Molly Malone : prochain album

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Les chansons de "Molly Malone" 
L'album  comprendra  13  chansons.

Il a fallu 2 années de travail à Renaud pour adapter ces chansons, des textes lus, relus et revus à sa manière. C’est un projet ambitieux, comme Renaud sait les mener.

Liste des 13 chansons qui seront présentes sur l'album ! (visiblement elles seront présentes en version normale et  en version instrumentale  seulement sur la première série de cd (pseudos collectors à 50000 ex)  Infos du HLM le 3/11/2009 Vous pouvez écoutez des extraits (de 30 secondes) de chacune des 26 chansons (avec paroles ou instrumental), en visitant le lien : Molly MaloneEn ECOUTE sur Amazon

Molly Malone <<< Paroles
Incendies <<< Paroles
Willie McBride <<< Paroles
Dubliners <<< Paroles
La Ballade Nord-Irlandaise
A Carlingford <<< Paroles
Te Marie Pas, Mary ! <<< Paroles
La fille de Cavan <<< Paroles
Adieu à Rhondda <<< Paroles
Je reviendrai <<< Paroles
Johnston's Motor Car <<< Paroles
Belfast Mill <<< Paroles
Vagabonds <<< Paroles



À Dublin city
Où les filles sont si jolies
Qui donc se souvient de « sweet » Molly Malone
Elle poussait un vieux chariot
Du bas des rues jusques en haut
En proposant
À tous les passants
Du lilas, des roses !

Du lilas, des roses,
Du lilas, des roses
Et puis sa fleur au p’tit bonheur
À cueillir en chœur

Comme le fit sa mère
Dans les même rues, hier,
Molly vendait des fleurs aux mille couleurs
Mais, de toutes, la plus belle
Qui se croyait immortelle
C'était bien celle
Que les demoiselles
Cachent sous leurs dentelles

Du lilas, des roses,
Du lilas, des roses
Et puis sa fleur au p’tit bonheur
À cueillir en chœur

Molly Malone un jour
D'une maladie d'amour
Mourut comme meurent les plus jolies des fleurs
C'est son fantôme aujourd'hui
Dans les rues de Dublin city
Qui fait pousser
Au fond des cœurs
Des millions de fleurs

Du lilas, des roses,
Du lilas, des roses
Et puis sa fleur au p’tit bonheur
À cueillir en chœur

Du lilas, des roses,
Du lilas, des roses
Et puis sa fleur au p’tit bonheur
À cueillir en chœur

Vagabonds

On en a fait des miles à pieds ou en train
Sur des wagons ouverts que nous prenions clandestins
On a suivi des rails pourvu qu'ils aillent loin
Vers une vie meilleure, un boulot et du pain

    Vagabonds nous étions sans un rond
    Et aux quatre vents nous bourlinguions
    Nous avions laissé dernière nous l'Ulster
    Pour une vie de routard de misère


Les villes industrielles du nord-ouest on connaît,
Ils nous l'ont joué belle quand les usines ont fermé
L'acier le charbon, on a tout essayé
Toujours en rêvant d'aller vers l'océan

    Vagabonds nous étions sans un rond
    Et aux quatre vents nous bourlinguions
    Nous avions laissé dernière nous l'Ulster
    Pour une vie de routard de misère


    Vagabonds nous étions sans un rond
    Et aux quatre vents nous bourlinguions
    Nous avions laissé dernière nous l'Ulster
    Pour une vie de routard de misère


J'ai croisé des hommes aussi démunis que moi
Des bêtes de somme qui se demandaient pourquoi
Pourquoi ce système qui s'écroule aujourd'hui
Fait s'écrouler les rêves de toute une vie

    Vagabonds nous étions sans un rond
    Et aux quatre vents nous bourlinguions
    Nous avions laissé dernière nous l'Ulster
    Pour une vie de routard de misère

    Vagabonds nous étions sans un rond
    Et aux quatre vents nous bourlinguions
    Nous avions laissé dernière nous l'Ulster
    Pour une vie de routard de misère


 Á CARLINGFORD
(CARLINGFORD)



Mes deux frères, comme moi, ont grandi là-bas
Les pieds dans la tourbe noire
Loin des vertes prairies du Connemara
Entre Navan et Mullingar
Quand la grande famine est arrivée
Quand le père a rejoint la tombe
Nous avons quitté ces terres désolées
Au fond du cœur un Nouveau Monde

À Carlingford, à Carlingford
Nous avons posé nos ballots
Échoués sur les docks avec les oiseaux
Nous avons attendu le bateau

