ACTUS  

ou à découvrir

Des Pavés dans la Mare  

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1.  Philppe Martinez: Portrait à la Proust 2.  Si Jésus était né en 2016 3. La photo de trop ?
4.  Trump défie La Liberté  et l'hospitalité 5.  Je suis sauvé... 6. l'Avare aux présidebtielles
7.7 bis.7 ter  .7 For   Le barrage forcé de Vitrolles 8. Acouphènes, à coup sûr ? 9. Nuit de la déprime 2018
10.  Grand corp malade et Yadna "au feu rouge" 11. Parce que c'est censuré... 12. Les chantres de la société libérale
13. L' dernier telegramme 14. Un "Bleu" peu glorieux 15. 1789 à Marseille
16. Vous n'y verrez plus mon blaze    17. L'Homme-sandwich 18. L'horticulteur, le Président et le futur énarque
22. Dirigeants syndicaux: leur paie 23. Classés "Casseurs"   
24.Mr Le Président, j'ai reçu votre lettre 25.  Gilets Jaunes: Ras le bol
26. Pour tordre le coup ....    



   26. Pour tordre le cou à certaines idées ... 


Non, un « migrant fraîchement débarqué » n’est pas mieux traité qu’un Français modeste

 « Est-ce qu’il est normal qu’un migrant fraîchement débarqué puisse toucher davantage qu’un retraité modeste qui a travaillé et cotisé et toute sa vie ? Est-il normal qu’il ait accès à un logement et ait un revenu social immédiat ou des soins totalement gratuits lorsque nos compatriotes dans la difficulté sont sans emploi, sans toit, ou renoncent à des soins par manque de moyens ? »

Des affirmations souvent répétées par Marine Le Pen… mais toujours fausses.

1. Non, les migrants ne touchent pas davantage que les retraités

L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA ou minimum vieillesse) est versée à ceux, âgés de plus de 65 ans, qui perçoivent des revenus inférieurs à 868 euros mensuels, pour une personne seule, ou 1 347 euros pour un couple. Le montant de l’ASPA s’ajoute aux ressources personnelles : il comble la différence entre les revenus et, si ces derniers y sont inférieurs, les plafonds de 868 et 1 347 euros (autrement dit, un retraité seul avec un revenu de 500 euros, par exemple, percevra une ASPA de 368 euros). Il n’est pas nécessaire d’avoir travaillé et cotisé pour percevoir cette allocation. En clair, aucune personne âgée de plus de 65 ans ne peut percevoir moins que ces montants.

En revanche, son versement n’est pas automatique, il faut en faire la demande.

Un étranger peut percevoir l’ASPA s’il réside sur le territoire français depuis au moins dix ans, de façon légale. Un cas assez peu probable quand on est « fraîchement débarqué ». En dessous de 65 ans, un migrant, s’il est en situation irrégulière ou qu’il n’a pas d’attestation de demandeur d’asile (valable un mois puis à renouveler), n’a droit à rien.

Un demandeur d’asile peut bénéficier, pendant la période d’instruction de son dossier, de l’allocation au demandeur d’asile (ADA), soit 6,80 euros par jour, à quoi peuvent s’ajouter 7,40 euros si aucune place d’hébergement n’a été proposée. Soit un total maximal de 440 euros pour un mois de trente et un jours.

2. Non, un migrant n’a pas accès automatiquement à un logement

D’abord, Marine Le Pen occulte les différents dispositifs d’hébergement d’urgence, de transition, et de réinsertion dont les Français peuvent bénéficier. Ensuite, les migrants en situation irrégulière ou en cours de régularisation n’ont pas accès aux logements sociaux. Les réfugiés, quant à eux, ne peuvent y avoir accès qu’à la marge, dans des zones qui disposent de logements vacants, comme l’explique le ministère de l’intérieur sur son site.

Un peu plus d’une personne sans domicile sur deux (53 %) est de nationalité étrangère, selon les chiffres de l’Insee en 2012. Une surreprésentation flagrante quand on sait que les étrangers représentent environ 6 % de la population.

3. Non, un migrant n’a pas accès à un revenu social immédiat

Comme expliqué plus haut, un migrant disposant d’une attestation de demandeur d’asile touche entre 6,80 euros et 14,20 euros d’allocation par jour. Par ailleurs, les demandeurs d’asile ne sont pas éligibles au revenu de solidarité active (RSA, environ 550 euros par mois) car il faut disposer d’un titre de séjour autorisant à travailler depuis plus de cinq ans (pour les étrangers non communautaires).

Quant aux allocations familiales, considérées comme un « gagne-pain » par les partisans d’un durcissement des politiques migratoires, les demandeurs d’asile n’y ont pas droit non plus, pas plus qu’aux aides au logement. Il y a des exceptions, notamment pour les apatrides ou les mères isolées. Mais globalement, la part des étrangers non communautaires dans les bénéficiaires du RMI, puis du RSA, n’a pas varié, oscillant autour de 13 % des allocataires.

4. Non, un migrant n’a pas accès à des soins totalement gratuits

Là encore, c’est une antienne de l’extrême droite, certains allant jusqu’à affirmer – à tort – que les personnes en situation irrégulière peuvent bénéficier de cures thermales gratuites. Pourtant, les droits des migrants en la matière sont limités.

Tant que le demandeur d’asile n’est pas reconnu comme tel, il ne peut être pris en charge que pour une urgence, et uniquement dans les hôpitaux où des permanences d’accès aux soins de santé (PASS) ont été mises en place. Il existe en outre un dispositif accessible à partir du moment où la demande est acceptée : c’est l’aide médicale d’Etat (AME), soumise à conditions de ressources et de résidence stable en France (seuls les mineurs peuvent en bénéficier sans condition). Elle ne donne droit qu’à un panier restreint de soins et n’est pas accessible à des membres de la famille résidant à l’étranger.

Une fois sa demande d’asile enregistrée, il peut bénéficier (en cotisant s’il travaille) de la protection universelle maladie (PUMa) : frais médicaux et hospitaliers sont alors pris en charge intégralement… en théorie. Dans la réalité, tous les praticiens n’acceptent pas les patients sous ce régime.

 

Persite et signe, contre l'évidence, de reconnaître que les migrants ne bénificient pas de droits supérieurs aux retraités modestes.

 


   25. Gilets jaunes: Ras le bol ... 

Ras le bol d’entendre le torrent médiatique pour disqualifier les GJ

( Je voulais l'écrire, il l'a fait pour moi ! Merci à MS21. Son blog en lien à la fin de l'article)  

La solution : dissoudre le peuple !

 

C’est vrai, ces gilets jaunes, ils font chier, il a raison François Berléand quand il dit : (jeudi 7 février sur RTL)  « Moi depuis le début, ils me font chier les gilets jaunes ».
Faut le comprendre cet homme. «  La première fois au rond-point, on signe, on dit « on est avec vous » et après, on sort de Bordeaux et il y avait dix kilomètres de camions… » «… si les gilets jaunes n’ont pas conscience qu’il y a des gens qui travaillent,  que ça coûte de l’argent, que quand les manifestations dégénèrent, ce sont les assurances qui payent, donc eux… »
C’est vrai,  ce qu’ils sont c… ces gilets jaunes, ils ne comprennent rien de rien… Il n’est pas content François Berléand ça lui déplait tout ça, il a de la peine pour Brigitte et Emmanuel ses amis.

Et si y' avait que ça mais ils sont bêtes, et même incultes et si ça se trouve, ils ne savent même pas bien lire, ils n’ont pas de vocabulaire. Ils vont chercher les mots dans le dictionnaire, tiens, le mot moratoire par exemple, c’est vrai ça puisque c’est Bruno Jeudy qui l’a dit sur BFM TV.

