Mais selon
les auteurs de l'ouvrage «
A
cerclé, histoire véridique d'un symbole »
(1),
tout cela n'est que légendes ...
En fait, ce
signe est une création iconographique plus récente.
Études et preuves à l'appui -certifiées par le Centre
d'études libertaires Pinelli de Milan et le Centre
international de recherches sur l'anarchisme de
Lausanne-, on sait désormais que le premier A cerclé
remonterait à 1964.
En avril
précisément, il apparaît dans le Bulletin des Jeunes
Libertaires comme projet de signe de ralliement proposé
« à l'ensemble du mouvement anarchiste ». D'après le
texte accompagnant cette idée, il s'agissait « De
trouver un moyen plus pratique et rapide de réduire au
minimum le temps et la longueur de signature sous les
textes et slogans. »
Un symbole
manipulable
On se perd en
conjectures sur les sources d'inspirations (le symbole
antinucléaire déjà connu ? ) mais on connaît les noms
des concepteurs : Tomas Ibanez et René Darras. On ne
peut pas dire que ce premier A dans l'O soit porté par
les foules. Assez confidentiel par son annonce, on
imagine sans peine qu'il est aussi plombé par les débats
à pas d'heure des groupes anars sur son fond et sa
forme.
Mais voilà
qu'en 1966, en Italie, un économiste de formation,
spécialiste des questions agricoles, Amedeo Bertolo,
reprend ce sigle pour la signalétique de la Gioventù
libertaria de Milan, proche des libertaires parisiens.
Et ce même si des esprits contrariants (mais néanmoins
lucides) sont contre ce dessin trop simple, falsifiable,
au service de n'importe qui pour n'importe quoi.
Pourtant -et peut-être même pour toutes ces raisons-, le
A dans l'O commence à fleurir un peu partout.
En 1968, il
reste encore discret. En 1969, il est manipulé par
l'extrême droite italienne qui signe ses attentats
meurtriers du A dans l'O. Redessiné élégamment (A avec
empattement, en négatif sur fond circulaire noir) en
1971 par le frère d'Amedeo Bertolo, Gianni, pour être le
titre d'un officiel mensuel anarchiste, il retrouve sa
place dans son camp. Il est repris par les Autonomes
allemands, les Provos hollandais, les pacifistes, tous
les insoumis, la « punkitude »… et par la mode.
Pour Amedeo
Bertolo, le « père adoptif » du A cerclé, à qui on
demande si après 40 ans, le A dans l'O a bien vieilli,
sa réponse est claire : « Il me semble encore très
efficace, tant comme symbole de révolte anti-autoritaire
que comme “ signature ” des multiples anarchismes
contemporains. »
Ni Dieu ! Ni
Maître !
Mais pas no logo
Lire l'article dans sa forme
originelle
*A
cerclé, histoire véridique d'un symbole
- Éditions alternatives, 128 pages en
quadri 19x19 cm, 22 euros -
Lannion, ville de
bobos.
S'agit-il d'une caricature ou de la réalité, c'est ce que
nous avons voulu savoir.
Aisés
financièrement, militants, ouverts d'esprit, les Trégorrois
(et autres Lannionnais) ont le profil des bobos de
province.
Cliché ou réalité ?
Côté bourgeois
Le
premier BO de bobo ne désigne pas des bourgeois à
l'ancienne, mais plutôt les classes moyennes supérieures. Le chanteur Renaud, dans sa chanson Les
bobos, leur attribue des boulots dans « l'informatique
et les médias ». Les sociologues les ont très vite
rangés dans les métiers du tertiaire.
Selon l'Insee, en 2008, Lannion générait 11 825 emplois
dans le tertiaire, contre 5 207 à Guingamp et 10 094 à
Morlaix. Toujours selon l'Institut de la statistique et
des études économiques, la part des services aux
entreprises dans l'emploi salarié est de 16,8 % à
Lannion, soit supérieure à la moyenne (12,3 % en
Bretagne, 8,5 % à Guingamp, 8,2 % à Morlaix et 10,4 % à
Saint-Brieuc). « Attention, met en garde un observateur.
Lannion a une particularité : France Télécom et Alcatel
sous-traitent énormément auprès des sociétés de services
en ingénierie et informatique. Il s'agit de services à
l'industrie et non à la personne. » Il n'empêche, ces
emplois sont bien rémunérés.
