Dans la chambre 212 de l’hôtel National à La
Havane, Michael Mc Lanay, l’homme de main du chef de la mafia
New-Yorkaise Meyer Lansky, s’inquiétait. Il était près de minuit ce
31 décembre 1958. Le gangster avait fait son tour de salle au Casino
Parisien situé au rez-de-chaussée de l’établissement où les habitués
de la haute société cubaine et nord-américaine ainsi que des
diplomates et des touristes fortunés se pressaient autour des tables
de jeux. Il s’étonnait d’une absence : celle de Santiago Rey Pernas,
un ministre de Batista plein aux as, pour lequel un étage était
aménagé avec roulette spéciale, filles et alcools à disposition.
Michael Mc Lanay tenait de bonne source que les guérilleros conduits
par Ernesto Che Guevara contrôlaient la ville de Santa Clara, les
hommes de Fidel Castro encerclaient Santiago de Cuba, ceux de Camilo
Cienfuegos s’approchaient de la capitale.
La fuite du dictateur Batista
Un employé de l’hôtel nettoyait sa chambre. «
Dis-moi Jorge », lui dit Mc Lanay, « tu sais quelque chose » ? Jorge
haussa les épaules, sans piper mot. Le gangster allait bientôt
apprendre les raisons de l’absence du ministre, pourquoi serveurs et
croupiers échangeaient des propos à voix basse. Un avion venait de
décoller de l’aéroport Columbia dans la proche banlieue de la
capitale avec à son bord Batista, sa famille, un groupe de ministres
et d’officiers. Le dictateur s’enfuyait vers Saint Domingue avec des
valises pleines de 45 millions de dollars.
Quelques jours plus tard, les gangsters
préparant leur départ convoquaient Jorge. « Nous avons mis le Casino
et un compte de 250.000 dollars à ton nom. Garde-nous tout cela au
chaud, nous reviendrons bientôt ». Mc Lanay ne savait pas que Jorge
était le représentant du mouvement révolutionnaire à l’hôtel
National. Il deviendra capitaine au Ministère cubain de l’Intérieur.
La Havane vivait dans une frénésie de vie nocturne et de paillettes.
Les cabarets faisaient le plein, on dépensait des fortunes à la
roulette, 10.000 prostituées vantaient leurs charmes, les voitures
de luxe sillonnaient la ville tandis qu’en province régnait la
misère. Fidel Castro et ses compagnons préparaient leur entrée dans
La Havane.
Comment Fidel Castro est devenu le «
Commandante » ?
Rarement un révolutionnaire, un homme d’Etat
aura provoqué autant de réactions aussi passionnées que Fidel
Castro. Certains l’ont adoré avant de le brûler sur la place
publique, d’autres ont d’abord pris leurs distances avant de se
rapprocher de ce personnage hors du commun. Fidel Castro n’a pas de
pareil. Il était « Fidel » ou le « Comandante » pour les Cubains et
les latino-américains, pas le « leader maximo », une formule ânonnée
par les adeptes européo-étatsuniens du raccourci facile. Quoi qu’ils
en disent, Fidel Castro restera un géant du XX ème siècle.
Le jeune Fidel, fils d’un aisé propriétaire
terrien, né il y a 90 ans à Biran dans la province de Holguin,
n’affiche pas au départ le profil d’un futur révolutionnaire.
Premières études chez les Jésuites, puis à l’université de La Havane
d’où il sort diplômé en droit en 1950. Il milite dans des
associations d’étudiants, tape dur lors des affrontements musclés
avec la police dans les rues de la capitale, puis se présente aux
élections parlementaires sous la casaque du Parti orthodoxe, une
formation se voulant « incorruptible » et dont le chef, Chivas, se
suicida en direct à la radio. Un compagnon de toujours de Fidel,
Alfredo Guevara, fils d’immigrés andalous et légendaire inspirateur
du cinéma cubain, dira de lui : « Ou c’est un nouveau José Marti (le
héros de l’indépendance), ou ce sera le pire des gangsters ».
Le coup d’Etat du général Fulgencio Batista
renverse le gouvernement de Carlos Prio Socarras et annule les
élections. Voici le jeune Castro organisant l’attaque armée de la
caserne Moncada, le 26 juillet 1953. Un échec. Quatre-vingts
combattants sont tués. Arrêté et condamné à 15 ans de prison, Fidel
rédige « l’Histoire m’acquittera », un plaidoyer expliquant son
action et se projetant sur l’avenir de son pays.
Libéré en 1955, il s’exile avec son frère Raul
au Mexique d’où il organise la résistance à Batista. Son groupe
porte le nom « Mouvement du 26 juillet ». Plusieurs opposants à la
dictature rejoignent Fidel. Parmi eux, un jeune médecin argentin,
Ernesto Rafael Guevara de la Serna. Son père me dira plus tard : «
Au début, mon fils le Che était plus marxiste que Fidel ». Fidel
communiste ? Fidel agent du KGB ? Fidel Castro à cette époque se
définit comme un adversaire acharné de la dictature, un adepte de la
philosophie chère à Thomas Jefferson, principal auteur de la
Déclaration d’indépendance des Etats-Unis, et adhère au projet de
Lincoln de coopération entre le capital et le travail. Raul et
plusieurs de ses compagnons sont nettement plus marqués à gauche.
L’expédition tragique du « Granma »
Le 2 décembre 1956, Fidel monte une expédition
avec 82 autres exilés. Venant du Mexique à bord d’un bateau de
plaisance, le « Granma », ils débarquent après une traversée
mouvementée dans la Province Orientale (sud-est de Cuba). La troupe
de Batista les y attend. Seuls 12 combattants (parmi lesquels
Ernesto Che Guevara, Raul Castro, Camilo Cienfuegos et Fidel)
survivent aux combats et se réfugient dans la Sierra Maestra.
Commence alors une lutte de guérilla avec le soutien de la
population. Fidel Castro apparaît au grand jour dans les journaux
nord-américains et européens, accorde des interviews, pose pour les
photographes, parle sur les radios.
A Washington, on ne s’en émeut guère lassés des
frasques d’un Batista peu présentable. Après l’entrée de Fidel dans
La Havane, le 9 janvier 1959, on observe avec intérêt ce « petit
bourgeois qui viendra à la soupe comme tout le monde », ricane-t-on
au département d’Etat. Même le vice-président Nixon mandaté pour le
recevoir afin de vérifier s’il est communiste soufflera à Eisenhower
: « C’est un grand naïf, nous en ferons notre affaire ».
Les Etats-Unis et Castro
Tant que Fidel ne s’attaque pas à leurs
intérêts économiques, les dirigeants étasuniens ne s’alarment pas.
Lorsque la révolution commence à exproprier des industries
nord-américaines, la United Fruit par exemple, la donne change
brutalement. Le premier attentat dans le port de La Havane, le 4
mars 1960, sonne le prélude à une longue liste d’actes terroristes :
le cargo battant pavillon tricolore, La Coubre, qui avait chargé des
munitions à Hambourg, Brème et Anvers explose dans le port de La
Havane faisant plus de cent morts, dont six marins français. Ulcéré,
le général de Gaulle donne l’ordre d’accélérer la livraison des
locomotives commandées du temps de Batista. Elles font l’objet
d’étranges tentatives de sabotage. Les dockers CGT du port du Havre
surveilleront le matériel jusqu’au départ des navires.
La CIA débarque dans la Baie des Cochons
Une opération de grande envergure se préparait
du côté de Miami : le débarquement de la Baie des Cochons. En avril
1961, au lendemain de l’annonce par Fidel de l’orientation
socialiste de la révolution, le gouvernement des Etats-Unis
missionne la CIA pour encadrer 1400 exilés cubains et mercenaires
latino-américains en espérant, en vain, un soulèvement populaire.
Fidel en personne dirige la contre-attaque. La tentative d’invasion
se solde par un fiasco. Les Etats-Unis signent là leur déclaration
de guerre à la révolution cubaine.