Et la preuve qu’y sont bêtes, c’est qu’ils s’informent sur les réseaux sociaux et pas dans les vrais journaux, les sérieux, ceux qu’on achète ou qu’on entend à la radio ou qu’on voit à la télé, c’est vrai ça, puisque Gaël Vaillant l’a dit dans le Journal du Dimanche le 24 Novembre 2018: «  Sur les réseaux sociaux, une partie (tiens c’est vrai laquelle?) des gilets jaunes aiment des théories du complot et partage des « fake news ». On avait un peu oublié ça mais heureusement  y a eu un sondage du 7 février 2019 qui l’a rappelé,  59% des gilets jaunes disent s’informer sur les réseaux sociaux contre 37% seulement chez les gens normaux. France info  dévoile lundi 11 février le deuxième volet de l'enquête IFOP pour la fondation Jean Jaurès et l’observatoire Conspiracy Watch avec une attention particulière apportée aux gilets jaunes et c’est vrai aussi ça, il faut bien les étudier à part parce que « le constat est clair: dans ce mouvement on croit beaucoup plus que la moyenne aux théories du complot ».

Donc, ils sont complotistes, en plus, ils sont racistes, ils croient dans  «  la théorie du grand remplacement »,  ils sont antisémites. La preuve, le mot « juden » tagué sur la vitre d’un restaurant Bagelstein à Paris dont la photo a été diffusée sur les réseaux sociaux le 9 février. Un tag de trop (Raphaël Gluksmann), ça oui et ignoble on pourrait ajouter mais, « après des centaines d’autres, depuis des semaines  », peut-être bien depuis le début du mouvement des gilets jaunes hein? Ça veut bien dire qu’ils sont antisémites non? et même un peu nazis les «gilets jaunes et leurs leaders factieux, une peste jaune » comme twitte Frédéric Haziza, encore un vrai journaliste lui. Ce n’est pas des « fake news » tout ça puisque c’est dans les journaux.

En plus, y sont violents, on les voit partout, ah non pas partout mais sur les chaînes d’info à la télé, heureusement qu’elles sont là pour nous montrer ce qui se passe vraiment dans la vraie vie parce qu’ailleurs dans la France périphérique des bagarres on en voit pas. Bon d’accord, les programmes, ça devient un peu ennuyeux, toujours les mêmes bagarres, avec encore samedi 9 un mec avec une main arrachée, en fait ce n’est même pas vrai, on l’a su après, il n’a eu que quatre doigts enlevés et un peu la figure. Et qu’est-ce qu’ils foutaient là à vouloir entrer à l’Assemblée nationale. C’est pour les députés ça, pas pour le peuple. Faut pas qu’ils exagèrent les gilets jaunes, et qu’ils en rajoutent juste pour se faire plaindre. Comme disait une manifestante des foulards rouges à Paris, « ils l’ont bien cherché, ils savaient ce qu’ils risquaient ».
Encore une preuve, ils ont failli mettre à bas la République avec un transpalette! Violents on vous dit… Et le feu chez Ferrand dans sa maison de vacances…. On n’a pas la preuve mais avec tous ces gilets jaunes partout qui traînent, ça ne peut pas être un squatter, c’est de la mauvaise intention, pensez des gens si gentils, si agréables ; c’est vrai, c’est leur voisine qui le dit.

Illettrés, alcooliques, chômeurs, paresseux, violents, conspirationnistes, antisémites, des gens qui croient n’importe quoi, ce n’est pas eux que Macron peut convier à ses grands débats. Des heures à l’écouter, pour ça il faut des gens triés sur le volet, complaisants et bien éduqués, des représentants du peuple… Mais le peuple?  Ah ça non!

Tout le monde est bien d’accord, il faut que ça cesse… sinon gare à eux, gare à nous...

 Source: http://ms21.over-blog.com/2019/02/billet-d-humeur.html

   24. Mr le Président, j'ai reçu votre lettre. 




Monsieur le Président,

Mais dites-moi, vous ne l’avez pas terminée ou bien est-ce volontairement que vous ignorez le cri des Sans Dent, qu’ils soient sur les Rond-point ou dans les manifestations de Retraités ?

Car j’ai eu beau chercher, je n’ai trouvé aucune réponse aux principales revendications exprimées bien avant le 17 nov  par le truchement de mon organisation syndicale, de la plate-forme revendicative des 9, cette intersyndicale des retraites qui vous demande depuis plus de 4 ans, de l’écouter et de la recevoir,  

Rien sur le pouvoir d’achat qui a fait se retrouver chômeurs, smicards , travailleurs précaires, petits salaires et salariés que vous qualifiez de nantis à 1200 euros par mois, retraites, jeunes, gilets jaunes, rouges, blouses blanches et robes noires, stylos rouges  et autant d’autres professions  régulièrement dans la rue parce qu’ils ne peuvent plus suivre avec l’augmentation des produits frais et ceux  de première nécessité , ils jonglent avec ces dépenses incompressibles qui  ne cessent d’augmenter  (électricité, eau, gaz, loyer, assurance, téléphonie)

Pas un mot sur l’ISF dont vous avez généreusement dispensé les plus riches d’entre les français, rien sur l’évasion fiscale ni sur une juste fiscalité où les plus riches paieraient le plus…

Rien sur cette soif d’être enfin entendu et écouté au travers la création et l’inscription dans la Constitution d’un RIC, un référendum d’initiative citoyenne qui  permettrait aux Français de créer ou modifier une loi sans passer par le Parlement, via un référendum national et  y faire passer leurs revendications.

Si vous parlez Service Public , ce n’est pas pour le renforcer  c’est pour  nous demander où et comment continuer à le  détruire alors que c’est un des problèmes rencontrés dans nos régions où  l'unanimité se fait autour de la nécessité et de l'urgence de maintenir des services de proximité et des services publics avec des agents au plus près des citoyens . Quatre services de proximité sont principalement évoqués : les services de soins (lutte contre la désertification médicale), le commerce de proximité, l'école et les autres services publics comme les transports ferroviaires,  la Poste, les Impôts.

Mais bien sûr, dès que les questions sociales e apparaissent avec force, vous ressortez les épouvantails de la division et de la haine  «Réfugiés», «immigrés», «Islam», «laïcité»...   et le spectre de la violence  et du chaos

Mais sachez, Monsieur le Président, que le Grand Débat nous allons le poursuivre dans la rue, avec les retraités, pour exiger justice sociale

En confiance au pouvoir des luttes !

Un postier CGT, retraite Poste13 

Porteur du Gilet Arc en ciel , celui de toutes les injustices

PS : Avant de terminer, ben dis donc  Manu, ( tu permets que je t’appelle Manu ?)  en huis clos d’un conseil municipal,  t’y va pas avec le dos de la cuillère ! Pour toi, ·les profiteurs qu’il faut responsabiliser ne sont pas les actionnaires qui viennent d’encaisser 60 milliards, ni les grandes entreprises qui engrangent les milliards du CICE sans créer d'emploi, mais « les gens en situation de difficulté ».  car "il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent" .



   23.  Classés "Casseurs" !



Classés "Casseurs" ?

Cinq hommes en galère au tribunal de Paris

Mardi, 4 Décembre, 2018 ---       Pierre Duquesne    Humanite.fr

Cinq ouvriers venus le samedi 1er décembre entre potes « représenter tous (leurs) proches qui n’y arrivent plus » ont été jugés en comparution immédiate.

