ou à découvrir
Des Pavés dans la Mare
Texte à copier/coler à l''intention de Monsieur le Maire :
- Nous vous demandons un arrêter municipal pour interdire la chasse aux renards. Les renards sont utiles et sauvent nos enfants et nos promeneurs de la maladie de Lyme.
- Nous vous demandons de recevoir les responsables du Collectif Printemps Revestois pour une action faune et flore revestoise ainsi que pour la proposition 0 construction au Revest en échange d'un budget supérieur aux taxes foncières engendrées par des nouvelles constructions encore prévu et qui n'ont donc plus lieu d'être, même avec une excuse économique qui n'est plus non plus de par ce fait.
Nous sommes sur monsieur le maire que vous allez finir par nous entendre et qu'ensemble nous oeuvrerons pour le Revest, nous connaissons vos anciennes racines, il ne vous reste qu'à les retrouver, nous décidons de vous faire confiance, faite nous confiance également, nous pouvons, avec vous, changer tout ça et vous savez que finalement cest vous qui en tirerez la gloire, qu'on vous laissera bien volontier, car vous serez cité en exemple et vous serez le fer de lance de cette nouvelle politique responsable et durable qui fera des émules. Vous ne serez plus le plus petit maire de TPM qui doit suivre et se taire... mais bel et bien celui qui dit et que l'on doit suivre !
Merci pour nous tous !
22. Comment ce pays si riche...
Un appel de
Vincent Lindon:
«Comment ce pays si riche…» Le comédien
a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face
caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du
pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance
mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire),
puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la
colère (citoyenne). Un texte puissamment politique,
avec un objectif: ne pas en rester
21. Page Archive ADP (clic sur texte)
20. De 40...aime en quarantaine + En première ligne
FaFace A et face B du nouvel CD de Gauvain . Les droits d'auteur de la face A seront reversés à la Fondation des Hôpitaux de France.
19. Des Inadaptables sociaux
Dans une lettre ouverte, un
collectif de retraités en colère s'insurge contre le
système de retraite à points et l'injonction au
«Métro, boulot, caveau». Ils souhaitent se battre
pour que les générations futures puissent vieillir
dans la dignité: « Nous ne voulons pas être la
génération qui aura sacrifié les suivantes.
Organisons-nous pour soutenir le mouvement gréviste
et pour nos droits! »
«NOUS SOMMES DES INADAPTABLES SOCIAUX »
Message de Pierre Caillaud-Croizat, petit-fils
d’Ambroize Croizat, à Julien Bargeton, élu LREM qui
a crû malin d’utiliser Croizat pour attaquer la
grève contre la réforme des retraites.
Après la Clause du
grand-père , la Cause du petit-fils
Une
entreprise britannique a mis au point une cuvette
inclinée pour éviter que les employés ne fassent des
pauses trop longues aux toilettes
et ainsi augmenter leur productivité.
Une légère inclinaison de
quelques degrés qui peut tout changer : pour éviter que
les pauses aux toilettes durent trop longtemps : la
cuvette inclinée de 13° entraîne au bout de cinq minutes
à peine une tension dans les jambes. La position devient
inconfortable et la personne est obligée de se lever.
Un bon moyen de remettre les
gens au travail !
« Son principal avantage est
pour les employeurs, pas pour les employés. Cela permet
à l'employeur d'économiser de l'argent." vantent les
concepteurs de cette nouveauté !
Ces toilettes coûtent entre 180 et 600 euros.
Gageons que nos chers patrons
qui pleurent pour augmenter les salaires, sauront
trouver l’argent nécessaire à ce « WC sent »,
juteux investissement !
...VOUS
AURIEZ PU VOIR NOS ÉDITORIALISTES LARGEMENT ET
LONGUEMENT DÉBATTRE !
Sûr que celà n'a pas fait le poids
entre " les 30 ans du Mur" ( alors que dans le monde il n'y
a jamais eu autant de Murs qui séparent les Hommes, 40.000km
de construit depuis 1989) , et "le Voile" de quelques mères
de famille.
Un simple Flash , repris timidement pour annoncer
l'immolation d'un jeune de 22 ans et bien sûr tronqué de la
lettre qu'il laisse pour expliquer son geste.
@Brève
de presse ��������FLASH -Un étudiant de 22 ans a été
grièvement brûlé (à 90%) aujourd’hui vendredi (
08/11/2019) à #Lyon après s'être immolé devant le Crous
Le
Parlement européen a l'intention d'interdire les
symboles communistes. Dans une résolution votée le 19
septembre dernier, l'institution condamne "toute
démonstration et toute propagation d'idéologies
totalitaires", peut-on lire dans La Dernière Heure.
Dans le texte abordant la question
de "l'importance de la mémoire européenne pour l'avenir de
l'Europe" le Parlement européen rappelle "que les régimes
communistes et nazi sont responsables de massacres, de
génocide, de déportations, de pertes en vies humaines et de
privations de liberté d'une ampleur sans précédent dans
l'histoire de l'humanité, qui auront à jamais marqué le XXe
siècle". Les parlementaires Européens condamnent "sans
réserve les actes d'agression, les crimes contre l'humanité
et les atteintes aux droits de l’homme à grande échelle
perpétrés par les régimes totalitaires nazi, communistes et
autres."