Pendant des dizaines d’années, ils utiliseront
toute la panoplie terroriste pour tenter d’assassiner Fidel, jusqu’à
la combinaison de plongée sous-marine enduite de poison,
faciliteront le débarquement de groupes armés, financeront et
manipuleront les opposants, détruiront des usines, introduiront la
peste porcine et des virus s’attaquant au tabac et à la canne à
sucre. Ils organiseront l’asphyxie économique de l’île en décrétant
un embargo toujours en vigueur. « El Caballo » (le cheval) comme
l’appelaient parfois les gens du peuple, ce que Fidel n’appréciait
pas, aura survécu à Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan,
Ford et assisté aux départs à la retraite de Carter, Bush père et
Clinton. Il dira de Bush fils « celui là, il finira très mal. »
Un petit pays harcelé par la première puissance
du monde
Tant d’années d’agressions, tant d’années de
dénigrement et de coups tordus, tant d’années de résistance d’un
petit pays de douze millions d’habitants face à la première
puissance économique et militaire mondiale. Qui fait mieux ?
Lorsqu’on évoque le manque de libertés à Cuba, ne faudrait-il pas
d’abord se poser la question : un pays harcelé, étranglé, en guerre
permanente, constitue-t-il le meilleur terreau pour favoriser
l’épanouissement de la démocratie telle que nous la concevons en
occident et que, à l’instar de George Bush, certains souhaiteraient
calquer mécaniquement en d’autres endroits du monde,
particulièrement dans le Tiers monde? Lorsque dans les salons
douillets parisiens, on juge, tranche, condamne, sait-on au juste de
quoi on parle ? La crise des fusées ?
L’affaire des missiles
Lorsque l’URSS dirigée par Nikita Khrouchtchev
décide en 1962 d’installer à Cuba des missiles afin, officiellement,
de dissuader les Etats-Unis d’agresser l’île, la « patrie du
socialisme » répond à une demande de Raul Castro mandaté par Fidel.
La direction soviétique fournit déjà à Cuba le pétrole que lui
refuse son proche voisin. Elle met deux fers au feu : dissuader les
Etats-Unis d’agresser Cuba, afficher un clair avertissement à
Washington sur l’air de « nous sommes désormais à proximité de vos
côtes ». La tension atteint un point tel qu’un grave conflit mondial
est évité de justesse. Les missiles soviétiques retirés, Fidel
regrettera que le représentant de l’URSS à l’ONU n’ait pas reconnu
la réalité des faits. « Il fallait dire la vérité », disait-il. Il
fut bien obligé de se plier à la décision finale de Moscou même si
dans les rues de La Havane des manifestants scandaient à l’adresse
de Khrouchtchev : « Nikita, ce qui se donne ne se reprend pas. »
Moscou et Cuba
Entre Moscou et La Havane, au-delà des rituels,
les relations ont toujours été conflictuelles. Pas seulement, pure
anecdote, parce que des « responsables » soviétiques ignorants
faisaient livrer des chasse-neige à la place des tracteurs attendus.
Les Soviétiques voyaient d’un mauvais œil le rôle croissant de Fidel
dans le mouvement des non alignés, l’implication cubaine aux côtés
des mouvements révolutionnaires latino-américains puis l’aide à
l’Afrique. Ils ne supportaient pas la farouche volonté
d’indépendance et de souveraineté de La Havane et ont été impliqués
dans plusieurs tentatives dites « fractionnelles » reposant sur des
prétendus « communiste purs et durs », en fait marionnettes de
Moscou, pour tenter de déstabiliser Fidel.
Une fois l’URSS disparue, les nouveaux
dirigeants russes ont pratiqué avec le même cynisme abandonnant
l’île, coupant du jour au lendemain les livraisons de pétrole et
déchirant les contrats commerciaux. Quel autre pays aurait pu
supporter la perte en quelques semaines de 85% de son commerce
extérieur et de 80% de ses capacités d’achat ? L’Espagne, ancienne
puissance coloniale, a laissé à Cuba un héritage culturel, les
Etats-Unis son influence historique et ses détonants goûts
culinaires comme le mélange de fromage et de confiture. Mais la
Russie ? Rien, même pas le nom d’un plat ou d’un cocktail.
L’exportation de la révolution ?
Cuba l’Amérique Latine et l’Afrique
Fidel n’a jamais utilisé le mot « exportation
». Ernesto Che Guevara, non plus. Ils préféraient évoquer la «
solidarité » avec ceux qui se levaient contre les régimes
dictatoriaux, créatures des gouvernements nord-américains. Doit-on
reprocher ou remercier Fidel d’avoir accueilli les réfugiés fuyant
les dictatures du Chili et d’Argentine, de Haïti et de Bolivie,
d’avoir ouvert les écoles, les centres de santé aux enfants des
parias de toute l’Amérique latine et, plus tard, aux enfants
contaminés de Tchernobyl ? Doit-on lui reprocher ou le remercier
d’avoir soutenu les insurrections armées au Nicaragua, au Salvador
et d’avoir sauvé, face à l’indifférence des dirigeants soviétiques,
l’Angola fraîchement indépendante encerclée par les mercenaires
blancs sud-africains fuyant, effrayés, la puissance de feu et le
courage des soldats cubains, noirs pour la plupart ?
Dans la mémoire de millions d’hommes et de
femmes d’Amérique latine et du Tiers monde, Fidel et le Che sont et
resteront des héros des temps modernes. Les libertés ? Fidel, un
tyran sanguinaire ? Il y eut d’abord l’expulsion des curés espagnols
qui priaient le dimanche à la gloire de Franco. Complice de Batista,
l’église catholique cubaine était et demeure la plus faible
d’Amérique latine alors que la « santeria », survivance des
croyances, des divinités des esclaves africains sur lesquels est
venue se greffer la religion catholique, rassemble un grand nombre
de noirs cubains.
Cuba et les droits de l'Homme
Les relations avec l’Eglise catholique furent
complexes durant ces longues années jusqu’au séjour de Jean Paul II
en 1998 annoncée trop rapidement comme l’extrême onction de la
révolution. Ce n’est pas à Cuba que des évêques et des prêtres ont
été assassinés, mais au Brésil, en Argentine, au Salvador, au
Guatemala et au Mexique. Il y eut la fuite de la grande bourgeoisie,
des officiers, des policiers qui formèrent, dès la première heure,
l’ossature de la contre révolution encadrée et financée par la CIA.
Il y eut ensuite les départs d’hommes et de femmes ne supportant pas
les restrictions matérielles. Il y eut l’insupportable
marginalisation des homosexuels. Il y eut les milliers de balseros
qui croyaient pouvoir trouver à Miami la terre de toutes les
illusions. Il y eut la froide exécution du général Ochoa étrangement
tombé dans le trafic de drogue. Il y eut aussi ceux qui refusaient
la pensée unique, la censure édictée par la Révolution comme « un
acte de guerre en période de guerre », les contrôles irritants, la
surveillance policière. Qu’il est dur de vivre le rationnement et
les excès dits « révolutionnaires ».
Excès? Je l’ai vécu, lorsque correspondant de «
l’Humanité » à La Havane, l’écrivain Lisandro Otero, alors chef de
la section chargée de la presse internationale au Ministère des
Affaires étrangères, monta une cabale de pur jus stalinien pour
tenter de me faire expulser du pays. Ceux qui osent émettre une
version différente d’un « goulag tropical » seraient soit des «
agents à la solde de La Havane », soit victimes de cécité. Que la
révolution ait commis des erreurs, des stupidités, des crimes
parfois n’est pas contestable. Mais comment, dans une situation de
tension extrême, écarter les dérives autoritaires? A Cuba, la
torture n’a jamais été utilisée, comme le reconnaît Amnesty
international. On tranchait les mains des poètes à Santiago du
Chili, pas à la Havane. Les prisonniers étaient largués en mer
depuis des hélicoptères en Argentine, pas à Cuba. Il n’y a jamais eu
des dizaines de milliers de détenus politiques dans l’île mais un
nombre trop important qui ont dû subir pour certains des violences
inadmissibles. Mais n’est-ce pas curieux que tous les prisonniers
sortant des geôles cubaines aient été libérés dans une bonne
condition physique ?