Ils entrent groupés dans la salle d'audience. Cinq jeunes hommes, à peine la trentaine, parfois moins, s'assoient sur le banc des accusés. Ils en imposent. Certains d'entre eux sont «baraqués». Ils ont les cheveux assez courts.

 On leur reproche d'avoir participer à un groupement visant à commettre des violences volontaires contre des personnes ou en vue de participer "à des dégradations de biens".

 Les journalistes, massivement présents dans le public, se redressent. Après deux dossiers vides de preuves, beaucoup se disent qu'ils vont enfin avoir affaire à des émeutiers. Des vrais. La bande, en réalité, est une bande de potes, venus ensemble participer à la manifestation du 1er décembre. Mais ils n'ont vu, ce jour-là,  aucun gilet jaune. Ils sont interpellés à 10 h 45 avenue des Ternes alors qu'ils venaient de se garer. L'un d'entre eux paie sa place de parking à l'horodateur quand les policiers les arrêtent et les fouillent. Ils trouveront dans leur sac du sérum physiologique, des lunettes de protection et un sachet de masques anti-poussières achetés chez Leroy-Merlin. Des masques en papier. Il y a aussi des pétards encore dans leur emballage. Plus petit qu'un auriculaire, montre l'un d'entre eux. "C'était pour mettre un peu d'ambiance", explique ce tourneur usineur chez Safran. "Comme au 14 juillet", dit un autre, pour qui c'était la première manif. Lui est "soudeur fractionnaire." Il n'y en a que sept en France. "Il y aurait donc des métiers cachés à Safran ?", ironise la présidente du tribunal, trahissant un mépris de classe, hélas fréquent dans les palais de justice.

« Je suis venu pour défendre mes droits »

Mais pourquoi donc se balader avec une trentaine de masque ? « J’avais manifesté la semaine dernière. J’ai vu des anciens se faire gazer », explique l'un d'entre eux, ajoutant qu’il comptait les distribuer autour de lui « au cas où ». « Nous n'avons rien fait, nous n'avons même pas eu le temps d'enfiler un gilet jaune », rappelle son voisin, tourneur fraiseur dans la même usine de l'Essonne, où travaillent quatre des cinq compères.

Ils viennent de Cesson, de Lieusaint, de Fleury-Merogis, ou d'ailleurs en Essonne, et, manifestement impressionné, avaient du mal, parfois, à se défendre devant les robes noires. Mais ils ont tous exposé, en peu de mots, l'objet de leur mécontentement.  "Le crédit immobilier à 900 euros. Celui pour travaux à 400 euros. La pension alimentaire à verser. Et son ex-femme, avec un salaire à 900 euros par mois, est en grande difficulté. Il y a aussi la taxe foncière, la taxe d'habitation, et il faut payer la cantine...", énumère l'un des plus bavard, inspecteur qualité sur les moteur d'avion. Même avec 2500 euros par mois, les fins de mois sont souvent "compliquées" expliquent cet OS aux trois huit. Leur pote cariste, souvent intérimaire et en CDD, se débrouille avec 1200 euros... et près de 800 euros de loyers. Je suis venu "pour défendre mes droits", plaidera l’un des membres de cette bande de copains, tous insérés socialement et qui, comme le dira l’un d’eux, sont allés défiler "représenter nos proches qui n’y arrivent plus".  A l’heure ou nous écrivons ces lignes nous ne savons pas s’ils ont été relaxés. Mais à l'instar de ces cinq ouvriers, nul doute que beaucoup, parmi les dizaines de personnes à comparaître en justice lundi suite aux  manifs parisiennes du 1er décembre étaient loin, très loin, du profil type de l’émeutier professionnel.



   22.  Nos dirigeants syndicaux: leur paie !


Salaires chez  les  responsables syndicaux?

Par Luc Peillon  -Libération- 14 novembre 2018 (Extraits)  

Selon Le Parisien, …, Jean-Claude Mailly, (FO) a touché l’an dernier un salaire annuel brut de 62 816 euros, «auquel se sont ajoutées les primes de permanence, les primes vacances, les primes d’activité culturelle et sportive, la prime de fin d’année, la prime de sujétion…». Soit un total annuel de 100 334 euros bruts, c’est-à-dire environ 6 500 euros nets par mois. 

…Leader de la confédération des cadres (CGC), François Hommeril, 57 ans, ingénieur en fin de carrière, doctorant, celui qui préside aux destinées de la centrale depuis 2016 touche 7000 euros net par mois, primes comprises. Comme la trentaine de cadres de la confédération, il est cependant payé par son entreprise de rattachement, et non par son organisation syndicale. Une PME industrielle, au sein de laquelle il reste élu du personnel.

Arrive ensuite le responsable de la CFDT. Son secrétaire général, Laurent Berger, 50 ans, qui vient d’entamer son deuxième mandat, pointe à 5400 euros net, treizième mois compris.

En troisième donc FO.

En quatrième et dernière position: Philippe Martinez, 57 ans, secrétaire général de la CGT depuis 2015, qui «en sa qualité de technicien employé à l’entreprise Renault avec une ancienneté de 36 ans», selon la centrale de Montreuil, doit se contenter de 49 000 euros bruts annuels, toutes primes comprises. Soit à peu près 3100 euros net par mois. Une rémunération prise en charge par la fédération de la métallurgie, sa FD d’origine, dont il était secrétaire général.

Voilà pour ces quatre confédérations. La cinquième - la CFTC - a refusé de répondre. Son Président, Philippe Louis, se contente d’expliquer que sa rémunération «est conforme à la convention collective de la CFTC».


   21.  réhabilitation  de ces soldats perdus.


En souvenir et pour la réhabilitation de ces soldats perdus dont les noms ne figurent sur aucun des monuments aux morts, ni en France, ni au Royaume-Uni, et qui, pour leur mémoire, n'ont reçu que la part de honte de cette grande boucherie que fut la Grande Guerre.
Plus de 639 soldats français, 307 britanniques. Un grand nombre n’avait pas 20 ans, fusillés pour l’exemple, achevés au pistolet.

Parmi eux, Herbert Morris, engagé volontaire dans le 6e British West Indies, et fusillé à 17 ans pour abandon de poste après un procès en cour martiale d’un petit quart d'heure. Un quart d'heure qui avait permis à ce gosse de bredouiller, hagard : «J'ai mal à la tête. Je ne peux plus supporter le bruit des canons. Je l'ai dit au docteur, mais il n'a rien pu faire...».

Un autre, Herbert Francis Burden a menti sur son âge pour s’enrôler à 16 ans. Il est fusillé quelques mois plus tard pour avoir paniqué et couru après avoir vu ses camarades massacrés sur le champ de bataille de Bellewaarde Ridge en 1915. Burden servira de modèle à la statue commémorative érigée en 2001 en mémoire des "Shot at dawn", les "fusillés à l'aube" (photo).

 Statue qui se trouve dans  le Staffordshire, en Angleterre :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Shot_at_Dawn_Memorial

 

En France, l'exemple le plus célèbre est celui des 4 caporaux de Souain appartenant à la 21e compagnie du 336e bataillon d'infanterie, dont l'histoire inspira en partie en 1957 le film de Stanley Kubrick «Les Sentiers de la gloire». Film, d'ailleurs, qu'on se garda bien à l’époque de distribuer en France.


Serge-philippe Lecourt -2015-

   20. Remake du Ghetto de Varsovie ?



Rappelez vous quand même Mrs les dirigeants israéliens, qu'il y a  eu une insurrection dans le ghetto !