Mon grand frère Donovan, cœur d'or, innocent
Pour nous donner du pain
A viré bandit, voleur, traficant
A sali à jamais ses mains
Petit frère Henry est parti aussi
Enrôlé dans une sale armée
Pour un bol de soupe et un fusil
Il a appris à ramper

À Carlingford, à Carlingford
Sur les docks, avec les matelots
J'ai crié au vent avec les oiseaux
Et j'ai attendu le bateau

INSTRUMENTAL

Lorsque grand frère fut jeté aux fers
Condamné à pendre demain
Quand petit frère revint de la guerre
Dans un costume de sapin
J'ai pleuré des torrents de larmes salées
À en faire déborder l'océan
Et puis j'ai maudit le ciel irlandais
Qui emporte tous ses enfants.

À Carlingford, à Carlingford
Du haut des tours du vieux château
Un beau jour enfin, un matin pourtant
J’ai vu arriver le bateau

À Carlingford, à Carlingford
J’ai tourné à jamais le dos
À ma terre, à ma mère, et puis aux oiseaux
En embarquant sur le bateau.


 BELFAST MILL
(Adaptation "ARAGON MILL")

Auteur : Si KAHN Adaptateur : Renaud SECHAN



Du côté Est de la ville
Aux pieds de la colline
Y'a une grande cheminée
C'est le Belfast Mill

Mais il n'y a plus de fumée
Qui sort de la cheminée
Car la fabrique a fermé
Et ne r'ouvrira jamais

Et le seul bruit qu'on entend
C'est la mélodie du vent
Qui souffle sur la ville
Qui tourne sur Belfast Mill

Il n'y a plus d'enfants
Qui jouent le long des rues
Avenir désespérant
Génération perdue

Et le seul bruit qu'on entend
C'est la mélodie du vent
Qui souffle sur la ville
Qui tourne sur Belfast Mill

Ma vie c'était les machines
Le boucan de l'usine
Mes copains qui sont partis
Licenciés eux aussi

J'suis pas trop vieux pour bosser
Et trop jeune pour mourir
Sans travail depuis l'été
Que vais-je devenir

Et le seul bruit qu'on entend
C'est la mélodie du vent
Qui souffle sur la ville
Qui tourne sur Belfast Mill

Du côté Est de la ville
Aux pieds de la colline
Y'a une grande cheminée
C'est le Belfast Mill

Mais il n'y a plus de fumée
Qui sort de la cheminée
Car la fabrique a fermé
Et ne r'ouvrira jamais

Et le seul bruit qu'on entend
C'est la mélodie du vent
Qui souffle sur la ville
Qui tourne sur Belfast Mill

Et le seul bruit qu'on entend
C'est la mélodie du vent
Qui souffle sur la ville
Qui tourne sur Belfast Mill

Qui souffle sur la ville
Qui tourne sur Belfast Mill
 


 INCENDIE
(CAMPFIRE IN THE DARK)

Auteur : Patrick HOULAHAN Adaptateur : Renaud SECHAN


Mon père se lève tôt
Il prend son café brûlant
Assis, tout seul, près du fourneau
Le jour vient doucement
La journée sera longue
Et vide, comme souvent
Il me racontera encore
Sa vie d'itinérant

Au fond de l'Alabama
Comme elle est loin sa terre
Reverra-t-il un jour sa rivière
Et le Connemara
Son pays brûle en lui
Comme un grand incendie dans la nuit
Comme un grand incendie dans la nuit

Ma mère nettoie par terre
Courbée en deux toujours
Par la vie de misère
Et puis par l'amour
Elle a pleuré, elle a souffert
Plus souvent qu'à son tour
Pour donner à manger au père
Aux enfants chaque jour

Au fond de l'Alabama
Comme elle est loin sa terre
Ses frères, ses amis, la pluie qui tombe
Et puis le Connemara
Elle revoit son pays
Comme un grand incendie dans la nuit
Comme un grand incendie dans la nuit

INSTRUMENTAL

Mon père va parfois le soir
Au billard du coin
Claquer un demi Dollar
Sans même un copain
Et lorsque nous sommes jetés
Comme de pauvres chiens
Du Dancing près de la jetée
Le vieux ne dit rien

Il ira demain matin encore
Au bureau d'emploi
Faire la queue pendant des heures
En se demandant pourquoi
Pas de job, pas de boulot, rapé
Pas pour les irlandais
Il sera toujours pour ces gens
Un putain d'immigrant