Les conquêtes Cubaines
Voici un pays du Tiers monde où l’espérance de
vie s’élève à 75 ans, où tous les enfants sont scolarisés et soignés
gratuitement. Un petit pays par la taille capable de produire des
universitaires de talent, des médecins et des chercheurs parmi les
meilleurs au monde, des sportifs raflant les médailles d’or, des
artistes, des créateurs. Où, dans cette région du monde, peut-on
présenter un tel bilan ? Fidel aura tout vécu. La prison, la
guérilla, l’enthousiasme révolutionnaire du début, la défense contre
les agressions, l’aide internationaliste, l’abandon de l’URSS, une
situation économique catastrophique lors de la « période spéciale »,
les effets de la mondialisation favorisant l’explosion du système D.
Il aura (difficilement) accepté l’adaptation économique avec un
tourisme de masse entraînant la dollarisation des esprits parmi la
population au contact direct des visages pâles à la recherche de
soleil, de mojito, de filles où de garçons.
Alors, demain quoi ?
Comment ne pas comprendre les jeunes cubains,
alléchés par l’écu ou le dollar, et regardant avec envie les
visiteurs aisés venus de l’étranger ? Il aura, enfin, très mal
supporté le retour de la prostitution même si dans n’importe quelle
bourgade latino-américaine on trouve plus de prostituées que dans la
5 eme avenue de La Havane. Alors, demain quoi ? Fidel mort, la
révolution va-t-elle s’éteindre ? Il ne se passera pas à Cuba ce qui
s’est produit en Europe de l’Est car la soif d’indépendance et de
souveraineté n’est pas tarie. Les adversaires de la révolution
cubaine ne devraient pas prendre leurs désirs pour la réalité.
Il y a dans cette île des millions d’hommes et
de femmes – y compris de l’opposition – prêts à prendre les armes et
à en découdre pour défendre la patrie. Fidel avait prévenu en
déclarant : « Nous ne commettrons pas l’erreur de ne pas armer le
peuple. » Le souvenir de la colonisation, malgré le fil du temps,
reste dans tous les esprits, les progrès sociaux enregistrés,
au-delà des difficultés de la vie quotidienne, constituent désormais
des acquis. Il y a plus. La révolution a accouché d’une nouvelle
génération d’hommes et de femmes refusant le retour au passé, des
cadres « moyens » de trente à quarante ans très performants en
province, des jeunes dirigeants nationaux aux talents confirmés.
Une nouvelle époque va s’ouvrir et elle
disposera d’atouts que Fidel n’avait pas. L’Amérique latine,
ancienne arrière cour des Etats-Unis, choisit des chemins
progressistes de développement, l’intégration régionale est en
marche, les échanges économiques permettent le transfert de savoir
faire contre des matières stratégiques, comme le pétrole avec le
Venezuela notamment, le prestige de la révolution cubaine demeure
intacte auprès des peuples latino-américains. Cuba, enfin, peut
respirer. Il n’y aura pas de rupture à Cuba. Il y aura évolution.
Obligatoire. Pour qu’elle puisse s’effectuer dans les meilleures
conditions, il faudra que les vieux commandants de la Révolution
rangent leurs treillis vert olive, prennent leur retraite et passent
la main. Les atlantes du futur, de plus en plus métissés, sont
prêts. Ne sont-ils pas les enfants de Fidel ?
A la CGT, certains le
surnomment « Tapioca », comme le général sud-américain des
albums de Tintin, d’autres « Zapata », comme le
révolutionnaire mexicain. A la faveur de la contestation
contre la loi El-Khomri, réformant le code du travail, ses
bacchantes sont devenues presque aussi célèbres que celles
d’Astérix.
Fils d’immigrés espagnols,
Philippe Martinez, 55 ans, est secrétaire général de la CGT
depuis février 2015. Il s’était syndiqué dès son embauche,
en 1982, comme technicien chez Renault à Billancourt – il
figure toujours dans les effectifs de l’entreprise. C’est
aussi un passionné de football qui soutient le Barça. Il
milite toujours contre la loi travail, dont il demande
l’abrogation.
Un questionnaire de
Proust revisité par « L’Epoque ». Le secrétaire général
de la CGT, s’est prêté à l’exercice
Vous êtes un Tweet… « Les hommes naissent et
demeurent libres et égaux en droits.» Petit rappel de
l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen de 1789 qui semble malheureusement nécessaire en
cette période…
Un hashtag… Trop facile : #Moustache
!
Une photo qui disparaît une
fois consultée… J’aimerais que les images
de ces centaines de personnes faisant la queue devant les
Restos du cœur, ces familles, salariés pauvres, personnes
âgées, père ou mère isolé ne soient qu’un instantané d’une
période révolue, et pas une image quotidienne de 2016.
Vous êtes un complot ou une
fausse rumeur… « La loi travail va créer
de l’emploi »
La fonction d’un robot
intelligent… Aucune fonction ne
remplacera jamais le lien social, l’échange collectif, mais
je me réjouis que la robotisation de certaines fonctions
remplace des tâches pénibles et dangereuses.
Une appli idéale… Une application qui
mettrait en contact les salariés avec l’inspection du
travail à chaque fois qu’une situation de danger serait
constatée dans les entreprises. La fonction d’inspecteur du
travail est primordiale, et pourtant elle est menacée de
disparition !
Un lanceur d’alerte… Un délégué du personnel !
Car ce sont bien eux qui passent leur temps à alerter
sur les conditions de travail , les montages financiers
foireux, etc.
Vous êtes un réseau social… La CGT !
Un geste pas écolo… Brûler des pneus devant
un piquet de grève…
Vous êtes un sandwich… Les sardinades chez
Renault : un morceau de pain et une sardine grillée. Un vrai
moment de fraternité organisée par nos camarades portugais
de l’usine.
Un mot à la mode
insupportable… « Coût du travail ».
Quand va-t-on arrêter avec ce non-sens absolu ! Le « coût du
travail » est une ineptie ! Sans travailleurs, pas de
production donc pas de richesses ! Parlons « coût du capital
» !
Vous êtes un smiley… Un poing levé !
Vous êtes fast ou slow food… Trop souvent fast…
Pourquoi croyez-vous que je milite pour la réduction
du temps de travail ?
Made in France ou Tout à 10
euros… Ni l’un ni l’autre,
l’heure est au partage du travail sur la planète. Du travail
décent. A quand un salaire minimum européen qui mettrait fin
au dumping social ?
Tinder ou soirée arrosée… Tinder ?* C’est quoi ça ?
Dans le doute, je vais dire soirée arrosée !
Vous êtes un néologisme… Le développement humain
durable.
…………………………………………………… *Tinder une
application de réseautage social sur Android * Source
Il y a 63 ans,
le 14 juillet 1953, un massacre
d’algériens se déroulait à Paris. A l’appel du Mouvement pour le
triomphe des libertés
démocratiques, les immigrés algériens manifestent pacifiquement pour
exiger l’indépendance de leur pays.
Depuis 1936 et le Front Populaire, les
nationalistes algériens participent en effet aux grandes
manifestations syndicales et ouvrières des 1er mai et 14 juillet.
La période se caractérise par une forte
mobilisation de l’immigration algérienne tant sur le plan syndical
avec leurs camarades français que sur le plan politique pour
revendiquer l’indépendance.