   19.  L'Origine du monde ....dévoilée !.  !


La fin du mystère, 152 ans après :

Voici le visage de la femme de «L’Origine du monde»

Constance Quéniaux, ici photographiée par Disdéri, serait le modèle de Gustave Courbet pour « L’Origine du monde ». BnF/Département des estampes et de la photographie

Article de >Culture & Loisirs|Yves Jaeglé| 25 septembre 2018, Le Parisien.fr 0

  

Claude Schopp, dans un ouvrage à paraître le 4 octobre, révèle l’identité de la femme qui a posé pour le sulfureux tableau de Gustave Courbet. Voici, en avant-première, son visage.

Son sexe a été peint par l’un des plus grands peintres du XIXe siècle, Gustave Courbet. On connaît maintenant son nom et son visage. Et celui-ci – quel roman – a été immortalisé par les plus grands photographes de son temps, les pionniers de cet art : Nadar, mais aussi Disdéri, qui déposa en 1954 le brevet de la photo de carte de visite. La femme qui a servi de modèle pour « L’Origine du monde » s’appelait Constance Quéniaux (Quéniau sur certaines photos), ancienne danseuse de l’opéra. C’est la thèse, confirmée par les experts, du livre de Claude Schopp à paraître le 4 octobre, « L’Origine du monde, vie du modèle », (éditions Phébus).

Un visage et un nom. Après 152 ans de mystères, de rumeurs, de fantasmes et de fausses pistes. Depuis 1866 et la réalisation, d’abord secrète, de ce tableau sulfureux d’un sexe féminin en gros plan par le peintre réaliste Gustave Courbet, on n’avait jamais mis de visage sur cette intimité. Ces dernières années, les thèses les plus farfelues avaient même circulé, comme celle d’un tableau découpé dont on aurait découvert le reste du corps. Un chef-d’oeuvre qui, après être passé de main en main, et notamment dans celles du psychanalyste Jacques Lacan, qui le posséda longtemps et le montrait caché derrière un rideau, est devenu la propriété de l’Etat et du musée d’Orsay, où il trône en majesté depuis 1995.

Description : -« L’intérieur » de Mlle Quéniaux

Claude Schopp, qui révèle l’identité du modèle, n’est pas spécialiste de Courbet mais de l’écrivain Alexandre Dumas. C’est en travaillant sur la correspondance d’Alexandre Dumas fils et de George Sand que le chercheur, qui connaît tout de la famille Dumas, Prix Goncourt de la biographie en 2017, est tombé sur le nom de Constance Quéniaux.

Dans une lettre, Dumas fils, l’auteur de « La dame aux camélias », hostile à la Commune que soutenait Courbet et qui fut obligé de fuir la France après la fin de la guerre civile, raille l’artiste d’un autre bord politique que le sien. « On ne peint pas de son pinceau le plus délicat et le plus sonore l’interview de Mlle Queniault (sic) de l’Opéra », écrit Dumas fils.

   Phrase incompréhensible.

Constance Quéniaux, photographiée par Pesme en 1861./BnF/Département des estampes et de la photographie

 

Description : -

Constance Quéniaux photographiée par Nadar en 1861./BnF/Département des estampes et de la photographie

Claude Schopp confronte cette transcription au manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Ce n’est pas « interview » qu’il fallait lire mais « intérieur ». Synonyme d’intimité, de sexe… Dumas fils se moque de la propension de Courbet à peindre un sexe en gros plan.

Pilosité correspondante

Sylvie Aubenas, directrice du département des estampes et de la photographie de la BnF, a confirmé cette thèse à l’AFP : « Ce témoignage d’époque découvert par Claude me fait dire que nous avons la certitude à 99 % que le modèle de Courbet était bien Constance Quéniaux. » La noirceur de la chevelure de cette dernière et ses « beaux sourcils noirs », loués par la critique lorsqu’elle dansait à l’Opéra, sont cohérents avec la pilosité du modèle, selon Sylvie Aubenas. En 1866, Constance Quéniaux avait 34 ans, ne dansait plus à l’Opéra depuis plusieurs années et était devenue l’une des maîtresses de Khalil-Bey, diplomate de l’empire ottoman menant grand train à Paris, et le premier propriétaire du tableau.

Description : -

Constance Quéniaux, photographiée par Disdéri./BnF/Département des estampes et de la photographie

L’énigme semble résolue. Dans une exposition consacrée à Nadar, la Bibliothèque Nationale de France présentera à partir du 16 octobre2018 le portrait de Constance Quéniaux. Un joli sourire, beaucoup de froufrous dans des robes qui dissimulent une partie anatomique à la fois si intime, si fantasmée, si publique depuis un siècle et demi. Un roman vrai.

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« L’Origine du monde, vie du modèle », Claude Schopp, éditions Phébus, 160 pages, 15 euros. A paraître le 4 octobre.




   18.  L’horticulteur, le Président et le futur énarque !


Par Véronique Lopez | Rédactrice en chef de la NVO/18 septembre 2018 |
Il était une fois, un jeune homme, horticulteur de formation, mais sans occupation. Profitant des Journées du patrimoine, il alla visiter le Palais de l’Élysée. En ses somptueux jardins, qu’en amoureux de la chlorophylle, il devait apprécier à leur juste valeur, il estima que la rencontre avec le maître des lieux — occupé à faire moult selfies avec de fidèles partisans ou simples badauds — était l’occasion idéale pour interpeller le président sur son triste sort.

« J‘ai envoyé des CV, des lettres de motivation tout ça, je suis inscrit à Pôle Emploi, j‘ai fait horticole. Il n‘y a rien, on ne me répond jamais », dit en substance le jeune chômeur. Ce à quoi, Emmanuel Macron, après s’être gratté le col, (parce que l’interpellation devait gratter un peu aux entournures) répondit du tac au tac : « De l‘emploi ? Moi, je traverse la rue et je vous en trouve ». À condition toutefois de faire fi des rêves de petites fleurs, de taille des haies et de tonte de gazon. Pour le doux garçon, le président avait d’autres ambitions : « Dans les cafés, hôtels, restaurants, dans la construction, partout où je vais, les gens me disent qu‘ils recherchent des gens prêts à travailler… Avec les contraintes du métier ».

Dès lors, les gazettes reprirent l’information. Les défenseurs de la tirade présidentielle y voyaient un parler vrai qu’il faisait bon entendre pour secouer un peu ces Gaulois réfractaires au changement, tandis que ses détracteurs décrièrent une nouvelle et énième marque de ce mépris qui est depuis le début de son ère, la marque de Jupiter.

Hélas, il n’est plus de Jean de la Fontaine pour nous conter la morale de cette histoire. Essayons tout de même de tirer quelques instructions de la nouvelle diatribe présidentielle.

Comme a l’accoutumé, le président avec courtoisie, mais sans bienveillance, révèle son moi profond, cet ethos de droite qui le constitue tout entier. Elle n’est rien d’autre que le « quand on veut, on peut », qui exonère la collectivité de ses responsabilités pour ne laisser que l’individu seul face à ses choix et ses actes. Elle révèle aussi qu’Emmanuel Macron fait peu de cas des qualifications et des compétences. Fini le métier choisi, la compétence qu’on acquiert par le diplôme et/ou l’expérience. Tant pis pour l’envie de bien faire son travail, pour l’épanouissement qu’on peut y trouver à l’accomplir chaque jour du mieux possible. Les temps sont difficiles et le « job » est à l’alimentaire.

Emmanuel Macron ne lit pas la NVO et c’est dommage. Il y aurait appris que tout récemment, le Collectif national CGT des privés d’emploi et précaires a révélé la multiplication des offres bidon publiées par Pôle Emploi. Il pourrait aussi voir la dangerosité de certains secteurs comme la construction (lien) qui par ailleurs nécessite de l’expérience et compétence. Il pourrait réfléchir à la faiblesse des salaires dans le secteur HCR qui — en plus des contraintes horaires font que ses emplois sont souvent incompatibles avec une vraie vie de famille — participe grandement au déséquilibre entre l’offre et la demande.

