de benzodiazépines (tranquillisants, somnifères) est une pratique connue pour entraîner des effets secondaires graves[24] [25]. Les malades alcooliques abstinents se voient très souvent prescrire des benzodiazépines de façon chronique médicaments dont les effets recherchés sont les mêmes qu'avec l'alcool (diminution de l'anxiété et facilitation de l'endormissement). Le médecin prescripteur de ces médicaments ne fait alors que répondre à la demande insistante et répétée du malade lui-même. Il est à noter que l'utilisation de baclofène à haute dose n'est pas dénuée d'effets secondaires plus ou moins importants selon les individus et la consommation, ou non, d'alcool pendant la durée du traitement.
Cette prescription pourtant très courante de benzodiazépines au long cours, comme la prescription de baclofène dans l'indication « traitement de la maladie alcoolique » restent, en France, des prescriptions hors « Autorisation de mise sur le marché », les indication ne figurant pas sur les notices de ces benzodiazépines ni du baclofène .
Pour cette raison le médecin prescripteur de baclofène ou de benzodiazépines pour une duréee de plus de quelques semaines consécutives dans cette indication engage sa responsabilité pénale en cas de problèmes graves avec le traitement et notamment en cas de décès du patient. Notons cependant qu'aucun décès n'a jamais pu être imputé à l'administration de baclofène en trente années de pratique en neurologie (y compris à haute dose).
Certains médecins ont pris cependant la décision d'engager leur responsabilité et de prescrire du baclofène à des malades sévères.
En France, une nouvelle étude est en cours afin de tester l'indication "traitement de la maladie alcoolique" pour le baclofène. Cette étude a pour base un test clinique sur un large échantillon de patients. Elle sera réalisée à la dose maximale de 90 mg/j (soit à une dose inférieure que celle préconisée dans la méthode de traitement d'Ameisen). La publication de ces résultats n'est pas attendue avant 2011[26]. Par contre, en Allemagne, à la suite d'un cours du professeur Ameisen suivi d'un débat ouvert au public et à la presse (19 octobre 2009) ,le professeur Andreas Heinz, chef du service de psychiatrie et d'addictologie de l'hôpital Charité à Berlin (Université Humboldt) a officiellement annoncé qu'il mettrait au plus tôt en place un essai clinique randomisé de baclofène, cette fois à doses adéquates (hautes doses).
Actuellement des recherches fondamentales sont en cours dans le domaine de la neuroscience. Le matériel utilisé permet de visualiser quasiment en temps réel l'activité cérébrale des malades à l'aide d'images en haute résolution et couleurs artificielles (les couleurs matérialisent l'activité cérébrale et son intensité dans les différentes zones concernées). Ces études ont montré que le fonctionnement neuronal des malades toxicomanes (y compris les malades alcooliques) était profondément perturbé.
A l'aide de ce nouveau procédé, l'équipe que dirige Anna Rose Childress à l'Université de Pennsylvanie qui utilise maintenant la méthode thérapeutique d'Ameisen a mis en évidence l'activité cérébrale du baclofène sur le craving (envie irrépressible de consommer) dû à l'utilisation de cocaïne.
En février 2010, paraissent les résultats d'une étude[27] franco américaine menée sur des patients français alcoolodépendants ayant reçu le traitement en ambulatoire entre novembre 2008 et juin 2009. Ces résultats montrent qu'à trois mois, 88 % des patients ont totalement arrêté ou significativement diminué leur prise d'alcool et que la plupart d'entre eux sont devenus indifférents à l'alcool sans effort. Les doses de baclofène nécessaires ont été très variables d'un patient à l'autre, allant de 15mg/jour à 300mg/jour, avec une moyenne de 145mg/jour. Environ deux tiers des patients ont eu besoin d'une dose supérieure à celle autorisée de 80mg/j. Les auteurs précisent que rien ne permettait de prévoir la dose nécessaire avant le traitement, cette dose n'ayant apparemment pas de lien avec la corpulence des patients, ni avec le sexe, même si des analyses précises n'ont pas été faites.
