L'humoriste Christophe Alévêque alias "Super Rebelle" a annoncé vendredi 6 mai au soir à Paris sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, au cours d'un happening qu'il organise chaque année le 6 mai devant le Fouquet's en signe de protestation depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en 2007.
"Devant ce constat politique navrant, j'ai donc décidé, après avoir organisé les primaires dans les toilettes de chez moi cet après-midi, de présenter ma candidature à la prochaine élection présidentielle", a déclaré l'humoriste arrivé à 20h précise devant le célèbre restaurant des Champs Elysées où Nicolas Sarkozy avait fêté son élection en 2007.
"Mais ce ne sera pas moi, ce sera un héros : Super Rebelle !", a-t-il lancé, revêtant une cape rouge de super héros sous les applaudissements, sifflements et au milieu des confettis jetés par ses supporteurs devant les badauds rassemblés autour de lui. Un comité de soutien armé de cuivres a accompagné l'action en musique, lancé de faux billets de 500 euros et brandi des pancartes à l'effigie du candidat "Super Rebelle".
Auparavant, il s'était livré à un décompte comme avant l'annonce du résultat de l'élection présidentielle, afin de "fêter les quatre ans du petit (...) grand timonier de la gesticulation" et d'allumer les bougies sur un gâteau "du secours populaire" destiné à "l'omniprésident".
Un projet de documentaire
Les "Roms", "l'islam de France", "l'affaire Bettencourt", "BHL et Kadhafi", "Carla Bruni-Sarkozy"... Christophe Alévêque s'est livré à un "rappel" en règle des événements et personnalités qui ont marqué l'année en cours, a fait chanter le public, lâché une colombe en bois, et enchaîné les boutades et moqueries sur le pouvoir en place et les politiques en général.
Il a appelé le public à aller voter quoi qu'il arrive et annoncé qu'il partirait en campagne comme les autres candidats qu'il "caricaturerait". Cette "campagne" de Super Rebelle à la rencontre de ses électeurs sera filmée comme un documentaire, selon la société qui le produit, Cinétévé.
Le Nouvel Observateur - AFP
Pour honorer le titre de champion 2010, la Monnaie de Paris lance sa dernière création, dédiée au club.
Celle-ci sera lancée le mercredi 23 novembre, à l'occasion de la cinquième journée de la Ligue des champions, contre Olympiakos, au stade Vélodrome.
Après Lyon en 2009, année de lancement pour rendre
hommage au titre de champion de France de 2008, les
Girondins de Bordeaux en 2010 (champion en 2009), la
pièce OM s'inscrit dans une série consacrée aux
grands clubs de sport, comme cela a été le cas pour
le rugby ou sur les sports olympiques. Pour lancer
sur le marché ce nouvel exemplaire, les dirigeants
de La Monnaie de Paris ont d'abord étudié le
potentiel des produits liés aux clubs. Ils ont
nécessairement obtenu l'aval des dirigeants
olympiens pour l'utilisation du logo notamment, pour
la finalisation du dessin.
La pièce est frappée d’un côté du
logo ceint par les années d’obtention du titre de
champion de France. Les créateurs ont ainsi laissé
les dates de 1929 (titre de champion de France
amateur et non professionnel), ainsi que 1993 (année
où le titre n’a pas été attribué en raison de
l’affaire VA-OM). Sur l’autre face, le mariage entre
l’ombre d’un joueur et une vue du stade, où l’on
devine le tifo géant déployé le samedi 15 mai 2010
pour la soirée fêtant le titre contre Grenoble, est
une franche réussite.
Harmonieuse, elle offre une touche vivante. Les
créateurs ont poussé la précision en apposant sur
cette face la coupe aux grandes oreilles remportées
le 26 mai 1993, histoire de rappeler, en somme, que
n’est pas premier à jamais qui veut!
Le tirage sera unique:
seules 25000 exemplaires seront mis en circulation.
La valeur de 1,5euro respecte une règle très simple:
les monnaies de collection ont des valeurs faciales
déconnectées des valeurs faciales des euros courants
habituels et oscillent de 1,5 à 5000. Cela ne bride
en rien la réussite commerciale annoncée.
Finalement, 25000 exemplaires, c’est peu. Quand ça
touche l’OM, c’est rare..
Thierry MURATELLE (tmuratelle@laprovence-presse.fr) le mercredi 09 novembre 2011 La Provvence