Monsieur le président, les chômeurs et les précaires cherchent du travail, ont des formations, de l’expérience, des compétences. Ils ne veulent pas se brader. Ils ne veulent ni être fliqués ni radiés après avoir refusé « deux offres raisonnables d’emplois ». Ils ne veulent pas non plus être des pions ou de la chair à patrons. Le 1er décembre, ils descendront dans la rue… pas pour la traverser, mais pour manifester.

PS: La photo n’est pas de la rédaction de la VO !

 

 

L'horticulteur au chômage qui a interpellé Emmanuel Macron a réagi aux propos du président sur Europe 1.

« …Ce qu’il a dit n’est pas normal » s’indigne sur Europe 1 Jonathan Jahan, l’horticulteur au chômage qui a interpellé Emmanuel Macron lors des Journées du patrimoine. « Je l’ai eu un peu en travers de la gorge, j’avais envie de lui dire : dans ce cas-là, venez avec moi en chercher ! […] S’il y a du boulot, qu’il m’accompagne … »

 

  • Le ton change quand on change de statut social ! 

  • .... Le même jour , au même endroit !

  • Il veut être énarque, Macron ne lui conseille pas de traverser la rue .

Je souhaite devenir énarque. Est-ce que vous avez un conseil à me donner? », a demandé le jeune homme. « Oui d’abord réfléchissez au métier que vous voulez faire », lui répond le président. « Je souhaite travailler à la cour des comptes », explique alors son jeune interlocuteur. Voici le conseil final d’Emmanuel Macron: « Il faut être complet dans tous les domaines et vous intéresser à la chose publique. Et puis à mon avis faites quelques stages dans les administrations ».


   17.  Ils ont les mugs, on a l'Homme-Sandwich





   16. Vous n'y verrez plus mon blaze.

SANS LUI ! Les petitions c'est putôt bien Mais vous n'y verrez plus mon blaze ( Je vis caché- Renaud)

« Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète

LE MONDE |  | Par

Tribune.

Quelques jours après la démission de Nicolas Hulot, nous lançons cet appel : face au plus grand défi de l’histoire de l’humanité, le pouvoir politique doit agir fermement et immédiatement. Il est temps d’être sérieux.

Nous vivons un cataclysme planétaire. Réchauffement climatique, diminution drastique des espaces de vie, effondrement de la biodiversité, pollution profonde des sols, de l’eau et de l’air, déforestation rapide : tous les indicateurs sont alarmants. Au rythme actuel, dans quelques décennies, il ne restera presque plus rien. Les humains et la plupart des espèces vivantes sont en situation critique.

Pas trop tard pour éviter le pire

Il est trop tard pour que rien ne se soit passé : l’effondrement est en cours. La sixième extinction massive se déroule à une vitesse sans précédent. Mais il n’est pas trop tard pour éviter le pire.

Nous considérons donc que toute action politique qui ne ferait pas de la lutte contre ce cataclysme sa priorité concrète, annoncée et assumée, ne serait plus crédible.

Nous considérons qu’un gouvernement qui ne ferait pas du sauvetage de ce qui peut encore l’être son objectif premier et revendiqué ne sauraitêtre  pris au sérieux.

Nous proposons le choix du politique – loin des lobbys – et des mesures potentiellement impopulaires qui en résulteront.

C’est une question de survie. Elle ne peut, par essence, pas être considérée comme secondaire.

De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené.

 