La période est aussi celle d’une violence
policière régulière contre les militants algériens. Ainsi le premier
mai 1953 à Valenciennes dans le Nord, la police charge le cortège
algérien faisant 60 blessés graves et 64 arrestations. Un peu
partout en France des scènes similaires se déroulent. Ce 14 juillet,
la manifestation suit le parcours habituel République-Nation. Des
parachutistes français de retour d’Indochine pour une permission
attaquent violemment les manifestants rue du faubourg Saint-Antoine
mais ceux-ci se défendent. Ils sont contraints de fuir et on compte
six parachutistes blessés. A plusieurs reprises, ces « bérets rouges
» continuent de provoquer les manifestants sans que la police les
interpelle. Ils sont même protégés et exfiltrés lorsque les
manifestants ripostent.
A la dispersion de la manif à Nation, les
manifestants se dirigent vers l’avenue du Trône pour déposer les
banderoles et pancartes aux camions de leur organisation.
C’est à ce moment que des centaines de
policiers surgissent des rues adjacentes et les matraquent. Ils
piétinent les pancartes et en particulier celle représentant le
leader indépendantistes Messali Hadj. Les manifestants se défendent
et la police tire intentionnellement et sans sommation. On connait
l’heure exacte de la fusillade car une balle a atteint l’horloge
monumentale de l’avenue du trône : 17h20. Les manifestants utilisent
les barrières pour affronter les policiers. Trois cars de police
sont incendiés.
On relève 7 morts : six algériens et un
militant français de la CGT. Voici leur identité : Amar Tabjadi, 26
ans, décédé à l’hôpital Saint-Louis ; Abdallah Bacha, 25 ans, décédé
à l’Hôtel-Dieu des suites d’une balle reçue dans la gorge ; Larbi
Daoui, 27 ans, tué d’une balle dans le cœur ; Abdelkader Dranis, 31
ans, décédé à l’hôpital Saint-Louis ; Mohammed Isidore Illoul, 20
ans, décédé à l’hôpital Saint-Louis ; Medjen Tahar, blessé par deux
balles, décédé à l’hôpital Tenon et enfin Maurice Lurot, 40 ans,
mort à l’hôpital Saint-Louis d’une balle dans le cœur.
On comptabilise également 63 blessés
graves parmi les manifestants dont 40 par balles. Les blessures des
15 policiers sont, elles, liées à des projectiles.
Pour couvrir ses policiers l’État dépose
plainte dès le 15 juillet pour « rébellion et violence envers une
personne dépositaire de la force publique ». Les familles des
victimes se constituent parties civiles. Le procès aboutit à un
non-lieu le 22 octobre 1957, qui est confirmé en appel le 23 janvier
1958.
C’était cela la colonisation avec ses
effets d’abord en Algérie mais aussi en France. N’oublions pas.
Ci-dessous le cortège massif des
militants algériens, des manifestants blessés et les cercueils
des victimes exposés à la maison des métallos.
Les "fausses photos" d’incidents dans les
manifestations contre la loi Travail
Les échauffourées entre manifestants et
forces de l’ordre lors des manifestations contre la loi travail et
en marge de rassemblements de Nuit debout ont fait plusieurs blessés
ces derniers jours. De nombreuses images de ces affrontements,
parfois violentes, circulent sur les réseaux sociaux. Mais
certaines, diffusées après les défilés du 1er mai,
n’ont rien à voir avec les mouvements actuels.
La photo du CRS blessé datait de 2010
Un policier en sang… mais
en Thaïlande
Le coup de pied d’un
manifestant... en 2013
En savoir plus cliquez sur les photos. Et attention au
Choc des photos... detournées !
Echanges entre CRS surpris de ne pas partir sous
des "hués" mais sous des "mercis" comme s'ils venaient de rendre un espace
rellement public. Espèrons que ça dure, maintenant on sait que c'est
possible.
Bon ok j'ai fait nuit blanche, mais avouez que
pour voir un tel sourire de la part d'un CRS, il y avait de quoi !
Vers 6h du matin, les CRS ont commencé de se
regrouper aux abords de la place et ont commencé de demander aux
occupants de celle-ci d'en partir.
La suite c'est exactement l'inverse : ce sont
eux qui sont finalement partis, ou tout du moins qui ont relâché la
pression.
C'est une nouvelle victoire collective : j'ai
entendu des chants pacifiques, rencontré de sympathiques journalistes,
des CRS qui ont eu envie de discuter après avoir compris qu'il ne
pouvait donner raison à la foule qui scandait "ETAT POLICIER" comme pour
voir si c'était effectivement là encore le cas.
La suite, je vous la déballe à chaud, des
personnes ont commencé à parler aux CRS, une fille notamment Coline il
me semble, qui a réussi à ôter des débuts de sourires aux CRS,
instantanément après les chants et les danses qui ont rythmé ces moments
là, plusieurs personnes ont décidé de parler aux CRS. Alors que nous
avions tous cru qu'ils allaient charger (et ils s'apprêtaient à le
faire), ils ont tout d'un coup cédé, renoncé, accepté de reconnaître que
leur présence était inutile ici, sauf, s'ils voulaient parler. Et c'est
comme cela que de multiples petits groupes se sont formés peu à peu
autour des CRS, dans un sentiment de Paix que je n'ai pas ressenti
jusqu'alors, comme si celle Paix que l'on croyait disparue à jamais
pourrait bien venir nous rattraper plus vite que prévu, et avec le
sourire.
Alors pardon, pardon si je m'emballe, si je rêve
trop ou si je pense voir des choses qui ne sont que des cas isolés mais
je tenais à vous partager ce texte en plus de cette photo et de celles
qui vont suivre, car j'ai l'intime conviction que ça peut être plus
important qu'on le croit, cette foutue Paix mérite bien que l'on se
réjouisse d''échanges tels que l'on a pu avoir ce soir, mais aussi
d'humour et même de complicités.
Je ne vais pas vous dire que je suis tombé
amoureux des CRS (quoi que quelques uns sont très mignons...) mais j'ai
vu leurs masques tomber ce soir. Vous savez ce genre de moment ou d'un
coup on lâche prise, ou on se dit " c'est clair, pourquoi est-ce-que je
fais ça ?" et puis s'en est suivi de mutliples conversations, notamment
sur la condition des CRS qui ont été invité à venir en débattre ici, en
civil s'ils le veulent aussi.
Alors oui, je crois
qu'il se passe quelque chose en ce moment...(émoticône
smile) et ça me redonne espoir
de voir tous ces espoirs et sourires renaître.
L'Homme n'est
définitivement pas aliénable.
Comme l'impression que
nous sommes en train de connaître des moments politiques de la société
pour la société.
C'est plutôt
beau.
SOYEZ VIGILANTS...
L Histoire sert à
ça.. .
Raison pour laquelle ils l'effacent, la manipulent ou
ne veulent plus l'enseigner.!
En avril 1940, Ambroise Croizat et 35 autres deputés
communistes sont DECHUS de tous leurs droits civiques, politiques pour la
simple rasion d'être communistes et républicains.
Ils sont condamnés au bagne par Petain et ceux qui
collaborent avec l'Allemagne. ils iront rejopindre les geoles dans
lesquelles sont déjà enfermés fers au pieds, en vertu du décret de déchéance
Albert Sarrault du 14 décembre 1939 tous « "Les indésirables français »
D'autres suivront....
Enfin tous ceux qui "n'entraient pas dans le moule" !
Lutter contre l’anti-France avait été l’une des
obsessions de l’extrême droite pendant l’entre-deux-guerres.
Vichy va s’attacher à réaliser ce mot d’ordre par
toute une série de mesures : dissolution des « sociétés secrètes »,
épuration de la fonction publique, exclusion des juifs de toutes les
fonctions politiques, économiques ou sociales, etc.
Mais à côté de l’Anti-France, il y a aussi
les Mauvais Français.
Pour Vichy, il y a en gros deux sortes de mauvais
Français : ceux qui ne sont pas des vrais Français – les juifs, bien sûr,
mais aussi les étrangers qui sont devenus français trop facilement ; et puis
les Français qui ont trahi la France en allant rejoindre De Gaulle. Les uns
comme les autres seront donc exclus de la communauté des Français.