Les données des services fiscaux le prouvent : le revenu
moyen des Lannionnais et des Trégorrois en général est
supérieur à la moyenne (lire ci-contre la rubrique « Le
chiffre »). Deux bémols, tout de même : le taux de
chômage assez élevé (8 %), notamment chez les jeunes et
les destructions d'emplois dans les télécoms. Lannion
pourrait perdre de sa superbe dans les années à venir.
Côté bohème
Les bobos seraient un peu intellos. «
Ils aiment le cinéma coréen », dit encore d'eux Renaud,
« et votent toujours écolos ».
Sur le premier point, les Baladins confirment « que le
cinéma d'art et essai connaît plus de succès à Lannion
et à Perros qu'à Guingamp ». Le top 5 des entrées est
sensiblement le même à Lannion qu'ailleurs (L'âge de
glace, Harry Potter, Le petit Nicolas, Là-haut et 2012)
mais à Perros, Gran torino, le film intimiste de Clint
Eastwood, s'insère en troisième position. Avec ses
retraités dégagés de soucis financiers, la côte de
Granit a, elle aussi, son côté bobo.
En politique, le Trégor intérieur est un fief
socialiste. Et commence à tirer vers le vert.
Aux dernières élections européennes, Europe écologie a
glané la préférence des électeurs dans huit des dix-sept
bureaux de vote. La liste a fait ses meilleurs scores
dans les quartiers excentrés de Loguivy-lès-Lannion,
Servel et Beg-Léguer. Ce serait donc là que vivent nos
bobos...
Lannion se distingue aussi par son militantisme. Les
syndicats de tout poil y sont largement représentés, les
associations foisonnent : elles sont plus de 200 et
représentent près de 8 000 adhérents pour 20 000
habitants.
Il est rare de passer un mois sans une manifestation. «
Quand je suis arrivé en 2008, j'étais surpris de voir
une telle mobilisation en faveur des sans-papiers », se
souvient un nouvel arrivant.
Ouest-France / Bretagne / Lannion / Archives
du samedi 02-01-2010 David DÉSILLE.
Services publics :Où est le problème ?
Que n'a-t-on entendu, au
cours de cette année 2009 sur cet horrible, cet affreux Service public, ce
dévoreur de milliards inutiles, cet abîme sans fond, pourvoyeur d'emplois
quasiment fictifs si on doit en croire le verbe officiel.
Mais que n'a-t-on entendu aussi les citoyens se plaignant de la
détérioration du même Service public dans les situations aussi fournies que
l'inventaire de Prévert !
SNCF tout d'abord.
Ah là, là ! Tous ces trains qui ne sont pas fichus d'arriver à
l'heure pour les vacances de Noël ! Encore une heure de retard
aujourd'hui. Pas moyen de leur faire confiance ! Et je ne vous parle
pas que je m'y suis repris à quatre fois pour avoir mon billet sur
la borne automatique. Suppression d'emplois : 2000 rien qu'en 2009 ,
sans parler des années précédentes. Rien à voir, évidemment.
Côté Santé, la loi HSPT pour vous sauver la mise.
Comptons d'abord. Soignons ensuite. Passons le pouvoir aux
administratifs des ARS (Agences Régionales de Santé) et des CHU et
tout va aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pas sûr
qu'on ait entre temps rapproché le service de l'usager. Mais il les
fera bien, comme dans la Creuse, les 170 km pour bénéficier de ses
séances de radiothérapie. Rentables, on vous a dit, les hôpitaux !
C'est l'objectif annoncé. D'ailleurs, on a étrenné l'affaire avec la
campagne de vaccination nationale. Ef-fi-ca-ci-té assurée partout.
Rien à redire.
A l'Éducation nationale, au moins tout va mieux.
On passe à 16 000 suppressions de postes en 2009. En progrès à côté
des 13 500 de 2008. On va quand même pouvoir souffler un peu. C'est
vrai quoi, il ne faudrait quand même pas que ces enseignants ou
autre personnels (dont on réduit au passage la formation pédagogique
à sa plus simple expression) aient trop de temps à perdre auprès des
chères têtes blondes et brunes. Rentable, l'Education nationale, on
vous a dit, c'est l'objectif. Si toutefois les instit's faisaient
aussi bien que les curés, on pourrait peut-être voir.
Et ces Régions, Départements, Communes, Collectivités territoriales
qui pompent l'impôt des Français avec leur Taxe professionnelle ?