Isabelle Adjani, actrice ; Laure Adler, journaliste ; Pedro Almodovar, cinéaste ; Laurie Anderson, artiste ; Charles Aznavour, chanteur ; Santiago Amigorena, écrivain ; Pierre Arditi, acteur ; Niels Arestrup, acteur ; Ariane Ascaride, actrice ; Olivier Assayas, cinéaste ; Yvan Attal, acteur, cinéaste ; Josiane Balasko, actrice ; Aurélien Barrau, astrophysicien (Institut universitaire de France) ; Nathalie Baye, actrice ; Emmanuelle Béart, actrice ; Xavier Beauvois, cinéaste ; Alain Benoit, physicien (Académie des sciences) ; Jane Birkin, chanteuse, actrice ; Juliette Binoche, actrice ; Benjamin Biolay, chanteur ; Dominique Blanc, actrice ; Gilles Boeuf, biologiste ; Mathieu Boogaerts, chanteur ; John Boorman, cinéaste ; Romane Bohringer, actrice ; Carole Bouquet, actrice ; Stéphane Braunschweig, metteur en scène ; Zabou Breitman, actrice, metteuse en scène ; Nicolas Briançon, acteur, metteur en scène ; Irina Brook, metteuse en scène ; Valeria Bruni Tedeschi, actrice, cinéaste ; Florence Burgat, philosophe ; Gabriel Byrne, acteur ; Cali, chanteur ; Sophie Calle, artiste ; Jane Campion, cinéaste ; Isabelle Carré, actrice ; Emmanuel Carrère, écrivain ; Anne Carson, auteure et professeure ; Michel Cassé, astrophysicien ; Laetitia Casta, actrice ; Bernard Castaing, physicien (Académie des sciences) ; Antoine de Caunes, journaliste, cinéaste ; Alain Chamfort, chanteur ; Boris Charmatz, chorégraphe ; Christiane Chauviré, philosophe ; Jeanne Cherhal, chanteuse ; François Civil, acteur ; Hélène Cixous, écrivaine ; Isabel Coixet, cinéaste ; Françoise Combes, astrophysicienne (Collège de France) ; François Cluzet, acteur ; Gregory Colbert, photographe, cinéaste ; Bradley Cooper, acteur ; Brady Corbet, acteur ; Béatrice Copper-Royer, psychologue ; Marion Cotillard, actrice ; Denis Couvet, écologue ; Camille Cottin, actrice ; Clotilde Courau, actrice ; Franck Courchamp, écologue (Académie européenne des sciences) ; Nicole Croisille, chanteuse ; David Cronenberg, cinéaste ; Alfonso Cuaro, cinéaste ; Willem Dafoe, acteur ; Philippe Decouflé, chorégraphe ; Sébastien Delage, musicien ; Vincent Delerm, chanteur ; Alain Delon, acteur ; Catherine Deneuve, actrice ; Claire Denis, cinéaste ; Philippe Descola, anthropologue (Collège de France) ; Alexandre Desplat, compositeur ; Manu Dibango, musicien ; Hervé Dole, astrophysicien (Institut universitaire de France) ; Valérie Dréville, actrice ; Diane Dufresne, chanteuse ; Sandrine Dumas, actrice, metteuse en scène ; Romain Duris, acteur ; Lars Eidinger, acteur ; Marianne Faithfull, chanteuse ; Pierre Fayet, physicien (Académie des sciences) ; Ralph Fiennes, acteur ; Frah (Shaka Ponk), chanteur ; Cécile de France, actrice ; Stéphane Freiss, acteur ; Thierry Frémaux, directeur de festival ; Jean-Michel Frodon, critique, professeur ; Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile ; Pierre-Henri Gouyon, biologiste ; Julien Grain, astrophysicien ; Anouk Grinberg, actrice ; Mikhaïl Gromov, mathématicien (Académie des sciences) ; Sylvie Guillem, danseuse étoile ; Arthur H, chanteur ; Ethan Hawke, acteur ; Christopher Hampton, scénariste ; Nora Hamzawi, actrice ; Ivo Van Hove, metteur en scène ; Isabelle Huppert, actrice ; Agnès Jaoui, actrice, cinéaste ; Michel Jonasz, chanteur ; Camelia Jordana, chanteuse ; Jean Jouzel, climatologue (Académie des sciences) ; Juliette, chanteuse ; Anish Kapoor, sculpteur, peintre ; Mathieu Kassovitz, acteur ; Angélique Kidjo, chanteuse ; Cédric Klapisch, cinéaste ; Thierry Klifa, cinéaste ; Panos H. Koutras, cinéaste ; Lou de Laâge, actrice ; Ludovic Lagarde, metteur en scène ; Laurent Lafitte, acteur ; Laurent Lamarca, chanteur ; Maxence Laperouse, comédien ; Camille Laurens, écrivaine ; Bernard Lavilliers, chanteur ; Sandra Lavorel, écologue (Académie des sciences) ; Jude Law, acteur; Patrice Leconte, cinéaste ; Roland Lehoucq, astrophysicien ; Gérard Lefort, journaliste ; Nolwenn Leroy, chanteuse ; Peter Lindbergh, photographe ; Louane, chanteuse ; Luce, chanteuse ; Ibrahim Maalouf, musicien ; Vincent Macaigne, metteur en scène, acteur ; Benoît Magimel, acteur ; Yvon Le Maho, écologue (Académie des sciences) ; Andreï Makine, écrivain de l’Académie Française ; Abd al Malik, rappeur ; Sophie Marceau, actrice ; Virginie Maris, philosophe ; André Markowicz, traducteur ; Nicolas Martin, journaliste ; Vincent Message, écrivain ; Wajdi Mouawad, metteur en scène ; Nana Mouskouri, chanteuse ; Jean-Luc Nancy, philosophe ; Arthur Nauzyciel, metteur en scène ; Safy Nebbou, cinéaste ; Pierre Niney, acteur ; Helena Noguerra, chanteuse ; Claude Nuridsany, cinéaste ; Michael Ondaatje, écrivain ; Thomas Ostermeier, metteur en scène ; Clive Owen, acteur ; Corine Pelluchon, philosophe ; Laurent Pelly, metteur en scène ; Raphaël Personnaz, acteur ; Dominique Pitoiset, metteur en scène ; Denis Podalydès, acteur ; Pomme, chanteuse ; Martin Provost, cinéaste ; Olivier Py, metteur en scène ; Susheela Raman, chanteuse ; Charlotte Rampling, actrice ; Raphaël, chanteur ; Régine, chanteuse ; Cécile Renault, astrophysicienne ; Robin Renucci, acteur ; Jean-Michel Ribes, metteur en scène ; Tim Robbins, acteur ; Muriel Robin, actrice ; Isabella Rossellini, actrice ; Brigitte Roüan, actrice, cinéaste ; Carlo Rovelli, physicien (Institut universitaire de France) ; Eric Ruf, directeur de la Comédie-Française ; Céline Sallette, actrice ; Rodrigo Santoro, acteur ; Marjane Satrapi, cinéaste ; Kristin Scott Thomas, actrice ; Albin de la Simone, musicien ; Abderrahmane Sissako, cinéaste ; Marianne Slot, productrice ; Patti Smith, chanteuse, écrivaine ; Sabrina Speich, géoscientifique ; Marion Stalens, réalisatrice ; Kristen Stewart, actrice ; Tom Stoppard, dramaturge ; Peter Suschitzky, chef opérateur ; Malgorzata Szumowska, cinéaste ; Béla Tarr, cinéaste ; Gilles Taurand, scénariste ; Alexandre Tharaud, musicien ; James Thierrée, danseur, chorégraphe ; Mélanie Thierry, actrice ; Danièle Thompson, cinéaste ; Melita Toscan du Plantier, attachée de presse ; Jean-Louis Trintignant, acteur ; John Turturro, acteur ; Hélène Tysman, pianiste ; Pierre Vanhove, physicien ; Karin Viard, actrice ; Polydoros Vogiatzis, acteur ; Rufus Wainwright, chanteur ; Régis Wargnier, cinéaste ; Jacques Weber, acteur ; Wim Wenders, cinéaste ; Sonia Wieder-Atherton, musicienne ; Bob Wilson, metteur en scène ; Lambert Wilson, acteur ; Jia Zhang-ke, cinéaste ; Elsa Zylberstein, actrice

   15. 1789 à Marseille.


Cliquez susr l'image

   14. Un "Bleu" peu glorieux




   13. C'était l' dernier télégramme

En France, le dernier télégramme de l’histoire a été envoyé lundi soir (30 avril 2018)

 

 STOP. Le mot n’a sans doute jamais été autant de circonstances. Le service français du télégramme n’existe plus depuis lundi soir 23h59. «C’est une page de l’histoire des Télécoms qui se tourne au profit de nouvelles technologies», a déclaré sur Twitter Christophe NDI, qui se présente comme un « passionné de social média ».

Le salarié d’Orange a illustré cet adieu par un montage d’un faux télégramme envoyé aux «Zagrums», une communauté d’employés d’Orange et de ses filiales dont il est le président.

    Le premier télégramme envoyé en 1844

Le service, géré par France Télécom puis Orange, avait été créé en 1879. Soit 139 ans d’existence pour cette entreprise, concurrencée à la fin du XXe siècle par les mails, les SMS puis les boîte de réception instantanées, de MSN à Facebook, en passant par Twitter, WhatsApp ou... la messagerie cryptée Telegram.

Pour envoyer un télégramme, il fallait à l’époque composer le 36 55. Un opérateur avait alors pour mission de retranscrire le message dicté et de le transmettre à son destinataire via La Poste ou un téléphone. D’après le site universfreebox, cette messagerie était encore principalement utilisé par des professionnels (entreprises de transport, agences immobilières, des tribunaux) mais aussi par quelques particuliers lors de certains événements (naissance, décès…). «En 2005, pas moins de 900 000 envois étaient encore recensés par an sur le territoire», ajoute le site.

À noter que le premier télégramme date d’encore plus tôt. Cette prouesse technologique fait son apparition dès le 24 mai 1844. C’est Samuel Morse, l’inventeur de l’alphabet du même nom, qui en fait usage le premier depuis la ville américaine de Baltimore.

    Et mon premier emploi à la Poste disparaît sur le coup !

J'ai en effet débuté aux PTT en tant que "Télégraphiste"


   12. Les Chantres de la société Libérale...

Quand les chantres de la société Libérale veulent limiter  le Droit de grève

 

ASSEMBLÉE NATIONALE

PROPOSITION DE LOI

visant à encadrer le droit de grève,

présentée par Mesdames et Messieurs

Jean-Charles TAUGOURDEAU, Jean-Jacques FERRARA, Éric STRAUMANN, Guillaume PELTIER, Valérie LACROUTE, Emmanuelle ANTHOINE, Bernard BROCHAND, Bernard PERRUT, Jacques CATTIN, Valérie BAZIN-MALGRAS, Brigitte KUSTER, Claude de GANAY, Geneviève LEVY, Frédéric REISS, Jean-Louis MASSON,

EXTRAITS

Il est donc nécessaire de mettre fin aux grèves surprises et imposer une obligation légale de préavis qui viendrait préciser les motifs de recours à la grève, le lieu, la date et l’heure du début de la grève, ainsi que sa durée, limitée ou non.

Le dépôt de préavis pourrait, par ailleurs, être accompagné d’une consultation ouverte à tous les salariés concernés au sujet des motifs figurant sur le préavis. Les conditions du vote seront définies par l’employeur dans les vingt-quatre heures qui suivent le dépôt du préavis.