Pour se protéger des faux Français, on commence par
évincer de la fonction publique tous ceux qui ne possèdent pas la
nationalité française « à titre originaire, comme étant nés de père français
» (loi du 17 juillet 1940).
On élargit ensuite les possibilités de déchoir de la
qualité de Français les étrangers ayant acquis la nationalité française (loi
du 16 juillet 1940)
. Enfin, on décide de réviser toutes les
naturalisations accordées depuis 1927 : tel est l’objet de la loi du 22
juillet 1940, qui sera complétée par d’autres textes. 1927 [2].
"Les indésirables français » sont
plus de 40 000en 1941 , C'est le qualificatifs donnés aux
syndicalistes, républicains, résistants, humanistes de tout ordre qui
refusent l’ordre nouveau
La mention "INDESIRABLES FRANCAIS" » est
apposée sur leur carte d’identité et livret militaire).
...pour saigner ceux qui se croient
les Seigneurs de la Presse
VOUS AVEZ DIT "
VIOLENCES "?
LES TRAVAILLEURS LA
SUBISSENT DEPUIS PLUSIEURS SIECLES MONSIEUR VALLS !
Voila ce qu’en disait déjà Jean Jaurès en
1906:
« Le patronat n’a pas besoin, lui,
pour exercer une action violente, de gestes
désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent,
à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil
d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes
désordonnés, sans éclats de voix,
comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le
salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les
ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront
désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres
patrons, à l’universelle vindicte patronale. [...] Ainsi, tandis que
l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini,
toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des
grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit
dans une sorte d’obscurité. »(discours devant la Chambre des
députés, séance du 19 juin 1906)
Il a quitté
son village avec le sourire et ses parents avec les larmes. Sa mère l’a
serré fort et lui a dit : « sois fort mon fils, tu sais comme je t’aime,
reviens-moi vite… »
Puis il est parti vers l’inconnu, vers une terre qu’on disait riche
d’humanité et de progrès ; il voulait fuir la misère pour revenir aux siens
avec un peu plus de lumière. Puis il est
parti, vers l’inconnu… il pensait emprunter les routes du paradis, il a
atterri en enfer. Il s’est embarqué avec des inconnus, il a payé le prix
cher pour traverser ; il pensait acheter un ticket pour le bonheur et il
s’est embarqué dans le train de la mort. Enfant de la chaleur, il ne
connaissait pas le froid, enfant du désert, il ne connaissait pas la mer,
enfant des terres, il ne savait pas nager.
Piégé
entre ciel et mer, il y a eu une terrible vague, et la barque a basculé, il
est tombé dans les eaux profondes. Enfant des plaines, il ne savait pas
nager. Dans son angoisse, en se débattant désespéré, il a pensé à son
village, à ses frères et sœurs, à ses amis, à son père et surtout à sa mère.
Dans son ultime souffle, il a eu quelques larmes, et il a dit en s’étouffant
: « pardonne-moi maman, je n’ai pas réussi à vous aider, et je meurs sans
t’avoir revue. » Le pauvre… c’était plus difficile qu’il ne croyait, la
forteresse Europe était inaccessible. Quel destin ! il est né dans les
terres sèches et il est mort en pleine mer.
Il est mort à
cause d’un monde impitoyable, il est mort à cause d’un système meurtrier, il
est mort en voulant vivre…
* toute personne pensant que le fait que
Charles Tillon fut Communiste et que c'est pour cela que cet appel ne fut pas
connu plus largement , serait....peut être dans la vérité !
Le
17 juin 1940, le dirigeant communiste Charles Tillon (1897-1993) lançait
depuis Gradignan un appel à la résistance contre l'occupant nazi. L'appel
n'aura pas connu le même écho que celui du général De Gaulle, dont Charles
Tillon sera le ministre à la Libération.
Et appel de celui qui
allait fonder l'organisation clandestine des Francs-Tireurs et Partisans
(FTP), dont il sera le chef d'état-major, n'aura pas connu le même écho que
l'Appel à la résistance lancé le lendemain 18 juin, depuis Londres, par le
général Charles De Gaulle, dont Charles Tillon sera le ministre à la
Libération, avant l'expulsion des ministres communistes du gouvernement en
1947 pour cause de Guerre froide entre les Alliés occidentaux et l'Union
soviétique.
Ainsi, à 24 heures d'intervalle et à plus d'un millier de kilomètres de
distance, deux hommes, tous deux rebelles par rapport à leur milieu, se
dressaient contre la défaite et organisaient la résistance.
Ce 17 juin 1940, Charles Tillon, presque 43 ans, ajusteur de métier, a déjà
une longue carrière de militant derrière lui: mutin de la Flotte française
de la Méditerranée en 1919, condamné à cinq ans de bagne, syndicaliste à la
CGT puis à la CGTU, il est membre du Bureau politique du PCF dès 1932,
député d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) en 1936.
Son appel, lancé depuis le moulin du Moulineau à Gradignan,
en gironde,où il se cache,
alors qu'il vient d'entendre à la radio l'appel du maréchal Philippe Pétain
à la cessation du combat, est aussitôt diffusé dans un tract qu'il signe au
nom du PCF: "Le peuple français ne veut pas de l'esclavage, de la misère, du
fascisme, pas plus qu'il n'a voulu de la guerre des capitalistes. Il est le
nombre. Uni, il sera la force".
Dans un second texte, publié le 18 juillet, il appelle "à l'union pour
chasser à la fois les capitalistes, leur tourbe de valets et de traîtres et
les envahisseurs".
Pour les Le Pen, la mort
des autres est toujours un «point de détail» dans leur vision de l’histoire.
En traitant de racaille
les deux jeunes morts électrocutés dans un transformateur où ils s’étaient
réfugiés il y a dix ans, madame Le Pen a commis une quadruple ignoble faute
morale.
La première parce qu’on
n’insulte pas les morts qui ont trop cher payé dans cette circonstance, quoi
qu’il ait pu se passer.
La seconde est le mépris
pour la douleur des familles et le respect humain qui leur est dû, puisqu’en
toute hypothèse elles sont victimes d’un deuil qu’elles n’ont ni mérité ni
provoqué.
La troisième est à
l’égard de la police nationale que madame Le Pen croit flatter. Elle ignore
que les policiers républicains ressentent comme un échec de leur mission ces
deux morts et que d’une façon générale, la police républicaine ne pratique
pas la vendetta et les vengeances qui sont le potage quotidien des Le Pen en
famille ou dans leur vie de parti.
Enfin parce que les
insultes de madame Le Pencontre les morts sont des provocations gratuites
destinées à jeter de l’huile sur le feu dans l’espoir de nouvelles violences
urbaines dont elle pense pouvoir tirer un profit électoral.
A Montluçon, le FN tente de
s'approprier la mémoire des résistants
C'est à une incroyable
scène à laquelle ont assisté les montluçonnais ce dimanche matin devant
le monument qui commémore l'acte de résistance des montluçonnais le 6
janvier 1944. Alors que les anciens combattants, les élus, ainsi que des
représentants des différentes familles politiques rendaient hommage à
celles et ceux qui s'étaient allongé sur les rails ce jour là pour
empêcher le train de partir pour l'Allemagne, une quinzaine de militants
du FN ont fait irruption à la fin de la cérémonie avec la ferme
intention de déposer une gerbe de fleurs devant le monument.
Cette inqualifiable provocation a suscité une vague d'indignation parmi
la foule rassemblée. Ce sont les anciens combattants ainsi que des
militants de la CGT, du Parti communiste, du Front de Gauche, du Parti
socialiste, des radicaux de Gauche et des Verts qui se sont
instinctivement portés au-devant d'eux pour les empêcher d'accomplir ce
geste sacrilège, aussitôt rejoints par les représentants de la majorité
municipale et de l'UMP.