Toujours dans la même résolution,
le Parlement européen "condamne toute démonstration et toute
propagation d'idéologies totalitaires, telles que le nazisme
et le stalinisme, dans l'Union européenne" et se dit
“préoccupé par le fait que des symboles de régimes
totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces
publics et à des fins commerciales, tout en rappelant qu'un
certain nombre de pays européens ont interdit l'utilisation
de symboles nazis et communistes."
Jean-Marie Chauvier, journaliste
belge spécialiste de l'ex-URSS et de la Russie, témoigne de
ses réserves auprès du quotidien : "Cette résolution est
très radicale, elle constitue une rupture avec une façon de
voir l'histoire qui était établie depuis l'après-guerre qui
considère que l'Allemagne est l'agresseur (...) Le régime de
Staline était brutal et violent mais n'avait pas le projet
d'exterminer des Juifs, des Tsiganes et des malades
mentaux", poursuit le spécialiste.
Si cette résolution a un effet
avant tout symbolique, elle pourrait, selon le journaliste,
créer un climat qui pourrait conduire à une série
d'interdictions.
...
Pas de doute, ils voudraient imposer une
révolution dans nos esprits et... nos placards !
(FvE - Source : La Dernière Heure -
La honte et la haine en plein réfectoire.
Double H sur mon plateau. Les autres de la cantine me matent.
Ils voient bien mon assiette. Sûr que tous les regards se sont
posés dessus. Mes parents me mettent vraiment dans la merde.
Encore. Cette fois c'est la pire car je peux pas me planquer.
Mais je sais bien qu'ils le font pas exprès. Tous les deux
essayent plein de trucs pour que ça aille moins mal. Toujours à
courir pour qu'on plonge pas complètement. Chaque fois qu'y a un
truc qu'est réparé c'est un autre truc qui déconne. Les emmerdes
font la queue comme à la CAF. Jamais de répit pour souffler.
Comme si on était dans un TGV à emmerdes qui peut plus
s'arrêter. Je le sais bien mais je peux pas m'empêcher de leur
en vouloir. Pourquoi y m'ont fait venir dans ce putain de monde
s'ils pouvaient pas s'occuper de moi ? J'ai rien demandé. La
planète pouvait se passer de moi.
Que du pain et de l'eau sur mon plateau. En plus un jour où y a
des frites au collège. Qui a décidé ça ? Le principal ? Le maire
? Un ministre? Le président de la République ? Tous ensembles ?
J'ai l'impression que tous les yeux du pays me regardent. Les
miens sont au fond de mon assiette. Je la mate tellement que je
vois plus rien. Plus que mon histoire et celle de mes parents
dedans. Trop la honte. Surtout pas croiser le regard de mes
potes. Et encore plus de Sophie assis à une table de l'autre
côté du réfectoire. Je mange d'habitude avec elle et les potes.
Toujours à la même table. Ce midi, je me suis mis avec des
élèves que je connais pas. Le plus loin de Sophie. J'espère
qu'elle croit pas que je lui fais la gueule. « Chiale pas mon
p'tit fils. Surtout quand t'es dans la merde. Lève la tête et
souris. Les larmes c'est un trésor qu'il faut pas dépenser
n'importe comment. Et pas avec n'importe qui. » Facile à dire
Papy. Toi t'es mort et personne te voit bouffé de honte comme
moi. J'ai toujours été fort. Jamais chialé devant les autres.
Mais là j'en peux plus. Trop mal, trop honte, trop les boules...
Que du trop sur le cœur.
Sûr que
c'est le chef cuistot. Il a voulu m'humilier devant tout le
collège. Lui y sait que mes parents payent pas la cantine. C'est
le chef en cuisine. Ceux qui bossent au réfectoire sont obligés
de lui obéir. Le principal et les gens des bureaux ? Je crois
pas. Eux sont de genre sympas avec nous. «Madame, on a décidé de
ne pas transmettre votre dossier au contentieux. Mais il faut
essayer de trouver une solution. Nous ne pourrons pas toujours
vous couvrir. Mais on sait que vous n'êtes pas de mauvaise foi.
Nous avons de plus en plus de cas comme vous.». J'étais dans le
couloir et j'ai tout entendu. Maman est sortie du bureau. Elle
m'a souri. « C'est arrangé mon fils. Plus aucun souci à te
faire. Passe une bonne journée mon chéri.». Elle m'a regardé
comme si elle était la reine du monde. Trump, Macron, Poutine,
et tous les grands de la planète lui obéissaient. Une vraie
reine toujours souriante. J'ai rien dit. Pourquoi lui rajouter
de la peine ? Si heureuse de me dire qu'elle avait réglé le
problème.