Dans l’objectif d’éviter également toute forme de pression sur les salariés qui ne souhaiteraient pas se mettre en grève, cette proposition de loi pose le principe du vote à bulletin secret avec la participation d’au moins 50 % des salariés de l’entreprise pour pouvoir déclencher légalement une grève. Cette mesure permettant ainsi de respecter la démocratie au sein de l’entreprise, la liberté d’expression et également l’indépendance des salariés.

 

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

L’article L. 2511-1 du code du travail est ainsi rédigé :

« Art. L. 2511-1. – L’exercice du droit de grève ne peut porter que sur les conditions de travail définies dans les protocoles d’accord, conventions d’entreprise ou de branche. « Toute participation à une grève politique est constitutive d’une faute lourde justifiant le licenciement.

Source ASSEMBLEE NATIONALE

*A peine de la fiction l'article  L. 666-1.

« Art. L. 666-1. – TOUTE GREVE EST POLITIQUE  SELON LES EMPLOYEURS


   11. Parce que C'est censuré.....

..et que je déteste les censeurs ! :evil:

Nouvelles du Front .....enfin je veux dire du Tronc !

Il y a en France un terrible sentiment de colère mêlé aufrustations qui est lié à l'isolement, à l'absence de solidarité et de perspectives .
On leur oppose sans cesse des logiques de rentabilité, de productivité.
C'est comme cela qu'il faudrait comprendre aujourd'hui ceux qui donnent 5 euros à la cagnotte pour les grévistes, alors qu'ils sont au chômage ou ont des petites retraites.
Ces gestes de solidarité qui rendent plus dignes, plus forts.



 Et la petite cagnotte  elle monte, elle monte !


   10. Yadna "au feu rouge"


Au feu rouge

par Grand Corps Malade

"Heureusement, j'n'ai pas d'enfant" se dit Yadna très souvent
"Ce serait encore plus dur, encore plus humiliant"
Et puis comment elle aurait fait avec un bébé comme paquetage ?
Est-ce qu'il aurait survécu après tout c'voyage ?
Yadna a fui les bombes, la guerre dans son pays
Elle sait qu'elle avait peur mais ne sait plus de quels ennemis
Entre les tirs de son président, des rebelles, de l'occident

De Daesh et des Kurdes, elle ne sait plus d'où vient l'vent
Elle ne sait plus d'où vient la poudre qui a rasé son village
Elle ne sait plus qui tire les balles qui ont éteint tous ces visages
Elle sait juste que l'Homme est fou et qu'c'est là-bas, en Syrie
Que s'est formé petit à p'tit l'épicentre de sa folie
Yadna pense à tout ça en s'approchant d'ma vitre
Moi, j'lui : "Non" avec la main et j'redémarre bien vite
J'avais p't-être un peu d'monnaie mais j'suis pressé, faut qu'je bouge
J'me rappelle de son regard, j'ai croisé Yadna au feu rouge

Après trois mois d'périple dans toutes sortes d'embarcations
Elle a souvent cru qu'la mort serait la seule destination
Comme lors de cette nuit noire au milieu d'la mer Égée


Dépassée par les vagues sur un bateau bien trop léger
Entre les centres de rétention et les passeurs les plus cruels
Yadna a perdu d'vue tous ceux qui avaient fui avec elle
Elle s'est retrouvée seule avec la peur, le ventre vide
Et des inconnus aussi perdus qu'elle comme seuls guides
Marchant pendant des semaines puis payant à des vautours
Le droit d'se cacher à l'arrière des camions sans voir le jour
Après ces mois d'enfer, elle passe ses nuits sur un carton
Son Eldorado se situe Porte de la Chapelle, sous un pont
Yana pense à tout ça en s'approchant d'ma vitre
Moi, j'lui : "Non" avec la main et j'redémarre bien vite
J'avais p't-être un peu d'monnaie mais j'suis pressé, faut qu'je bouge
J'me rappelle de son regard, j'ai croisé Yadna au feu rouge

Dans ses nuits, les cauchemars d'expulsion sont réguliers
Elle attend d'obtenir le statut d'réfugiée
Elle mendie au feu rouge avec la détresse comme baîllon
Elle se renseigne sur ses droits, petite princesse en rayon
Elle imagine parfois sa vie d'étudiante dans son pays
Si la justice avait des yeux, si la paix régnait en Syrie
Elle sourit même parfois, quand elle trouve la force d'y penser
Elle rêve en syrien mais, là, elle pleure en français
J'aperçois Yadna rapidement lorsque l'feu passe au vert
J'ai un p'tit pincement au cœur, mais j'suis en retard et j'accélère
Les plus grands drames sont sous nos yeux mais on est pressé, faut qu'on bouge
Y'a des humains derrière les regards ; j'ai croisé Yadna au feu rouge


   9. Nuit de la deprime 2018


L
'EPISODE DE LA VIDEO FANTOME

SUR LE FACEBOOK DE MEZRAHI  est apparue une vidéo annonçant Renaud comme Parrain de cette édition, rapidementretirée.  Interrogations et explication ci dessous.




* NOUS AVONS QUAND MËME EÛT DROIT....

à cette vidéo postée par Romane !

   8. ACOUPHENES , A COUPS SÛR?

Je ne l'ai pas testé n'ayant pas d'acouphènes, mais celà peut rendre service à de nombreux malades.

A essayer non ?

Et puis , si ca marche on le fait savoir , je serai curieux de savoir si ça marche !  !



https://www.diapason-app.com/accueil


   7,7bis et la suite. L’affaire du barrage forcé de Vitrolles

 7. L’affaire du barrage forcé de Vitrolles : pour la première fois les principales victimes s’expriment face caméra

par ,  Franck Dépretz

 

En mai 2016, un camion de 44 tonnes tente de forcer un barrage filtrant organisé par des syndicalistes de la CGT à Vitrolles, lors du mouvement contre la loi Travail. Deux syndicalistes sont écrasés, l’un perdant l’usage de ses jambes, une voiture transportant un couple et leur enfant est percutée. Après une enquête bâclée, le chauffeur est finalement relaxé en première instance, la justice rejetant la faute sur les syndicalistes présents. Pour la première fois, les victimes racontent face caméra leur version des faits et expriment leur totale incompréhension face au stupéfiant traitement qui leur est réservé.

En pleine mobilisation contre la loi Travail, en mai 2016, un chauffeur de poids lourd fonce dans un barrage filtrant tenu par des militants de la CGT sur un rond-point près de Marseille. Le camion de 44 tonnes écrase deux syndicalistes dans sa course folle. L’un n’a pas retrouvé l’usage de ses jambes. Puis le poids-lourd percute de plein fouet une voiture transportant un couple et leur fillette.

Après un premier procès surréaliste, où la présidente du tribunal se basera sur une enquête policière expédiée pour relaxer le chauffeur et confondre les manifestants avec une « foule folle et avinée » qui « prend la France en otage », les victimes ont fait appel. Une deuxième audience a eu lieu depuis. Et une troisième est prévue en 2018. Plus d’un an après l’accident qui a failli leur coûter la vie, les trois principales victimes témoignent, pour la première fois, face caméra.

 PS: C'est un pote, un camarade, un ami et une camarade du Syndicat des Postiers: j'ai les boules ! (SVPat)

 

 7 bis.  Le stupéfiant procès du barrage de Vitrolles, ou comment justifier qu’un camion fonce sur des militants syndicaux

7 ter ( pas terminé) Et à la fin,

on n'écoute pas les militants !

7 for : Victoire ...et soulagement!