Comment ça, Taxe professionnelle ? Allez, privés de Taxe
professionnelle ! On trouvera bien après une formule magique pour
faire rentrer le beurre (sans l'argent du beurre, faudrait pas
rêver, quand même !). Elles trouveront bien une solution, les
collectivités territoriales, pour l'argent du beurre, quand elles
n'auront pas le choix.
Pour la Sécu, pas d'inquiétude.
On vient de remonter à l'air libre un nouveau filon inexploité :
tous ces maladroits qu'on indemnise sur leurs accidents de travail.
Ce n'est pas une maladie, un accident de travail, enfin ! Z ‘avaient
qu'à faire un peu attention, après tout, et ils pourraient encore
travailler, tous ces éclopés du boulot ! D'accord, ça ne va pas
boucher grand chose, à la Sécu, mais pas question de sortir la
grosse armada et le bouclier pour colmater la brèche. Le bouclier ?
Vous n'avez pas encore compris. On-n'y-touche-pas ! Sacré, le
bouclier, autant que celui d'Abraracourcix.
La Poste, ce grand service de proximité ?
Qui a parlé de la privatiser ? On n'en jamais parlé. Jamais, et on
n'en parlera jamais. Pas plus qu'on en avait parlé pour son vieux
cousin germain France Télécom. D'accord, notre vieil opérateur a
bien connu depuis 1993 des suppressions d'emplois dont on taira les
chiffres par pudeur, et quelques drames dans son personnel, dont se
sont emparés les media. Mais pas de ça, à La Poste ! Non. Jamais.
Promis, juré, craché ! Bon, d'accord, prévoir quand même de faire
bientôt quelques kilomètres de plus pour voir la casquette d'un vrai
postier avant d'oublier comment elle était faite.
Vous craignez d'avoir affaire à la Justice ?
Alors là pas de panique : raccourcissement des circuits pour
résultat express. Exit bientôt le Juge d'instruction, et fermeture
entre autres de 178 tribunaux d'instance sur 473 au 31/12/09. Les
voyages formant la jeunesse, chacun devrait pouvoir y trouver son
compte.
Alors le Service public d'Etat ?
Pas de problème, il va aller mieux. Enfin, ses comptes...
Pour le reste, ne pas demander l'impossible, s'il vous plaît. Il va rester
public, ça on vous le promet et ce n'est quand même un bon début !
Pour ce qui est du Service, faudra faire avec ce qu'il en reste... tant
qu'il en reste !
Les jours de cafard ou de doute, il vous restera toujours la possibilité de
« travailler plus ». Comme disait le discours officiel « vous gagnerez plus
», forcément !
Allez, meilleurs vœux pour 2010
01 Janvier 2010 Par
Polovergna
La notion
de harcèlement moral élargie par la Cour de
cassation
La Cour de
cassation a élargi la notion de harcèlement moral dans les
entreprises en France en déclarant que pouvait désormais être
poursuivie à ce titre une méthode de gestion dégradant les
conditions de travail.
Les
salariés pourront se plaindre de "méthodes de gestion mises en oeuvre par un
supérieur hiérarchique, dès lors qu'elles se manifestent pour un salarié
déterminé par des agissements répétés", dit un arrêt rendu le 10 novembre,
évoqué par le journal Le Monde de samedi et que Reuters a consulté vendredi.
Les agissements pourront
être mis en cause s'ils ont pour effet "de dégrader des conditions de
travail susceptibles de porter atteinte aux droits et à la dignité (du
salarié, NDLR), d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre
son avenir professionnel".
La Cour de cassation a
introduit cette définition en rejetant le pourvoi d'un employeur condamné en
2007 à Grenoble (Isère) pour harcèlement moral sur un employé et contraint à
le réintégrer. L'employeur contestait qu'une méthode de gestion puisse être
considérée en elle-même comme un harcèlement.
*(1)
La notion de harcèlement
moral n'existe dans le droit français que depuis 2002. Jusqu'ici, les cas
retenus par la justice, rares, concernaient plutôt des relations
problématiques entre un employé et un supérieur hiérarchique.
Cette nouvelle
jurisprudence pourrait entraîner des actions judiciaires sur diverses formes
modernes de gestion des entreprises, telles que des mutations forcées ou des
objectifs de performance impossibles à atteindre.
*(1)
:en
lien, l'Arrêt de la Cour de Cassation
Les derniers instants
du
groupe Manouchian
Trois clichés authentiques,
pris clandestinement par un sous-officier allemand.
Des images uniques prises au Mont Valérien, le 21 février 1944.