Deux jours après, j'ai vu le chef cuistot. De temps en temps, il
vient voir le service. Il avait rigolé avec le pote qui était
juste devant moi. Son visage a changé en me voyant. Un sale
regard quand j'ai posé mon assiette sur le plateau. On était
face à face. J'ai pas baissé les yeux. Il a fait semblant de pas
me voir et il est allé parler avec le gars qui était derrière
moi. Pour se marrer aussi avec lui. Sûr que c'est cet enculé qui
a demandé qu'on me donne que du pain et de l'eau. Une des femmes
de la cantine m'a tendu un plateau tout préparé. J'ai bien vu
qu'elle était pas contente de le faire. Elle aussi elle avait
honte. Pas la même que la mienne. Mais j'ai senti qu'elle
détestait ce qu'elle faisait. Son fils est aussi au collège. On
se connaît depuis l'école primaire. Nous sommes du même
quartier. Elle osait pas me regarder et me dire bon appétit
comme elle dit tous les jours à tout le monde. Mais ça aurait
fait bizarre avec ce qu'elle venait de me donner à manger. Pas
de sa faute.
Comme c'est pas la
faute de mes darons. Je sais bien tout ça. Mais de le savoir
change rien. Que de l'eau et du pain sur ce plateau de merde.
Ils auraient pu au moins me faire manger à l'écart. Ou avant ou
après les autres. Ils savent bien que tout le monde va le mater
mon plateau. Je vais le balancer à la gueule du chef cuistot et
me casser de ce collège. Plus jamais y refoutre les pieds.
Sophie se souviendra au moins de mon geste. « Quand tu as mal
dedans, là où tu ne sais pas tout ce qui se passe, et que tu es
très en colère, va d'abord te planquer pour écouter ton cerveau.
Peut-être la minute qui évitera la connerie qu'on regrette toute
une vie. ». Papy le savait bien. Il avait passé un an en prison
pour avoir cassé la gueule à à un chef de service qui avait mis
la main au cul de Mamie. Papy, si tu me vois de la haut,
t"inquiète pas, je vais pas la faire la connerie. Pas en plus
faire ce cadeau à l'autre enculé de chef cuistot. Mais je
voudrais te demander quelque chose. À qui c'est la faute alors ?
Je me lève et
cours aux chiottes. La tête baissée pour que personne voit mes
yeux. Avec plein de larmes en consigne dans mes paupières. Je
pensais pas que je pouvais en avoir autant. Mes yeux se vident
d'un coup dès que je ferme la porte. Qu'est-ce que ça fait du
bien. Comme si la honte et tout le reste coulaient sur mes
joues. Mais sûr qu'il en reste dedans. Pas des trucs qui partent
comme ça. Peut-être que ça part jamais. La honte comme un
tatouage à vie sous sa peau. Rester aux chiottes jusqu'à la fin
du repas ? Je crois que vais le faire. Assis sur la cuvette
pendant qu'ils bouffent. De toutes façons le pain, l'eau, les
frites, et tout ce qu'y a dans les assiettes finira ici. Ou dans
d'autres chiottes. « Y peuvent faire ce qu'ils veulent mais
jamais me faire un deuxième trou du cul. ». Maman a engueulé
Papy quand il a dit ça à table. Elle aime pas les gros mots. Sa
honte à elle de son papa? Pourtant il a pas tort. On est tous
pareils. Sauf moi aujourd'hui.
Mes potes le
savent-ils ? Et Sophie ? Je pourrais plus la regarder dans les
yeux si elle l'apprend. Je préfère arrêter direct notre
histoire. Hors de question qu'elle me mate comme on fait avec
les cloches dans la rue. Plutôt crever que de croiser un regard
de pitié de Sophie. Je lui parle jamais de nos emmerdes à mes
parents et moi. Ces trucs ça reste à la maison. Quand j'arrive
au collège, je change de visage et planque tout. Deux masques
par jour. Pas envie de faire comme certains qu'y arrêtent pas de
pleurnicher. Se lamentant pour n'importe quoi. Chacun fait comme
il peut. Moi je sais que j'ai deux vies. Au collège et à la
maison. Maman doit faire ça aussi au boulot. Elle est pas du
genre à étaler ses merdes pour de vrai ou sur une page FB. Papa
peut-être plus. Il est moins fort que Maman. Lui est pas le roi
du monde. Contrairement à Maman qui a peur de personne. Alors
que Papa baisse souvent les yeux.
Pourquoi avoir honte
après tout ? J'y suis pour rien. Pas moi qui ai décidé de naître
pauvre. Je vais pas rester enfermé comme un naze dans ces
chiottes. Faut que je retourne à ma place. La tête haute. Le
premier qui me regarde mal ou lance une vanne, direct mon poing
dans la gueule. Tant pis si je me fais virer. Incroyable.
J'arrive pas à lever ma tête. Comme si un poids invisible
m'obligeait à regarder le lino. Lève-la tête mec ! Impossible.
Première fois que ça m'arrive ce truc. Comme si quelqu'un avait
piraté mon cerveau pour m'obliger à baisser la tête. Je marche
vite. Mon T-Shirt est trempé de sueur. On doit voir les taches
dessus. En plus de la honte, une putain d'odeur. Pourquoi ça
tombe sur moi toute cette merde ? Je m'assois à ma place. Sans
regarder les autres à table.