Je recherche des témoignages d'utilisateurs de ce produit: efficace ou pas ? Quels effets secondaires ? Pour me faire parvenir votre témoignage
Le premier essai clinique du baclofène à haute dose pour le traitement de l’alcoolodépendance vient d’être publié dans une revue médicale (O. Ameisen/R. de Baurepaire, Annales médico-psychologiques, janvier 2010). Cet essai a porté sur 60 patients pour lesquels les traitements conventionnels avaient échoué.
Les résultats montrent qu’à trois mois de traitement, 88 % des patients ont totalement arrêté ou significativement diminué leur prise d’alcool, et que la plupart d’entre eux sont devenus indifférents à l’alcool sans effort. Les doses de baclofène nécessaires ont été très variables d’un patient à l’autre, allant de 15mg/jour à 300mg/jour, avec une moyenne de 145mg/jour. Environ deux tiers des patients ont eu besoin d’une dose supérieure à celle autorisée de 80mg/j. Comme chez l’animal, le baclofène est, chez l’homme, le seul médicament pour lequel la suppression complète de l’envie pathologique de consommer de l’alcool est établie.
J'ai 35 ans et je suis alcoolique depuis plus de 4 ans, 2 enfants de 5 et 10 ans, j'ai perdu mon boulot, mon permis de conduire, mes amis, j'ai fait souffrir mes enfants que je négligeais, ma famille...
J'avais il y à 1 ans et demi essayer d'arrêter l'alcool, en rentrant en clinique où l'on m'a prescrit le traitement suivant par jour: Aottal 6 comprimés, Seresta 150 mg (anxiolitique) , Cymbalta (anti-depresseur) 1 x 60 mg, Noctran 1 x 10 mg (sommnifère), Tercian 1 x 25 mg (neuroleptiques que l'on utilise comme prolongateur de sommeil) , mais sans aucun succès.
Malgré ce traitement je continuais à boire. C'est d'ailleurs là que j'ai perdu mon permis après un contrôle alcotest, 1.2 mg par l d'air expiré soit 2.4 dans le sang, résultat garde à vue et tout le tralala...
J'ai donc décidé de rentrer à nouveau en clinique (j'avais entendu parler du Baclofène notamment par un patient alcoolo-dépendant qui suivait le traitement, mais aussi par les différents articles de presse du Dr Ameisen, dont j'ai acheté le livre " Le dernier verre" ) et j'ai demandé à mon psychiatre de me le prescrire. Nous avons suivez un protocole de traitement: 30 mg pendant 5 jours, puis 60 mg 5 jours après, puis 90 mg 5 jours après, et enfin la dose optimale soit 120 mg (pour moi, ps : je mesure 1.67 m et pèse 60 Kg) par jour, je continuais à prendre du Seresta 150 mg, du Cymbalta 60 mg, du Noctran 10 mg, et du Tercian 25 mg.
Au début du traitement j'ai ressenti quelques somnolences mais sans plus.,
Et la je vais employer un mot peut être fort mais MIRACLE, les pulsions (craving) vis à vis de la bouteille ont diminuées, jusqu'à devenir inexistantes.
Aujourd'hui je n'ai pas touché une goutte d'alcool depuis 3 mois, j'ai arrêté le Seresta (petit à petit), le Cymbalta, je prends de temps à autre du Noctran pour m'endormir (je suis en plein divorce et j'ai donc encore beaucoup de soucis) et je ne me suis jamais senti aussi bien dans ma peau.
J'ai fait mes analyses de sang pour mon permis et tout est OK.
Published on Rue89Dans l'indifférence, le Baclofène guérit mon mari alcooliqueBy Na75Created 10/21/2010 - 18:53
Mon mari était malade alcoolique depuis vingt ans. Rien n'y faisait : thérapies diverses et variées, traitements tout aussi divers et variés… En octobre 2008, sa thérapeute lui conseille le livre du cardiologue Olivier Ameisen , « Le Dernier verre » . Titre trompeur : car on est vraiment loin ici des Alcooliques anonymes (AA) et de la tension permanente que l'abstinence représente.
Olivier Ameisen y parle traitement. Pas miraculeux -nous ne sommes pas dans le domaine de la croyance- mais en tout cas révolutionnaire.