Soucieux d'apaiser les esprits, le Maire de Montluçon, Daniel Dugléry a
demandé aux militants du FN de quitter les lieux, ce qu'ils ont fait,
avec cependant beaucoup de réticence
Communiqué de presse du Parti
communiste de Montluçon :
Aujourd'hui,
4 Janvier 2015, la commémoration du 6 janvier 1943, avait lieu place de
la gare à Montluçon. Le Parti Communiste Français a fait partie du
protocole et a déposé officiellement une gerbe de fleurs.
A l'issue de la cérémonie, le Front national ,sans aucune vergogne s'est
avancé et a voulu faire de même. Les forces progressistes présentes ont
empêché cet acte considéré par tous les présents comme une offense à
l'égard des résistants et de toutes les personnes qui se sont allongées
sur les voies ferrées le 6 Janvier 1943. Les idées nauséabondes de ces
individus font du chemin. Ils osent tout. Soyons vigilants et réactifs.
Notre liberté est en danger.
Pour la Section du Parti Communiste Français de Montluçon : Fabienne
Comiti, Secrétaire
La manifestation du 6
janvier 1943
Louis
Bavay, dit Tilou pour le différencier de son père prénommé
également Louis, revient des Chantiers de jeunesse le 10
novembre 1942. Le lendemain, il voit les Allemands entrer dans
Montluçon. À cette époque, il y a plusieurs entreprises
industrielles à Montluçon : la Sagem, Dunlop, les Fers Creux,
Saint-Jacques. Leurs ouvriers sont directement menacés par la
réquisition car les Allemands ont surtout besoin de
métallurgistes. Tilou tente une première fois de s’opposer au
départ de jeunes pour l’Allemagne le 29 décembre 1942, mais
c’est un échec car les autorités se sont entourées d’un maximum
de précautions pour opérer ce transfert.
Quand il entend parler d’un autre départ, il décide avec ses
amis Pierre Katz, Marcel Zwilling, René et Lucien Marchelidon
qui partagent ses idées communistes et antinazies, de s’y
opposer.
Ils écrivent des messages sur les murs de la Sagem et de Dunlop
afin d’inciter les Montluçonnais à manifester. Pierre Katz
rédige un tract en allemand pour inviter les soldats incorporés
de force dans l’armée allemande à rejoindre la Résistance avec
leurs armes. La famille Barbat imprime de façon artisanale des
tracts contre le départ des requis. A côté de l’action des
Jeunesses communistes, il faut citer aussi l’action de
Libération (Sud), du Comité des femmes et des cheminots.
Le jour de la manifestation, le 6 janvier 1943, il y a foule
autour de la gare de Montluçon. Deux mille à trois mille
personnes se sont rassemblées. Le groupe de Tilou Bavay enfonce
le cordon de policiers français qui empêchent l’accès aux quais.
Les Montluçonnais s’engouffrent dans la brèche et incitent les
réquisitionnés à s’enfuir. Le chauffeur et le mécanicien se
rangent de leur côté, tandis que le chef de gare, un
collaborateur notoire, cherche par tous les moyens à faire
partir le train. Des femmes se couchent sur la voie. Les groupes
mobiles de réserve interviennent contre la foule qui les
repousse à coups de pierres. Il faut l’intervention des soldats
allemands baïonnette au canon pour que la foule se disperse.
Cependant, l’essentiel est atteint : sur les 120 requis qui se
sont présentés à la gare, un peu plus de 80 se sont échappés. La
répression ne se fait pas attendre. Une cinquantaine de requis
sont très vite retrouvés et envoyés dès le lendemain outre-Rhin.
Une quinzaine de manifestants sont arrêtés et se voient infliger
des peines allant d’un à quinze jours d’emprisonnement. Les
principaux responsables sont recherchés. Tilou Bavay a réussi à
s’enfuir, mais son père est arrêté.
Cependant, trente à trente-cinq réfractaires ont pu échapper aux
arrestations et la manifestation est citée par la radio de
Londres quelques jours plus tard. La manifestation du 6 janvier
a donc eu un retentissement mondial. Voilà rappelée à grands
traits l'histoire de cette commémoration qui cette année avait
lieu le 4 janvier .
Une
commémoration qui prit tout son
sens, peut-être même retrouva son sens, le sens essentiel, le
seul en fait, lorsque le FN arriva pour déposer sa gerbe se
réclamant de la Résistance, et assimilant Pétain et Hitler au
socialisme, à la gauche . Plus que du révisionnisme, un
renversement total de l'histoire .
Ici il y avait les élus municipaux , le Maire, des syndicats,
des anciens combattants, des résistants de l'époque, des
communistes,des anticapitalistes, des socialistes, des Front de
Gauche, des non encartés, des vieux, des jeunes, des d'accord,
des pas d'accord, or d'un seul coup et spontanément tout ce beau
monde parfois si divisé a fait rempart contre le FN , sans mot
d'ordre, sans préparation, mais tous avec cette même absolue
nécessité de dire NON à l'impensable FN .
Fermement . Dignement . Sans répondre aux provocations ils ont
fait ENSEMBLE un mur entre le monument rappelant ce jour de
combat contre le nazisme et le FN . Un mur de silence. Un mur
absolu . A Montluçon, ce sera NON au FN, à ses ridicules et
fausses caricatures d'Histoire, çà sera NON à cette soi-disant
résistance qui défend l'ignoble, le repli nationaliste et la
haine de l'autre.
Une camarade dit haut , mais sans crier " Vous ne pouvez à la
fois allumer les fours et déposer les Fleurs " ( Geneviève D G )
Il semble urgent et important de veiller à la défense de nos
derniers symboles de lutte contre le nazisme, de lutte pour la
Liberté . De ne point entendre les sirènes du révisionnisme
d'extrême droite, de tenir ferme la barre !
De nombreuses fautes ont été commises et sont encore par cette
République qui s'est servi et se sert des idées d'extrême droite
les plus nauséabondes soit pour terroriser soit pour asseoir sa
politique inique et anti-sociale . Ces fautes sont à reconnaitre
par les uns et par les autres, si de République encore ils
veulent parler .
Le sens de l'action de résistance de ce matin laisse penser que
c'est possible, qu'au delà des électoralismes de bas étage, ils
le sont tous, subsiste, résiste une idée non négociable de ce
que doit être une société respirable, où l'Histoire a sa place ,
où l'Histoire doit prévenir du pire, où la haine de l'autre ne
doit à aucun moment être tolérée .
En espérant que cet acte
symbolique éveille, fasse prendre conscience du danger auquel
nous sommes immédiatement confrontés
(Nanou Ferrier)
Pour lire l'article,
cliquez sur l'image. Dossier PDF
De jeunes
Palestiniens ont désiré marquer à leur propre manière le 25éme anniversaire
de la chute du mur de Berlin en faisant une brèche dans le mur qui sépare
Israël et les territoires palestiniens au niveau du village de Bir Nabala,
en Cisjordanie, ce 8 novembre 2014.
Loin des flonflons et
des projos des nouveaux Chiens de Garde ( occupés à ronger l'os Nabila), ils
veulent montrer au monde qu'ils vivent encore , même derrière ce
Maux de tête : J'ai
un ver
(un verre?) dans le cerveau...
Un ver d'un centimètre a été extrait
du cerveau d'un Britannique qui était allé consulter son médecin
pour des maux de tête.
La
petite bête, le Spirometra erinaceieuropei, nichait dans le cerveau
de cet homme de 50 ans depuis quatre ans, se déplaçant d'un côté à
l'autre.
Ce ver
provoque une inflammation des tissus et, s'il atteint le cerveau,
des pertes de mémoire et des maux de tête. Sa rareté le rend
mystérieux aux yeux des scientifiques qui ignorent son cycle de vie.