Gâche pas la
nourriture, me répète Maman. Une des rares choses avec la
propreté où son sourire peut se transformer en des yeux noirs.
Pareil quand elle voit une injustice à la télé ou dans la rue.
Reine et révoltée. Maman et Sophie se ressemblent. Elles ont
jamais honte ni peur. Qu'est-ce que j'aimerais être comme toutes
les deux. Debout même quand ton cœur est KO. Y en a qui se
lèvent de table. Bientôt la fin du service. J'ai plongé ma main
dans les frites. Les meilleures de ma vie. Elles ont lavé toute
la honte de mon corps. Pareil pour le poulet qui a calmé ma
colère. J'ai mangé et je suis allé rejoindre mes potes et
Sophie. Elle m'a pris la main. Et on a traversé tous les deux le
réfectoire.
Le chef cuistot me fait un clin d’œil.
NB: Une fiction inspirée d'une
réalité très récente dans un village de France. Pas
que des cantines à 200 euros le menu dans ce pays. Avec ou
sans notes de frais. Pas tous les mêmes plateaux dans les
cantines de la République.
12. 359 ... oubliées !
Les oubliés Paroles : Gauvain Thibaut Sers Devant le portail vert de son école primaire On l'reconnaît tout d'suite Toujours la même dégaine avec son pull en laine On sait qu'il est instit Il pleure la fermeture à la rentrée future De ses deux dernières classes Il paraît qu'le motif c'est le manque d'effectif Mais on sait bien c'qui s'passe On est les oubliés La campagne, les paumés Les trop loin de Paris Le cadet d'leurs soucis À vouloir regrouper les cantons d'à côté en 30 élèves par salle Cette même philosophie qui transforme le pays en un centre commercial Ça leur a pas suffit qu'on ait plus d'épicerie Que les médecins se fassent la malle Y a plus personne en ville, y a que les banques qui brillent dans la rue principale On est les oubliés La campagne, les paumés Les trop loin de Paris Le cadet d'leurs soucis Qu'il est triste le patelin avec tous ces ronds-points Qui font tourner les têtes Qu'il est triste le préau sans les cris des marmots Les ballons dans les fenêtres Même la p'tite boulangère se demande c'qu'elle va faire De ses bon-becs qui collent Même la voisine d'en face elle a peur, ça l'angoisse Ce silence dans l'école On est les oubliés La campagne, les paumés Les trop loin de Paris Le cadet d'leurs soucis Quand dans les plus hautes sphères couloirs du ministère Les élèves sont des chiffres Y a des gens sur l'terrain, de la craie plein les mains Qu'on prend pour des sous-fifres Ceux qui ferment les écoles, les cravatés du col Sont bien souvent de ceux Ceux qui n'verront jamais ni de loin ni de près Un enfant dans les yeux On est les oubliés La campagne, les paumés Les trop loin de Paris Le cadet de leur soucis On est troisième couteau Dernière part du gâteau La campagne, les paumés On est les oubliés Devant le portail vert de son école primaire Y a l'instit du village Toute sa vie, des gamins Leur construire un lendemain Il doit tourner la page On est les oubliés |
Deux, trois infos, cet été, qui résument un peu où l’on en est.
A la mi-juillet, une étude menée par l’IFOP pour l’Unat (Union nationale des associations de tourisme) et la Fondation Jean Jaurès indique que 65 % des Français avouent avoir renoncé à prendre des vacances pour des raisons financières et 4 sur 10 de manière répétée. Pour 61 % des « gilets jaunes », ce renoncement est même devenu la norme. Le tourisme populaire semble se réduire comme peau de chagrin, adieu les campings pas chers. L’étude s’interroge sur « la fin des vacances pour tous ». L’autre info, tombée début août, parle de la nouvelle suite, intitulée Belle Etoile, qui vient de s’ouvrir au Meurice, palace parisien de la rue de Rivoli. 620 m², quatre chambres, terrasse avec vue à 360°, salon cinéma et lits king size. Le prix de la nuit ? 25 000 euros. On répète : ni 250, ni 2 500 mais 25 000 euros. Remarquez, on peut faire encore mieux : toujours pour une nuit, ce sera 29 000 euros au Plazza Athénée et 32 000 (avec un petit dîner privé, il est vrai) au Mandarin oriental. Enfin dans la vie des Riens: des yeux écarquillés face à l’océan, des bouilles émerveillées, des cris de joie et une bonne dose de solidarité. Ce matin, 21 août 2019, 4 000 petits Franciliens monteront dans le bus, sac à dos sur les épaules et casquette vissée sur la tête,...direction la plage de Deauville. Créée il y a quarante ans, la Journée des oubliés des vacances organisée par le Secours populaire est devenue une véritable institution. Des infos emblématiques de ces temps macroniens. |
« One, two, three, viva l'Algérie ! »
Ce slogan a une longue histoire :
Une histoire qui date de la Guerre d'Algérie : en 1958, le FLN crée une proto-équipe nationale en demandant aux joueurs algériens de l'équipe de France de ne plus jouer pour les Bleus mais pour une équipe siglée FLN .