Au fond de l'Alabama
Comme elle est loin sa terre
Reverra-t-il un jour sa rivière
Et puis le Connemara
Son pays brûle en lui
Comme un grand incendie dans la nuit
Comme un grand incendie dans la nuit
Comme un grand incendie dans la nuit
 


Dubliners

Oh, Dublin, tu es ma "City"
Ma ville, mon pays
Coupée en deux par la Liffey si sombre
Et j'aurai beau courir partout
Dessus ce vaste monde
Je reviendrai creuser ma tombe ici

Les Dubliners comme moi
S'essayent toute la vie
De rester, d'une bière brune
Les plus fidèles amis
Et quand sonne l'heure
Comme un glas sur nos cœurs
Du dernier verre, autour de minuit
'Vont chanter un poème
Aux étoiles lointaines
Vers la Porte sacrée de Saint-James

Oh, Dublin, tu es ma "City"
Ma ville, mon pays
Coupée en deux par la Liffey si sombre
Et j'aurai beau courir partout
Dessus ce vaste monde
Je reviendrai creuser ma tombe ici

La Liffey qui déchire
Notre belle ville en deux
Est si boueuse que, bientôt
Nous marcherons sur l'eau
Et sur Foley Street, quand les voyous se frittent
Avec les Bobbys, c'est à mains nues
Et pourtant les journaux
Déversent dans leurs mots
Plus de sang que tous les caniveaux

Oh, Dublin, tu es ma "City"
Ma ville, mon pays
Coupée en deux par la Liffey si sombre
Et j'aurai beau courir partout
Dessus ce vaste monde
Je reviendrai creuser ma tombe ici

Ma Dublin, sous la pluie
S'innonde de lumière
Car le sourire des gens d'ici Illumine la terre
Et Molly Malone qui pousse son chariot
En chantant 'alive, alive oh !'
Est de bronze tout comme
Le noble cœur de ces hommes
Dubliners comme moi à jamais

Oh, Dublin, tu es ma "City"
Ma ville, mon pays
Coupée en deux par la Liffey si sombre
Et j'aurai beau courir partout
Dessus ce vaste monde
Je reviendrai creuser ma tombe ici

Dublin, tu es ma "City"
Ma ville, mon pays
Coupée en deux par la Liffey si sombre
Et j'aurai beau courir partout
Dessus ce vaste monde
Je reviendrai creuser ma tombe ici


 


Willie McBride

Content de te voir mon vieux Willie McBride
J'ai marché longtemps pour arriver jusqu'à toi
Permets que je m'assoie un instant sur ta tombe
Il fait chaud, fatigué, et le soleil me plombe
Je lis sur la pierre que tu n'avais pas vingt ans
Quand en mille neuf cent seize tu as rejoint en chantant
La grande hécatombe, celle qui t'a volé
Ta jeunesse et ta vie dans l'immense charnier

A-t-on joué du tambour
Du fifre au petit jour
Comme marche funèbre
Lorsqu'ils t'ont mis en terre
Ont-ils joué "The last post" en inhumant tes restes
Et puis les cornemuses "Flowers of the forest"

Es-tu resté vivant dans le cœur d'une belle
Quelque part au pays des vertes vallées
As-tu toujours vingt ans pour ce cœur si fidèle
Qui te pleure chaque jour et t'aimera à jamais
Ou bien n'es-tu plus qu'un très lointain souvenir
Qu'une photo jaunie, abîmée, oubliée
Accrochée dans un coin dans un vieux cadre en cuir
Recouvert de poussière depuis tant d'années

A-t-on joué du tambour
Du fifre au petit jour
Comme marche funèbre
Lorsqu'ils t'ont mis en terre
Ont-ils joué "The last post" en inhumant tes restes
Et puis les cornemuses "Flowers of the forest"

À présent le soleil se couche sur les prés
Et une douce brise fait se plier les fleurs
Les rouges coquelicots, rouges du sang versé
Envahissent les tombes en tapis de couleurs
Oubliés la mitraille, les gaz, les barbelés
Que des milliers de croix à perte d'horizon
Des milliers de nos frères décimés et damnés
Par la folie des hommes amoureux des canons

A-t-on joué du tambour
Du fifre au petit jour
Comme marche funèbre
Lorsqu'ils t'ont mis en terre
Ont-ils joué "The last post3 en inhumant tes restes
Et puis les cornemuses "Flowers of the forest"

Je dois te quitter, mon vieux Willie McBride
Mais je voudrais encore te demander ceci
Pensais-tu vraiment que cette folle guerre
Mettrait fin pour toujours à toutes les guerres
Croyais-tu qu'elle serait la dernière de toutes
Savais-tu que les hommes en suivant cette route
Ont continué les tueries, la barbarie, la mort
Que le feu a tonné encore et encore

A-t-on joué du tambour
Du fifre au petit jour
Comme marche funèbre
Lorsqu'ils t'ont mis en terre
Ont-ils joué "The last post" en inhumant tes restes
Et puis les cornemuses "Flowers of the forest"

A-t-on joué du tambour
Du fifre au petit jour
Comme marche funèbre
Lorsqu'ils t'ont mis en terre
Ont-ils joué "The last post" en inhumant tes restes
Et puis les cornemuses "Flowers of the forest"


Te marie pas, Mary !