Toutefois, il est censé s'attraper en consommant de petits crustacés
infectés des lacs chinois, de la viande de reptile et d'amphibiens
crue, ou en usant de cataplasmes de grenouille, un remède chinois
pour calmer les inflammations des yeux.
Pour ceux qui
auraient tendance à oublier qui est Le Pen ! LP
LP
La Libération par ceux qui l'ont vécue Odette Nilès, « la petite fiancée de
Guy Môquet
»
Caroline Constant /L’Humanité /Mercredi, 6 Août, 2014
Pour Odette Nilès, la Libération, c’est avant tout sa propre liberté
retrouvée. Mais elle a alors toujours en tête le souvenir de ses
camarades fusillés à Châteaubriant et de Guy Môquet qui ne peuvent
participer à ce moment tant espéré.
En août 1944, Odette Nilès s’est évadée. Celle qui fut, trois ans
auparavant, la «petite fiancée de Guy Môquet » s’est échappée, avec «
deux copines », du camp d’internement de Mérignac, en Gironde, où elle
était enfermée depuis environ quatre mois. Pour elle, la Libération
n’est pas seulement celle du pays. C’est aussi sa propre liberté
retrouvée, après des années passées de camp d’internement en camp
d’internement, de Châteaubriant (Loire- Atlantique) à Gaillon (Eure),
puis Aincourt (Val-d’Oise), Lalande (Yonne) avant Mérignac. «Il y avait
eu quelques évasions avant nous. Alors pourquoi ne pas tenter notre
chance ?», raconte, espiègle, la vieille dame, aujourd’hui âgée de
quatre-vingt-dix ans. « La différence, c’est que les filles qui
s’étaient échappées avant nous étaient attendues à l’extérieur. Nous,
nous avons dû nous débrouiller par nos propres moyens.» Les trois jeunes
filles trompent la vigilance des gardiens, qui « de toute façon étaient
euphoriques, parce qu’ils savaient que c’était la fin de la guerre ».
Elles se procurent une pince et « s’aident mutuellement à passer les
barbelés ». Mais une fois dehors, où aller ? Les deux camarades d’Odette
sont tétanisées par la peur. «J’ai alors aperçu une vieille femme qui
marchait avec des cannes. Je lui ai demandé : “Madame, savez-vous où
nous pouvons aller ? Nous venons de nous évader…” La dame, coup de
chance, les envoie chez un dénommé Duraud, dont le fils est déporté.
« Nous sommes arrivées chez des camarades. Ils nous ont hébergées et
remises aux mains des FTP, qui occupaient l’hôtel Normandie de
Bordeaux. » Mais lesdits FTP, «habillés en soldats», ne savent comment
employer les trois demoiselles. «Ils nous ont dit : “Vous allez récurer
les gamelles ! J’ai prévenu mes copines : il n’en était pas
question, ni pour moi, ni pour elles !»
Embauchée pour s’occuper des forces unies de la jeunesse patriotique
Lorsqu’elle arrive, le 28 août, dans Bordeaux à moitié libérée, ce
n’est pas la joie qui envahit Odette, mais un sentiment d’infinie
tristesse. «Je voyais tous ces gens défiler en criant “vive De
Gaulle”. Et je ne pouvais m’empêcher de penser : “Si seulement ils
avaient levé le petit doigt, nous n’en serions pas là.” Elle a alors
toujours en tête «le souvenir de mes camarades fusillés à
Châteaubriant» et qui ne peuvent participer à ce moment tant espéré.
Surtout, la jeune Odette se dit que tous ces manifestants «ne
pensent pas à ces gars grâce à qui la Libération a pu avoir lieu».
Elle ne le sait pas alors, mais elle rencontre aussi celui qui va
devenir son mari, Maurice Nilès, responsable de la région Ouest des
FTP jusqu’aux Pyrénées-Orientales. Bordeaux, c’est donc un moment
qu’elle taxe de «difficile», avant de reprendre la lutte. Car parmi
les FTP de Bordeaux se trouve Marcel Mugnier, l’un des dirigeants de
l’organisation, chargé de la jeunesse. Il l’embauche pour s’occuper
des forces unies de la jeunesse patriotique. De commune en commune,
jusqu’à Angoulême (libérée le 31 août), elle réunit «des garçons et
des filles antiallemands, mais qui ne s’étaient pas forcément
manifestés». Mais Odette finit par «en avoir assez». Elle a envie
«de remonter sur Paris, de revoir ma mère, que je n’avais pas vue
depuis plusieurs années». Odette est alors à côté de Royan, en plein
siège (du 12 septembre 1944 au 17 avril 1945). Marcel Mugnier
propose de la raccompagner en voiture, avec deux autres compagnons.
Mais le voyage fut épique : «C’était difficile : les Français, pour
désorienter les Allemands, avaient retiré ou inversé les pancartes
sur les routes. Nous nous sommes perdus ! L’un des gars était un
sanguin. Il descendait avec son revolver, faisait ouvrir les portes
pour demander notre chemin !» De retour à Drancy, la jeune militante
reprend immédiatement contact avec le PCF et la jeunesse communiste.
À
quatre-vingt-dix ans, la dame vit toujours au même endroit et est encore
militante. À la fin de la guerre, Odette a tout juste vingt ans. Elle
avait été arrêtée, avec dix-sept compagnons, en 1941, au métro
Richelieu-Drouot, à Paris, après avoir organisé des manifestations
contre l’Occupation. Après un interrogatoire musclé, ils sont tous
emmenés «au siège du ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique », où
un tribunal, composé uniquement d’Allemands, s’est réuni. «Ils ont
demandé la peine de mort pour tous. Ça fait drôle. Je regardais le
magnifique jardin, par la fenêtre. Et je me suis dit : “Dire qu’il fait
si beau et qu’il va falloir mourir…” Au final, les nazis changent la
donne : trois gars sont fusillés, neuf sont déportés et les autres
envoyés de camp politique en camp politique, en commençant par
Châteaubriant.
C’est dans ce camp que la jeune Odette rencontre Guy Môquet, dix-sept
ans comme elle. Elle lui avait promis, sans trop savoir ce que c’était,
« un patin ». Las. Le matin du 22 octobre 1941, il est fusillé. Avant de
mourir, il laisse à sa petite fiancée ce petit mot écrit à la hâte : «Ma
petite Odette, je vais mourir avec mes vingt-six camarades. Ce que je
regrette, c’est de ne pas avoir eu ce que tu m’as promis. Mille caresses
de ton camarade qui t’aime. Guy…»
Sur
Instagram, un sniper israélien revendique fièrement avoir tué
13 enfants Gazaouis
jeudi 31 juillet 2014 -
Un « soldat » de l’armée israélienne a posté sur Instagram une
photo sous laquelle il explique avoir tué 13 enfants
palestiniens en une journée. Vous pouvez observer sur la photo
ci-dessous David D. Ovadia, poser avec un fusille à lunette
calibre 50.
« rVM sherri_elkaderi, j’ai tué
13 enfants aujourd’hui et tu es le suivant putain de musulmans
allez en enfer salopes »Source
Ovadia a posté ce commentaire sur le compte d’une palestinienne
nommée Sherrii ElKaderj.
L’image a été très vite enregistrée au cas où Ovadia l'a
supprime après avoir réalisé qu’il pourrait être poursuivit en
justice pour ses crimes de guerre, qu’il revendique fièrement
sur l’Internet.
Il
est fort probable que les exploits dont il se vante ont été
réalisés avec le fusil à lunette présent sur la photo, une arme
généralement réservée aux meilleurs snipers d’élite. Dans chaque
action menée par Tsahal, Ovadia revendique y participer et faire
tout son possible pour tué le maximum d’enfants Gazaouis.
Paris détient depuis cet après-midi un nouveau record : celui
d’être la seule capitale dans le monde interdite de
manifestation de solidarité avec le peuple palestinien.