Pour les accompagner autour du monde, on demande aux supporters de crier en anglais : « We want to be free, viva l'Algérie », c'est-à-dire « Nous voulons être libres, vive l'Algérie ». Sauf que, le niveau d'Anglais des fans algériens aidant, ce slogan est vite devenu « want to free, Viva l'Algérie »; puis celui qu'on connait, « One, two, three, viva l'Algérie ».
En Algérie, d'autres observateurs font remonter l'origine du chant à plus tard.
Plus précisément au 3 mai 1974. Ce jour là, l'Algérie affronte en match ami- cal le mythique club anglais de Sheffield United. Une confrontation disputée au Stade Bouakeul d'Oran au cours de laquelle les Fennecs parviennent à l'emporter sur le fil 3 à 1. Dans le stade, les supporters repren- nent alors en chœur le chant "One, Two, Three", comme un écho aux trois buts algériens signés Elkedrouci, Lalmas et Belbahri. Mais ce n'est peut- être pas la seule raison. Le public algérien aurait également souhaité répondre de cette façon au "Un, deux, trois, vive le Roi", scandé à l'époque par les Marocains lors de la crise du Sahara occidentale.
9.Une
nuit aux Urgences
Crédit Photo : AFP
Alain Bruneel, député (PCF) du Nord, s'est infiltré incognito une partie de la nuit aux urgences du centre hospitalier de Douai afin de se rendre compte de la réalité vécue par les patients et les professionnels de santé. « Une grande découverte », confie-t-il au « Quotidien ».
LE QUOTIDIEN : « Comment vous êtes-vous présenté aux urgences ?
Alain BRUNEEL : Il y a trois semaines, je suis allé saluer les grévistes des urgences de Douai, en grève après l'agression d'une infirmière et par rapport au manque d'effectifs. J'avais prévu de revenir incognito comme patient à une date inconnue...
Et je suis venu le vendredi 28 juin ! Je suis arrivé 21h30. J'ai été reçu par l'agent administratif, à qui j'ai dit que j'avais des maux de ventre. Il a créé un dossier et la porte des urgences s'est ouverte. Je me suis retrouvé dans une salle d'attente. Dix minutes après, une infirmière a pris ma tension, ma température, mon pouls, m'a demandé où et à quel point j'avais mal. On m'a installé dans un brancard en me disant qu'il y aurait trois heures vingt d'attente pour voir le médecin.
À 22h58, on m'a déplacé dans le secteur « semi-lourd », un très long couloir dans lequel les patients attendent sur les brancards les uns à côté des autres, huit au départ et 14 à la fin. Au bout, il y a les médecins urgentistes et les box d'examen. Là commence l'attente : quand les box sont pleins, les médecins ne peuvent pas examiner les patients.
On se rend compte que ce n'est pas évident de rester allongé sur un brancard et que le personnel soignant n'a pas le temps de jouer son rôle. À 3h30, j'ai rencontré un médecin. Je lui ai expliqué qui j'étais et pourquoi j'étais là. Il m'a parlé de son attachement à son travail, aux urgences, mais aussi des limites qu'il rencontre. Je ne suis bien sûr pas resté pour faire d'autres examens et je suis sorti six heures après mon arrivée. On m'a dit que j'avais eu de la chance car cela aurait pu être plus long encore !
Comment les professionnels vous ont-ils paru travailler ?
Je précise que je n'ai vu les professionnels que depuis là où j'étais. Quand on est sur le brancard « de queue », on ne voit les médecins qu'après avoir attendu. Ce soir-là, il y avait deux médecins urgentistes intérimaires, un urgentiste intérimaire avec le SMUR et deux internes, soit cinq médecins en tout.
Les infirmières et les aides-soignantes sont toujours en mouvement. Je ne les ai jamais vues se reposer ni s'asseoir ! Certains professionnels n'ont pas eu le temps manger. Après 22h, l'agent d'accueil administratif n'est plus là. Les deux infirmières doivent s'occuper de l'accueil des patients qui arrivent par leurs propres moyens ou avec le SMUR, les ambulances ou les pompiers tout en répondant aux appels des familles. Ce jour-là, entre 21h30 et minuit, 201 personnes ont été admises et d'autres sont encore arrivées ensuite.
Que retenez-vous de cette expérience ?
Ça a été une grande découverte. J'ai vécu la réalité des patients qui restent inquiets et la réalité de ce que vit tous les jours le personnel qui ne peut pas faire face, son impuissance.
Quand on parle de souffrance chez les personnels, elle existe aussi chez les patients. Ce qui est compliqué pour le patient l'est aussi pour le soignant. Je n'ai pas vu de « bobologie », comme on dit. J'ai vu des personnes, des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, mélangés. Certains étaient dans l'impatience mais j'ai vu aussi une solidarité entre patients et avec le mouvement des soignants.
J'ai été un témoin parmi les témoins, les patients et les familles, de cette situation. Mon objectif était de me rendre compte de la réalité pour les patients et les professionnels, de partager leur cri de révolte et de demander des moyens.