Mary, marie-toi
Avec l'amour, la vie
Marie-toi avec la liberté
Et la solitude aussi
Épouse la cause encore
De ton rebelle, ton insoumis
Oh, mais je t'en supplie
Te marie pas Mary

Tu te vois déjà avec la bague au doigt
Mais les menottes aux poignets ?
Tu te vois déjà sous son toit
Prisonnière, enchaînée ?
Et les jours où il partira
À la guerre qu'il aime tant
Toi, ma fille, Mary, toi tu prieras
Pour qu'il te revienne vivant

Il te promettra la lune
Les étoiles rien que pour toi
Mais tu n'en verras aucune
Sauf au ciel de ton lit froid
Car il désertera ta chambre
Bien plus souvent qu'à son tour
Pour donner son corps à l'Irlande
Son premier, son seul amour

Mary, marie-toi
Avec l'amour, la vie
Marie-toi avec la liberté
Et la solitude aussi
Épouse la cause encore
De ton rebelle, ton insoumis
Oh, mais je t'en supplie
Te marie pas Mary

Est-c'qu'il aimera autant
Tes grands yeux que son fusil ?
Dans la lande, sous le vent
Ne verra-t-il qu'un maquis ?
S'il te promet un enfant
Sûr qu'il ne voudra qu'un fils
Pour en faire un combattant
Qui tuera pour la justice

Lorsque tu le chercheras
C'est au Pub, à la rivière
Qu'avec ses amis soldats
Il évoquera sa guerre
Deux saumons, quatre Guinness
Et il crachera par terre
Sa colère vengeresse
Pour la maudite Angleterre

Mary, marie-toi
Avec l'amour, la vie
Marie-toi avec la liberté
Et la solitude aussi
Épouse la cause encore
De ton rebelle, ton insoumis
Oh, mais je t'en supplie
Te marie pas Mary

Te vois-tu Mary, demain
Avec ton homme en prison
Il est bien long le chemin
Qui mènera au pardon
À Long Kesh, dans les fers
'finira probablement
Tout comme ont fini ses frères
Qui ont payé le prix du sang

Auras-tu assez de larmes
Quand la mort le surprendra ?
Est-c'que se tairont les armes
Lorsqu'il ne sera plus là ?
Lorsqu'on fleurira sa tombe
De trèfles, de roses, de lilas
Reviendront-elles les colombes
De la Paix que tu portes en toi ?

Mary, marie-toi
Avec l'amour, la vie
Marie-toi avec la liberté
Et la solitude aussi
Épouse la cause encore
De ton rebelle, ton insoumis
Oh, mais je t'en supplie
Te marie pas Mary

Donne ton amour, ta flamme
Et ce pour l'éternité
À qui déteste les armes
Fussent-elle de la liberté

 


J'ai marché longtemps de Killeshandra
Aux faubourgs de la ville
Cette route me semblait autrefois
Enchantée et tranquille
Plus de vingt miles me séparent
De ma fille de Cavan
J'arrive bientôt et je vais la voir
Dans sa robe gitane

Les ombres de l'automne sont tombées
Sur les arbres décharnés
Et chaque feuille rouge-doré
Me rappelle ses cheveux
Je marche encore et le soleil
Qui brille de mille feux
Me renvoie les millions d'étincelles
Qui luisent dans ses yeux

Je vais sûrement la retrouver
Au marché du dimanche
Tout doucement je l'approcherai
Pour effleurer ses hanches
Comme chaque fois, j'aurai son sourire
Et les hommes de Cavan
Comme chaque fois vont me maudire
Et jalouser ma flamme

Je reprends la route pour Killeshandra
Et j'ai le cœur en fête
Quand je lui ai dit "Veux-tu de moi ?"
Elle a répondu "Peut-être"
Le mois prochain je reviendrai
Pour la fille de Cavan
Et j'ai bon espoir de l'épouser
Dans sa robe gitane