Mon mari n'a plus rien à perdre : à part moi, il a déjà tout perdu -son boulot entre autres. Il décide de tenter ce traitement à base de Baclofène , médicament vieux de quarante ans utilisé essentiellement sur les scléroses en plaque.
Le 3 décembre 2008, mon mari a rendez-vous avec Renaud de Beaurepaire, psychiatre et chef de service à l'hôpital Paul Guiraud de Villejuif, qui martèle que le Baclofène donne effectivement des résultats étonnants sur l'alcoolisme. A l'époque, il est l'un des seuls à braver « les interdits » et à proposer ce traitement. (Voir l'exposé de Beaurepaire, tourné en juin, lors du colloque de l'association Aubes )
Dans le cas de l'utilisation du Baclofène pour la maladie alcoolique, nous sommes hors- AMM [1], soit hors autorisation de mise sur le marché (interdit ! ).
Un peu plus que ça même : pour tordre le cou au « craving », le besoin irrépressible de boire, il faut un dosage plus élevé que celui utilisé dans le cadre de son AMM, soit 80 mgs.
En résumé, pour casser le « craving », on utilise un médicament hors son autorisation de mise sur le marché et au-dessus des dosages conseillés -même si régulièrement employés outre-Atlantique.
In-di-ffé-rent à l'alcool
Mon mari montera par paliers, sur un peu plus de deux mois, jusqu'à 120 mgs. Quelques effets secondaires :
- somnolence au début -le Baclofène est un myorelaxant-,
- un peu de raideur dans la nuque.
Bien dérisoire par rapport aux effets secondaires de l'alcool.
C'est à 120 mgs, fin janvier/début février 2009, que mon mari devient indifférent à l'alcool. In-di-ffé-rent. Pas abstinent mais indifférent. Il peut boire un verre ou deux, sans tomber dans le tonneau. Le rêve de tout malade alcoolique dont la seule solution était jusqu'à présent l'abstinence totale avec toutes les frustrations que cela comporte.
A voir, que dis-je à savourer, de l'extérieur, c'est hallucinant. Il prend un verre avec moi le soir, on s'en sert éventuellement un deuxième… Je finis le mien, le sien part dans le vinaigrier ou l'évier. Tout ceci sans effort aucun. Sans avoir essayé de restreindre la consommation, sans employer le Baclo comme une aide à l'abstinence.
En consommant, au début, les doses excessives habituelles, jusqu'à ce que le Baclo fasse son travail. Jusqu'à ce que le Baclo lui enlève le BESOIN de boire des verres pour ne garder qu'une très raisonnable ENVIE d'en boire un ou deux. De l'aliénation de l'addiction au plaisir de la consommation maîtrisée.
Un médicament qui ne coûte rien et ne rapporte rien
Bien sûr, mon compagnon n'est pas un cas unique. L'information est passée, essentiellement vie des forums sur le Net. Le Net où les malades, faute de prescripteurs, s'approvisionnent en Baclo, en infos… Oui, pas assez de médecins prescripteurs, toujours frileux car réceptifs aux attaques permanentes à l'encontre du Baclofène de la part de :
- l'Afssa, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments,
- le conseil de l'ordre des médecins,
- les alcoologues,
- et les AA en tête.
Les malades tentaient et tentent encore l'automédication. Si des réussites sont là -et elles sont là- d'autres malades qui n'ont pas accès à l'information ou renoncent devant la difficulté à obtenir une prescription, continuent de mourir.
Les essais thérapeutiques sont lancés sur toutes ces nouvelles molécules. Une étude est lancée sur le Baclofène mais à un dosage perdu d'avance (90 mgs) : certains doivent monter jusqu'à presque 300 mgs pour atteindre l'indifférence.
Le Baclofène à trois défauts majeurs :
- Il échappe complètement à la filière classique et habituelle de la découverte médicale et pourtant, il guérit.
- C'est un médicament générique, il ne coûte rien et ne rapporte rien. Aucun enjeu financier, aucun jack-pot possible pour les labos qui préfèrent naturellement breveter.
- S'il n'y a pas de profits financiers à escompter côté industrie, il n'y a ni palmes, ni honneur à espérer du côté de la « Faculté » pour des alcoologues réputés et reconnus qui passent à côté de la découverte.