Quelles mesures jugez-vous prioritaires ?
La nécessité d'embaucher des personnels supplémentaires me paraît une évidence. Tout le monde le réclame. Sur les 20 dernières années, 100 000 lits d'hospitalisation ont été supprimés alors qu'on est passé de cinq millions de passages aux urgences en 2000 à 23 millions en 2018 avec le même nombre de personnels.
J'ai déjà souligné à la ministre de la Santé que la suppression de la taxe sur les salaires dans la fonction publique hospitalière, qui représente environ 7 % des dépenses des établissements, représenterait quatre milliards d'euros. La Cour des comptes évoque régulièrement les 20 à 25 milliards d'euros d'évasion sur les cotisations sociales. L'égalité des salaires hommes/femmes ferait aussi rentrer 23 milliards de cotisations en plus à la Sécu.
En réalité, il faudrait une volonté politique pour renforcer le personnel des urgences mais il n'y en a pas. J'ai déposé début mai, au nom de mon groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, une proposition de loi pour obtenir un moratoire sur les fermetures lits, de maternités et de services d'urgences et l'ouverture de discussions par bassin de vie. Le président de la République envisage de faire examiner un projet qui aurait recueilli plus d'un million de signataires. C'est pourquoi nous avons mis en ligne une pétition pour dire stop à ces fermetures de lits, de maternités et de services d'urgences. Il faut que les citoyens s'en emparent car l'hôpital public appartient aux citoyens !
By Géraldine Langlois - 03/07/2019 : Source : Lequotidiendumedecin.fr
Charles Tillon, membre du Comité Central depuis 1932 et organisateur de la résistance des communistes à travers les FTP, lance un appel à la résistance depuis le parc du Moulineau à 33-Gradignan (1), le 17 juin 1940.
Cet appel est intéressant pour de multiples
raisons.
Cet appel a été lancé depuis le territoire
national et invite à la résistance sur le sol français tous ceux qui
refusent le « fascisme hitlérien », dans le droit fil de la
stratégie du Front populaire pour laquelle le PCF s'était battu. Il
se distingue des deux autres appels connus à ce jour. Il se
différencie de l'appel de Thorez et Duclos daté du 10 juillet 1940,
qui est conforme à la ligne de la IIIème Internationale. Celui-ci
réduisait la guerre en cours à un affrontement inter-impérialiste et
ne permettait pas de cerner la spécificité du phénomène fasciste. Il
est également différent de celui du général de Gaulle, qui lance son
appel depuis Londres et qui demande aux Français présents en
Angleterre de se rassembler autour de lui, et aux autres de le
rejoindre.
Il faut rappeler que cet appel a fait
l'objet d'une triple négation.
D'abord, de l'Etat français, qui préfère
privilégier l'appel de De Gaulle, du 18 juin 1940. Du PCF lui-même,
car si cet appel était reconnu, il « annulerait » celui de Duclos et
Thorez.
Et enfin de tous les anticommunistes qui
affirment que les communistes ne sont entrés en résistance qu'en
juin 1941, lorsque le pacte germano-soviétique est rompu. Mais
derrière ce genre d'accusations, c'est le rapport même des
communistes au peuple français de l'époque qui est questionné et de
leur engagement contre la montée du fascisme dans les années 30 et
pour l'Espagne républicaine.
L'appel de Charles Tillon permet de lever
toute ambiguïté. Il prouve que l'engagement des communistes s'est
fait indépendamment des directives de la IIIème Internationale. Il
faut souligner que cet appel a rencontré un certain écho. Les
kiosquiers de Bordeaux l'insèrent clandestinement dans les journaux
locaux et parvient même jusqu'aux Chantiers navals de Saint-Nazaire.
De plus, Tillon donna des idées à deux autres communistes : Auguste
Havez qui l’imita le 22 juin à Nantes et Georges Guingouin qui lança
son appel
Le combat pour cette reconnaissance est
crucial dans un contexte où la droite la plus réactionnaire reprend
le flambeau de la virulente campagne anticommuniste d'après-guerre
dans le but de briser tout espoir de transformation sociale. Nous
devons faire en sorte que cet appel soit connu et reconnu par tous,
dans l'intérêt de l'histoire de notre parti et de celle de notre
pays. Nous devons faire en sorte qu'une plaque soit posée sur ce
bâtiment pour qu'elle rappelle à tous que cet appel a existé.