Adieu à Rhondda

Adieu ma ville de Rhondda
Adieu mon pays, ma terre
Je n'en peux plus de rester là
Supporter la misère
Demain quand le train s'en ira
Aux premières lumières
J'embarqu'rai avec mon barda
Direction l'Angleterre

Dans la vallée, les mineurs
Ont tous perdu leur boulot
Ils ne sont plus qu'une armée de chômeurs
Les chevalets n'tournent plus
Les chants ne résonnent plus
Les pubs sont déserts comme les rues

Adieu ma ville de Rhondda
Adieu mon pays, ma terre
Je n'en peux plus de rester là
Supporter la misère
Demain quand le train s'en ira
Aux premières lumières
J'embarqu'rai avec mon barda
Direction l'Angleterre

Les filatures, elles aussi
Ont depuis longtemps fermé
Les femmes tournent en rond dans la maison
Et cela ne vaut plus le coup
De cultiver des cailloux
Sur ces terres arides comme tout

Adieu ma ville de Rhondda
Adieu mon pays, ma terre
Je n'en peux plus de rester là
Supporter la misère
Demain quand le train s'en ira
Aux premières lumières
J'embarqu'rai avec mon barda
Direction l'Angleterre

Je n'sais quand je reviendrai
Ni ce que je vais y trouver
Peut-être rencontrerai-je une jolie blonde
Qui me prendra par la main
Pour me construire un destin
Dans les satanées brumes des rues de Londres

« Adieu ma ville de Rhondda
Adieu mon pays, ma terre
Je n'en peux plus de rester là
Supporter la misère
Demain quand le train s'en ira
Aux premières lumières
J'embarqu'rai avec mon barda
Direction l'Angleterre »  X2

J'embarqu'rai avec mon barda
Direction l'Angleterre


Je suis un enfant de la liberté
Je ne peux pas vivre dans les chaînes
Mais je maudis toujours les années passées
Séparé de mon île lointaine

Oh oui j'ai bourlingué
De pays en pays
Traversé les océans déchaînés
Puis j'ai réalisé
Que j'avais laissé ici
Les plus beaux printemps de ma vie

Je reviendrai à Dublin City
Et ma belle m'attendra sur la jetée
Je reviendrai pour toi ma chérie
Et ne te quitterai plus jamais

J'ai chassé la baleine au large des Açores
J'ai coupé du bois à Vancouver
Traîné mes godillots de port en port
Supporté des éternels hivers

Mais le sol irlandais
Mais ma terre sacrée
N'ont jamais cessé de me hanter
Et même sous la pluie
Les eaux de la Liffey
Me manqueront toute ma vie

Je reviendrai à Dublin City
Et ma belle m'attendra sur la jetée
Je reviendrai pour toi ma chérie
Et ne te quitterai plus jamais (Bis)
 

Nous étions quelques volontaires, combattants de l'I.R.A
Un matin nous reçûmes l'ordre de nous rendre à Drumbar
Mais comment faire pour y aller, comment trouver une auto
Hors de question de prendre le train en tenue commando

J'ai dit à mon copain Barney tu n'as pas à t'en faire
Tu connais le vieux Johnston, protestant, loyaliste
Envoyons-lui un télégramme pour une bonne affaire
Il est si avide et tellement rat qu'il arrivera de suite

C'est le patron des concessions Johnston's Motor Car
Il a des garages partout, des voitures à la pelle
S'il flaire le bon coup, s'il sent l'odeur des dollars
Alors pour se rendre au rendez-vous il prendra la plus belle

Mister Johnston reçut l'info et partit aussitôt
Il mit sur sa poitrine une étoile, son chapeau de castor,
Puis au volant d'une bagnole rutilante et costaud
Il fonça vers ce qu'il pensait être une affaire en or

Mais lorsqu'il arriva à la voix ferrée il vit les insurgés
Il comprit alors qu'il avait été piégé comme un bleu
"J'ai un permis pour voyager aussi loin que je veux"
Ton permis anglais tu peux t'le fourrer, nous on veut ton auto

Mais que vont penser mes fidèles amis orangistes
Ma voiture réquisitionnée par des rebelles c'est pas rien
On va te donner un reçu signé du cap'taine Willys
Et quand l'Irlande sera libre tu récupèreras ton bien

Nous avons embarqué les hommes, les fusils, les bardas
brandit un drapeau du Sinn Fein dans la lumière du soir
Avons crié trois fois "hourra" pour les gars de l'I.R.A
Et surtout pour les belles bagnoles de Johnston's Motor Car 

  INDEX    


Source : Le HLM des fans de Renaud