 

  6. L'avare aux présidentielles

 Mes excuses à Monsieur MOLIERE pour ce vilain pastiche mais la situation s'y prête trop pour résister. . .(les mots modifiés sont entre: ' et ')

L'avare de Molière revisité par un candidat aux présidentielles .

'F.Fillon' (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) : Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon 'rôle'. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ?... Où est-il ? Où se cache-t-il? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon 'boulot', coquin… (il se prend lui-même le bras.) Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre 'statut', mon pauvre 'statut', mon cher ami ! On m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher 'costume', ou en m’apprenant qui l’a pris? Euh ? Que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlois à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce qu’on parle là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part sans doute au vol que l’on m’a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon 'élection', je me pendrai moi-même après."

  1. YVES MOUCHET dit La Mouche ' sur Facebook)

 5. Mon neurone est sauvé

Je suis sauvé .

Il y a peut être un espoir !

 

Bon pour l'instant c'est sur l'animal,

 mais je peux espérer me faire greffer un second neurone ! 


 Et ma vie, et celle de dizaines de connaissances qui pourront se faire greffer  leur PREMIER  neurone, sera changée ! 

 

4.  Trump défie La Liberté  et l'hospitalité

La statue de la Liberté sur Ellis Island "accueillait"  les étrangers



Trump défie La Liberté et aussi  l'Hospitalité pourtant prônée par sa religion

Sur une plaque de bronze ajoutée au socle de la statue en 1903
les derniers vers d'une poétesse américaine....

Keep, ancient lands, your storied pomp!” cries she
Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost, to me,
I lift my lamp beside the golden door !

Garde, Vieux Monde, tes fastes d'un autre âge, crie-t-elle
Donne-moi tes pauvres, tes exténués,
Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête m'apporte
J'élève ma lumière et j'éclaire la porte d'or !


 
3. La photo de trop ?



2. Si Jésus était né en 2016

Si Jésus était né en 2016,cela donnerait la «une» suivante dans tous les journaux télévisés :

Le 25 décembre, un «Nouveau-né» a été trouvé dans une étable. La police s'est rendue immédiatement sur les lieux et a fait appel au SAMU.Un menuisier et une mineure (vraisemblablement la mère) ont été placés en garde à vue.»

«Ce matin très tôt, les autorités ont été avisées par un citoyen de la banlieue de Bethléem, qu'une jeune famille de S.D.F s'était installée dans son étable. À son arrivée sur les lieux, la police a découvert un nouveau-né enveloppé dans des morceaux de tissu et dormant sur une litière de paille.

Un homme, identifié plus tard, Joseph H., (de Nazareth), s'est opposé à ce que les autorités emmènent l'enfant afin de le mettre en lieu sûr. Il était aidé de plusieurs bergers ainsi que de trois étrangers non-identifiés et sans papiers.

Les trois étrangers, se présentant comme mages ont été arrêtés. Le ministère de l'Intérieur s'interroge sur l'origine de ces trois hommes pourtant pas encore arrivés jusque Calais.
Le préfet a confirmé qu'ils n'avaient pas de papiers d'identité mais qu'ils détenaient de l'or ainsi que des produits suspects et illicites. Ils prétendent que Dieu leur a dit de ne pas répondre aux questions... Les produits suspects ont été envoyés en laboratoire pour analyse.

Le lieu où le nouveau-né se trouve actuellement n'a pas été communiqué. D'après le service social en charge de l'affaire, le père avoisinerait la cinquantaine tandis que la mère n'est certainement pas majeure. On vérifie pour le moment la relation entre les deux. Mais à défaut de soupçon de pédophilie, le détournement de mineure est très suspecté...


La mère se trouve pour l'instant à l'hôpital universitaire de Bethléem pour des examens médicaux et psychiatriques.

Elle prétend être encore vierge et affirme que le bébé vient de Dieu. Si son état mental le permet, elle sera mise en examen pour non-assistance à personne en danger.
La consommation de stupéfiants, probablement amenés par les trois étrangers, doit sans doute être prise en compte dans cette affaire.
Des prises de sang ont d'ailleurs été faites en vue de retrouver les traces d'ADN nécessaires à l'enquête .
Aux dernières nouvelles on apprend que les bergers présents sur les lieux affirment avoir vu un grand homme, tout de blanc vêtu, qui leur a ordonné de se rendre à l'étable, avant de s'envoler. L'embarquement à bord d'un OVNI n'est pas exclu...»

  1. Philppe Martinez: Portrait à la Proust        

 

Le portrait chinois de Philippe Martinez  

A la CGT, certains le surnomment « Tapioca », comme le général sud-américain des albums de Tintin, d’autres « Zapata », comme le révolutionnaire mexicain. A la faveur de la contestation contre la loi El-Khomri, réformant le code du travail, ses bacchantes sont devenues presque aussi célèbres que celles d’Astérix.

Fils d’immigrés espagnols, Philippe Martinez, né le 1er avril 1961, est secrétaire général de la CGT depuis février 2015. Il s’était syndiqué dès son embauche, en 1982, comme technicien chez Renault à Billancourt – il figure toujours dans les effectifs de l’entreprise. C’est aussi un passionné de football qui soutient le Barça.

 

 

Un questionnaire de Proust revisité par « L’Epoque ». Le secrétaire général de la CGT,  s’est prêté à l’exercice

Vous êtes un Tweet…
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.»  Petit rappel de l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui semble malheureusement nécessaire en cette période…

Un hashtag…
Trop facile : #Moustache !

Une photo qui disparaît une fois consultée…
J’aimerais que les images de ces centaines de personnes faisant la queue devant les Restos du cœur, ces familles, salariés pauvres, personnes âgées, père ou mère isolé ne soient qu’un instantané d’une période révolue, et pas une image quotidienne de 2016.

Vous êtes un complot ou une fausse rumeur…
« La loi travail va créer de l'emploi  »

La fonction d’un robot intelligent…
Aucune fonction ne remplacera jamais le lien social, l’échange collectif, mais je me réjouis que la robotisation de certaines fonctions remplace des tâches pénibles et dangereuses.

Une appli idéale…
Une application qui mettrait en contact les salariés avec l’inspection du travail à chaque fois qu’une situation de danger serait constatée dans les entreprises. La fonction d’inspecteur du travail est primordiale, et pourtant elle est menacée de disparition !

Un lanceur d’alerte…
Un délégué du personnel ! Car ce sont bien eux qui passent leur temps à  alerter sur les conditions de travail , les montages financiers foireux, etc.

Vous êtes un réseau social
La CGT !

Un geste pas écolo…
Brûler des pneus devant un piquet de grève…

Vous êtes un sandwich…
Les sardinades chez Renault : un morceau de pain et une sardine grillée. Un vrai moment de fraternité organisée par nos camarades portugais de l’usine.

Un mot à la  mode insupportable…
« Coût du travail ». Quand va-t-on arrêter avec ce non-sens absolu ! Le « coût du travail » est une ineptie ! Sans travailleurs, pas de production donc pas de richesses ! Parlons « coût du capital » !

Vous êtes un smiley…
Un poing levé !

Vous êtes fast ou slow food…
Trop souvent fast… Pourquoi croyez-vous  que je milite pour la réduction du temps de travail ?

Made in France ou Tout à 10 euros…
Ni l’un ni l’autre, l’heure est au partage du travail sur la planète. Du travail décent. A quand un salaire minimum européen qui mettrait fin au dumping social ?

Tinder ou soirée arrosée…
Tinder ?* C’est quoi ça ? Dans le doute, je vais dire soirée arrosée !

Vous êtes un néologisme…
Le développement humain durable.

 

.............NOTES..............
* Tinder  une application de réseautage social sur Android
* Source  Le Monde1