1- Parc municipal du Moulineau - 53, rue du Moulineau à Gradignan Charles Tillon était alors le représentant pour le Sud-Ouest du Parti communiste français (interdit à l'époque), puis il organisa la résistance armée, assura le commandement national des Francs-Tireurs Partisans et devint ministre de l'Air à la Libération, notamment. Il rédigea son appel alors qu'il était hébergé clandestinement à Gradignan par les époux Souque qui, deux ans plus tard, furent victimes de la traque exercée contre les résistants par l'occupant nazi et le régime de Vichy : Jeanne Souque fut arrêtée à son domicile le 25 août 1942 et déportée à Auschwitz où elle succomba. Son mari, Henri, fut pris quelque temps après, puis déporté à Ravensbruck; il en réchappa et est revenu. |
« Je me trouvais à Bordeaux depuis le début de novembre 1939 parce que Benoît Frachon m’y avait envoyé, de la même façon qu’il avait expédié Gaston Monmousseau à Marseille. Comme membre du Comité central, je devais essayer de réorganiser le Parti communiste dans les départements compris entre La Rochelle et la frontière espagnole. Je me trouvais donc à Bordeaux depuis ce temps-là et on avait, tant bien que mal, réussi à redresser, à ramasser des militants, enfin à reconstituer une organisation clandestine qui, tout de même, de La Rochelle jusqu’à Bayonne et aussi en allant sur le Lot-et-Garonne, fonctionnait, avait ses ramifications, distribuait ses tracts… L’essentiel, pour nous, c’étaient les problèmes que posait l’approche des Allemands… Que fallait-il faire ? Eh bien, d’abord, lancer un premier tract, qui serait à la fois un cri de protestation et de révolte, un cri qui contiendrait en même temps une certaine espérance… » expliquera le fondateur des Francs-tireurs et partisans et ministre communiste dans le premier et deuxième gouvernement dirigé par Charles de Gaulle, aux côtés de François Billoux, Ambroise Croizat, Marcel Paul et Maurice Thorez. |
1- Parc municipal du Moulineau
-53, rue du Moulineau à Gradignan
Je relaie cet article et cet appel à la SOLIDARITE parce je sais, j'imagine ce que celà représente comme sacrifices, comme doutes , comme angoisses , comme espoirs ... ayant, lorsque j'étais actif, mené une lutte de 3 mois pour la défence de notre Centre de Tri promis à la fermeture
Un an de lutte et en guise de cadeau d’anniversaire : des mises en examen. Quatre syndicalistes sont convoqués, et déjà deux d’entre eux mis en examen, par une juge à qui le parquet a demandé d’instruire une plainte de La Poste, restée jusque-là sans suite judiciaire. Elle date d’un précédent conflit du travail en 2014. Au-delà de ce dernier épisode, nous publions ici la tribune des postiers des Hauts-de-Seine à laquelle nous nous sommes associés et qui est paru dans Libération du 2 avril 2019.
Ils et elles sont 150. Elles et ils sont factrices et facteurs dans le 92, à Gennevilliers, Asnières, Boulogne, Neuilly, Levallois. Nous pourrions les connaître, comme nous connaissons très souvent celui ou celle qui passe six jours sur sept déposer le courrier dans notre boîte aux lettres. Nous pourrions avoir envie de discuter avec l’un ou l’une d’entre eux quelques minutes, pour leur parler de la pluie ou du beau temps, du match à la télé hier soir ou bien parfois d’un sujet plus grave comme nous le faisons avec « notre » factrice ou « notre » facteur. Leur métier nous est familier, car il est « ordinaire » et pourtant tellement essentiel à notre vie sociale, comme l’est celui de millions d’autres travailleuses et travailleurs, qui chaque jour font « tourner la boutique » malgré leur salaire de misère, leurs conditions de travail indignes et des horaires qui rendent malades. Nous ne faisons peut-être pas attention si notre facteur vient à manquer un jour ou deux, mais imaginons qu’il vienne à manquer pendant 365 jours… et que 20 % de ses collègues du département dans lequel nous habitons manquent également à l’appel depuis 365 jours ! On s’inquiéterait, on prendrait des nouvelles, non ?
Alors voilà des nouvelles des 150 facteurs et factrices des Hauts-de-Seine que vous ne pouvez pas avoir vu faire leur métier depuis 365 jours : elles et ils sont en grève ! Oui, en grève, depuis un an jour pour jour. Depuis le 26 mars 2018, ils et elles sont en grève pour faire respecter leurs droits de salarié.e.s, contre la dégradation de leurs conditions de travail et pour la défense du service public postal. Une grève dont le point de départ a été le licenciement de Gaël Quirante, secrétaire départemental du syndicat majoritaire dans le département, Sud Poste 92, parce que ses camarades postier.e.s ont jugé que l’autorisation donnée par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, à la direction de la Poste de licencier un militant syndicaliste n’était pas une attaque contre un seul, mais une attaque contre eux et elles toutes, et finalement contre l’ensemble des salarié.e.s.
C’est une lutte contre une logique patronale qui veut casser leur métier en faisant d’elles et d’eux des distributeurs de tout et n’importe quoi, en déshumanisant complètement leur boulot, en voulant leur augmenter à chaque fois la charge de travail. À l’opposé, c’est une conception du service public basée principalement sur le lien social qu’ils et elles défendent. Depuis un an, la Poste a fait marcher contre ces 150 grévistes, ses vigiles, ses cadres violents, ses commissions disciplinaires, l’État a fait marcher ses flics, ses juges… et pourtant ils sont toujours là ! C’est une lutte du pot de terre contre le pot de fer peut-être, mais c’est une lutte qu’on aimerait tous et toutes pouvoir mener et gagner, contre la logique de l’argent qui emporte tout sur son passage, qui flingue les vies et les rapports sociaux, qui flingue la nature et les êtres humains. Ils et elles sont 150 et ils se battent comme s’ils et elles étaient des millions.