De Londres à Quito, de Madrid à Berlin, de New York à Montréal,
les citoyens du monde ont pu exprimer leur colère au
gouvernement assassin israélien, leur peine et leur soutien aux
habitants de la bande de Gaza fracassés sous les bombes et à
ceux de Cisjordanie occupée.
Les citoyens du monde ont pu défiler et protester partout sauf
dans la ville des Lumières, partout sauf dans la ville de la
Commune, partout sauf dans la capitale d’un pays autrefois
qualifié « patrie des droits de l’homme ».
Les responsables de cette interdiction suivie de la répression
policière portent des noms : François Hollande, Manuel Valls et
leurs amis du gouvernement. Ils ont rejoint dans l’indignité
leurs prédécesseurs de la SFIO. Ils se rendent complices d’une
puissance étrangère coupable de crimes contre l’humanité.
Que ces gouvernants soient totalement
disqualifiés est une chose dont ils auront, un jour ou l’autre,
à rendre des comptes. Autre chose est la honte qui vient de
s’abattre sur la France. A Paris, on interdit un défilé, on gaze
les manifestants. Et demain ?
Paris détient depuis cet après-midi un
nouveau record : celui d’être la seule
capitale dans le monde interdite de
manifestation de solidarité avec le peuple
palestinien. De Londres à Quito, de Madrid à
Berlin, de New York à Montréal, les citoyens
du monde ont pu exprimer leur colère au
gouvernement assassin israélien, leur peine
et leur soutien aux habitants de la bande de
Gaza fracassés sous les bombes et à ceux de
Cisjordanie occupée.
Les citoyens du monde ont pu défiler et
protester partout sauf dans la ville des
Lumières, partout sauf dans la ville de la
Commune, partout sauf dans la capitale d’un
pays autrefois qualifié « patrie des droits
de l’homme ». Les responsables de cette
interdiction suivie de la répression
policière portent des noms : François
Hollande, Manuel Valls et leurs amis du
gouvernement. Ils ont rejoint dans
l’indignité leurs prédécesseurs de la SFIO.
Ils se rendent complices d’une puissance
étrangère coupable de crimes contre
l’humanité.
Que ces gouvernants soient totalement
disqualifiés est une chose dont ils auront,
un jour ou l’autre, à rendre des comptes.
Autre chose est la honte qui vient de
s’abattre sur la France. A Paris, on
interdit un défilé, on gaze les
manifestants. Et demain ?
- See more at:
http://www.humanite.fr/blogs/la-honte-547729#sthash.ZjwNxblS.uJdYz0JU.dpuf
La honte
Paris détient depuis cet après-midi un
nouveau record : celui d’être la seule
capitale dans le monde interdite de
manifestation de solidarité avec le peuple
palestinien. De Londres à Quito, de Madrid à
Berlin, de New York à Montréal, les citoyens
du monde ont pu exprimer leur colère au
gouvernement assassin israélien, leur peine
et leur soutien aux habitants de la bande de
Gaza fracassés sous les bombes et à ceux de
Cisjordanie occupée.
Les citoyens du monde ont pu défiler et
protester partout sauf dans la ville des
Lumières, partout sauf dans la ville de la
Commune, partout sauf dans la capitale d’un
pays autrefois qualifié « patrie des droits
de l’homme ». Les responsables de cette
interdiction suivie de la répression
policière portent des noms : François
Hollande, Manuel Valls et leurs amis du
gouvernement. Ils ont rejoint dans
l’indignité leurs prédécesseurs de la SFIO.
Ils se rendent complices d’une puissance
étrangère coupable de crimes contre
l’humanité.
Que ces gouvernants soient totalement
disqualifiés est une chose dont ils auront,
un jour ou l’autre, à rendre des comptes.
Autre chose est la honte qui vient de
s’abattre sur la France. A Paris, on
interdit un défilé, on gaze les
manifestants. Et demain ?
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La honte
Paris détient depuis cet après-midi un
nouveau record : celui d’être la seule
capitale dans le monde interdite de
manifestation de solidarité avec le peuple
palestinien. De Londres à Quito, de Madrid à
Berlin, de New York à Montréal, les citoyens
du monde ont pu exprimer leur colère au
gouvernement assassin israélien, leur peine
et leur soutien aux habitants de la bande de
Gaza fracassés sous les bombes et à ceux de
Cisjordanie occupée.
Les citoyens du monde ont pu défiler et
protester partout sauf dans la ville des
Lumières, partout sauf dans la ville de la
Commune, partout sauf dans la capitale d’un
pays autrefois qualifié « patrie des droits
de l’homme ». Les responsables de cette
interdiction suivie de la répression
policière portent des noms : François
Hollande, Manuel Valls et leurs amis du
gouvernement. Ils ont rejoint dans
l’indignité leurs prédécesseurs de la SFIO.
Ils se rendent complices d’une puissance
étrangère coupable de crimes contre
l’humanité.
Que ces gouvernants soient totalement
disqualifiés est une chose dont ils auront,
un jour ou l’autre, à rendre des comptes.
Autre chose est la honte qui vient de
s’abattre sur la France. A Paris, on
interdit un défilé, on gaze les
manifestants. Et demain ?
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La honte
Paris détient depuis cet après-midi un
nouveau record : celui d’être la seule
capitale dans le monde interdite de
manifestation de solidarité avec le peuple
palestinien. De Londres à Quito, de Madrid à
Berlin, de New York à Montréal, les citoyens
du monde ont pu exprimer leur colère au
gouvernement assassin israélien, leur peine
et leur soutien aux habitants de la bande de
Gaza fracassés sous les bombes et à ceux de
Cisjordanie occupée.
Les citoyens du monde ont pu défiler et
protester partout sauf dans la ville des
Lumières, partout sauf dans la ville de la
Commune, partout sauf dans la capitale d’un
pays autrefois qualifié « patrie des droits
de l’homme ». Les responsables de cette
interdiction suivie de la répression
policière portent des noms : François
Hollande, Manuel Valls et leurs amis du
gouvernement. Ils ont rejoint dans
l’indignité leurs prédécesseurs de la SFIO.
Ils se rendent complices d’une puissance
étrangère coupable de crimes contre
l’humanité.
Que ces gouvernants soient totalement
disqualifiés est une chose dont ils auront,
un jour ou l’autre, à rendre des comptes.
Autre chose est la honte qui vient de
s’abattre sur la France. A Paris, on
interdit un défilé, on gaze les
manifestants. Et demain ?
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Un premier obus s'abat sur le
port juste à côté de la plage, les enfants
se mettent à courir puis soudain un second obus s'abat sur eux.
Attention images choquantes.
Que ceux qui pense
encore à une "guerre chirurgicale" , à des "objectifs ciblés" , aux "
attaques contre les dirigeants du Hamas" aient le courage de regarder !
C' était des ENFANTS
comme les vôtres sur la plage !!!
La mairie de Béziers, dirigée par Robert Ménard, élu avec le soutien
du Front national, a annoncé mardi 20 mai avoir décidé d'interdire
d'étendre le linge aux balcons et fenêtres des immeubles visibles
des voies publiques, sauf entre 22 heures et 6 heures.
"Par arrêté municipal du 19 mai 2014, il a
été décidé d'interdire d'étendre du linge aux balcons, fenêtres et
façades des immeubles visibles des voies publiques. Les immeubles
participent pleinement à la perception et à la qualité
environnementale du domaine public, les façades ont un impact
important sur l'attractivité économique et touristique de la ville
et notamment en matière d'ordre esthétique", indique le texte de la
mairie.
"Cet arrêté permanent s'applique à
l'intérieur du secteur sauvegardé de la ville, l'interdiction sera
levée entre 22 heures et 6 heures du matin", ajoute l'arrêté qui
prévoit également une interdiction "de battre les tapis par les
fenêtres après 10 heures du matin".
Selon la mairie, les personnes qui
seront prises "en infraction avec les dispositions de l'arrêté
seront passibles d'une amende", dont le montant n'a pas été
communiqué.
Source
http://www.leplacide.com/