La colère d'un médecin
Est-ce pour cette raison que plusieurs médecins s'intéressent plutôt à une autre molécule, le Nalmefene ? Dans Ouest-France , on a pu lire ce 15 septembre :
« […] le Nalmefene permettrait d'agir sur la consommation excessive d'alcool et offrirait à des patients la possibilité de redevenir des buveurs modérés et non pas abstinents. Une vraie nouveauté. »
Comment ça une « vraie nouveauté » ?
En février 2011, cela fera deux ans que mon compagnon est guéri sous Baclofène.
Il le doit, je le dois, à Olivier Ameisen et à Renaud de Beaurepaire.
La colère de ce dernier à l'égard de certains de ses confrères, trop timorés ou influençables, mérite d'être rendue publique. Il en va de la vie de certains malades.
Vous trouverez, dans l'édito de Renaud de Beaurepaire dans la revue Le Courrier des addictions, toute la sensibilité d'un vrai médecin. La passion, et l'enthousiasme. De l'exaspération aussi et une très légitime colère. (Télécharger le document)
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Autorisation_de_mise_sur_le_marché
De: Andrée W.....
Après 20 ans d'alcoolisation, 3 cures et plusieurs sevrages j'ai décidé de tester le Baclofène.
Devant la difficulté de se le faire prescrire de façon officielle j'ai commencé à l'acheter sur internet.
A 30mg par jour j'étais dans le "cirage" (vertiges, somnolence ...).
Je suis passée à 20mg et ça se passe à merveille ! Plus aucune compulsion ! En parallèle j'ai enlevé tous les anxiolytiques !
Je suis dans une démarche "0 alcool" pour une simple question d'hygiène de vie et pour ne pas prendre de risques et je poursuis mon accompagnement psychologique.
Lors de mon dernier rendez-vous mon médecin traitant a accepté de me le prescrire (hors AMM) à 20mg/jour, au vu des résultats.
Après des années de batailles et de souffrances c'est un petit miracle.
Je confirme aussi que ce médicament fonctionne aussi à petites doses, en tout cas chez moi, alors peut-être aussi chez d'autres personnes, après tout nous sommes tous différents.
Par contre, dans mon MAB, assez mauvais accueil de cette initiative, devant eux c'est comme si j'avais "triché" pour arrêter de boire ... Les "anciennes" méthodes sont toujours présentées comme la seule alternative.
Je pense qu'il serait utile que le Baclo ne reste pas tabou !
Le lancement d’un essai clinique était évoqué depuis longtemps, mais achoppait jusqu’ici sur le financement
Un essai clinique pour évaluer l’utilisation du Baclofène * contre l’alcoolisme devrait démarrer en France en décembre ou janvier prochains et ses résultats sont attendus en 2013,
L’essai piloté par le Pr Jaury est un Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), financé par des fonds publics. Le budget précis sera connu en septembre, a indiqué le Pr Jaury à l’AFP. «Je pense qu’on pourra commencer en décembre ou en janvier», a-t-il estimé. L’étude doit durer un an et ses résultats sont attendus en 2013.
Il s’agira d’un essai randomisé en double-aveugle: les participants seront tirés au sort pour déterminer s’ils recevront soit la molécule soit un placebo (produit sans principe actif).
«C’est une étude pragmatique, c’est-à-dire dans la vraie vie», a indiqué le Pr Jaury, médecin libéral et professeur de médecine générale à Paris-Descartes. Elle devrait être conduite en ambulatoire auprès de 300 patients répartis sur huit centres en France.
«Notre hypothèse est que le placebo marche à 20% et que le Baclofène marche entre 40 et 50%», a déclaré le Pr Jaury. «Le critère de jugement ne sera pas obligatoirement l’abstinence», a-t-il expliqué. «Il y a aussi la consommation dite normale selon les normes de l’OMS», a-t-il ajouté. ( 28 juillet 2011)
*Enfin, serais-je tenté de dire !
A voir aussi en cliquant sur le texte de dessous :
Baclofène et Addictions.
Exposé d'Annie Rapp sur son expérience avec ses patients au colloque du 26 juin 2010