Alors ils « tiennent » depuis 365 jours ? Avec des paies à zéro euro depuis le mois d’avril 2018 ? Oui ils et elles « tiennent » ! Ils et elles tiennent parce que des milliers d’autres personnes ont versé à leur caisse de grève mise en place depuis le premier jour de la grève. Et ils et elles font plus que « tenir », elles manifestent, ils occupent, elles bloquent, ils prennent la parole dans des bureaux de poste et dans des assemblées générales, ils interpellent des ministres… Elles et ils débordent d’une énergie dans la lutte créée par la conviction que le monde qu’ils et elles défendent est celui dont nous avons vraiment besoin. Aujourd’hui, il est temps que cette grève soit connue du plus grand nombre : c’est une des grèves les plus longues de notre histoire sociale. Elle nous force à sortir de l’ordinaire comme elles et eux le font depuis un an. Elle nous oblige à une solidarité exemplaire car de cet exemple peut jaillir l’envie de recommencer plus forts et plus nombreux, toutes et tous ensemble bientôt, très bientôt, pour ne plus voir nos vies grignotées par la logique du profit.
Versons généreusement à la caisse de grève et écrivons chacun.e une lettre à la direction de la Poste - 44 Bd Vaugirard- 75015 Paris- pour lui dire que nous sommes toutes et tous des Postier.e.s du 92 et que nous allons gagner !
Âgée de 73 ans, Geneviève Legay, membre d'ATTAC, adhérente à la CGT, manifestait et avait bien exprimé ses intentions, peu de temps avant la charge policière : «Moi je me bats pour mes petits-enfants. Contre les paradis fiscaux, et tout l’argent que les banques blanchissent, dans l’énergie fossile par exemple». Cheveux blancs, elle tenait un drapeau arc-en-ciel à la main, comme symbole de Paix et a été filmée ainsi l''interview de Geneviève L. avant qu'elle ne soit blessée . Charge de la police et on la voit, sur des images, par terre et un policier l’enjambe sans lui porter secours.
Discours affligeants des autorités niant une quelconque responsabilité de la police. Si c'est le cas pourquoi le policier qui fait du «saute mouton» sur le corps de Geneviève ne s'est pas arrêté pour preter secours à 'une dame âgée par terre, risquant d'être blessée?
Et tout en minimisant l'affaire «cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre», le président de la République ose, avec l'arrogance à laquelle il nous a habitué, lui souhaiter «un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse». Et en forme de remontrance de père sévère, le Monsieur «souhaite d’abord qu’elle se rétablisse au plus vite et sorte rapidement de l’hôpital, et je souhaite la quiétude à sa famille. Mais pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable».
Je pense que notre indignation ne suffit pas pour souligner tant de mépris et d'irresponsabilité. Depuis 19 samedis consécutifs, l'expression d'un malaise social qui s'exprime et pacifiquement et souvent violemment, alors que ce président et son gouvernement n'ont pas été en capacité d'y apporter une réponse politique ni de rétablir la sécurité publique.
«Avec Geneviève, la sagesse bat le pavé».
Considérant que ce mouvement était le fait d'une minorité, décroissante chaque fois, comment un État disposant d'un dispositif policier, de gendarmerie et de renseignements aussi important, n'a pas réussi, trois mois plus tard, en venir à bout? Comme si, en quelque sorte il s'agissait du bon "usage" du chaos !
On peut être critique -et on doit l'être sur ce qui se passe sur la place publique- sur ce mouvent, son essence, ses objectifs aussi disparates que le sont ses probables membres, mais on ne peut pas dénigrer, détourner, sous-estimer un élan critique dont une partie des citoyens s'en est approprié et l'exprime dans la rue.
Une réponse à tant de superbe et de fanfarronerie macronienne et de violences policières, serait de créer des «commandos de septuagénaires» qui armés de leur rhumatisme, de leur canne, de leur déambulateur, de leur pancarte, de leur fanion défileraient derrière une banderole «avec Geneviève la sagesse bat le pavé».
A sa façon, le Canard du jour, c'est mercredi 27/3/2019, salut la tirade du président en marche: «Macron conseille à une manifestante blessée de faire preuve de "sagesse"... quel sacré panseur!»
"Par certains côtés j’imagine
Que j’fais aussi partie du
lot"
Rappel : Macron se rend à la préfecture du Loiret pour y prononcer un discours…
Extrait
La réalité
: Selon la Mairie de Paris : Le nombre de sans-abri dormant dans
la rue a augmenté de 23 % par rapport à l’année dernière
Le 7 février dernier, lors de la nuit de
la Solidarité, des centaines de volontaires arpentaient les rues, parcs
et parkings de la capitale afin de recenser le nombre de personnes
dormant à la rue. Selon la Mairie qui a divulgué le bilan ce lundi
18/03/2019, ils sont 3.641 SDF, soit 689 de plus qu’en 2018.
12 % des SDF sont
des femmes