Ils sont là. Cloarec, Alfonso, Ramjan, Salvadori et les autres. Mains
attachées aux poteaux, yeux bandés, au pied d'une falaise boisée, face à
leurs bourreaux. Ils viennent d'être exécutés ou vont l'être d'un instant à
l'autre.
Clemens Rüther, lui, est un sous-officier de la Wehrmacht. Ce jour-là, le
21 février 1944, il les a convoyés ici, au Mont Valérien, devant le peloton
d'exécution. Puis s'est reculé en surplomb de la clairière. Pour veiller à
la sécurité du site, ou pour se cacher. Seule l'histoire le sait. Une chose
est sûre : clandestinement, il a décidé de fixer son objectif vers les
condamnés. Des patriotes - la plupart étrangers - du célèbre réseau de
Missak Manouchian, l'une des composantes des Francs-tireurs et partisans de
la Main-d'oeuvre immigrée (FTP-MOI), d'obédience communiste.
Ses photographies, Rüther les garde pour lui et pour lui seul jusqu'en
1985, avant de les transmettre au comité allemand Franz Stock, du nom de
l'aumônier militaire présent au côté des condamnés. En 2003, les images sont
transmises à l'Etablissement photographiques des archives de la défense (Ecpad),
où personne ne semble réaliser immédiatement la valeur de ces documents.
Mais il y a quelques mois, Serge Klarsfeld, fondateur de l'association des
fils et filles des déportés juifs de France, apprend leur existence, dans le
cadre de ses recherches sur l'identification des quelque 1.000 fusillés du
Mont Valérien entre 1941 et 1944.
Des photographies rendues publiques par Serge Klarsfeld,
avant la célébration dimanche du 68e anniversaire de la première exécution
massive au Mont-Valérien, le 15 décembre 1941, au cours de laquelle furent
fusillés 70 résistants ou opposants à l'occupant allemand, dont 52 juifs.
source
Le Figaro.fr
Fumer tue...... votre
garantie Apple !
Le tabagisme passif fait
des ravages insoupçonnés.
Le site Internet The Consumerist fait état
de deux plaintes provenant d'utilisateurs de Mac qui se sont vus refuser des
réparations pour cause de "contamination" à la nicotine de leur ordinateur.
Les machines étaient bien sous garantie, mais celle-ci s'est révélée
inopérante lorsque les clients se sont tournés vers le service après-vente
d'Apple.
"J'ai acheté un iMac pour mon fils avec la garantie étendue
Applecare. Il y a un mois, il a arrêté de fonctionner. Mon fils l'a
apporté au centre de services Apple. Le technicien l'a informé que
ça prendrait entre 48 et 72 heures. Cinq jours plus tard, toujours
sans nouvelles, j'ai appelé. Ils m'ont informé que cet ordinateur ne
pouvait pas être réparé car il était contaminé. Quand j'ai demandé
une explication, on m'a dit que mon fils était un fumeur et que
l'ordinateur était contaminé à cause de la fumée de cigarette, ce
qui constitue un 'danger biologique potentiel'", raconte dans une
lettre envoyée à The Consumerist l'un de ces consommateurs.
Apple n'a pas donné beaucoup de détails sur les conséquence de l'exposition
des ordinateurs à la fumée – et a refusé de répondre aux questions de The
Consumerist. La firme s'est contentée d'apprendre aux utilisateurs concernés
que la nicotine se trouvait sur la liste des substances dangereuses de l'Occupational
Safety and Health Administration (OSHA) et qu'elle ne pouvait donc demander
l'intervention d'un technicien sur un ordinateur exposé à cette substance.
Renaud,
absent du Net , serait-il finalement victime de sa garantie Apple ?
LE MONDEFR | 28.11.09 | 17h23 •
C'est plus un train de vie.... c'est le
gouffre de nos privations !
Des «augmentations démesurées», «incompréhensibles dans
la période de crise qui frappe durement les Français» «Pendant
qu’il réduit les moyens humains et matériels de ses
administrations, le gouvernement ne cesse d’augmenter son train
de vie.»
Dans le détail :
- Le nombre de conseillers ministériels est passé de 534 à 626 en
un an (+17,2%).
- Le personnel d'intendance (cuisines...) est celui qui a le plus
augmenté, passant de 257 à 303 en une année (+17,8%).
- Les
effectifs globaux des cabinets (conseillers, chauffeurs,
cuisiniers, secrétaires, gardes du corps...) ont progressé de +
11,1% (3 277 personnes).
- La rémunération mensuelle moyenne des membres contractuels (non
fonctionnaires) de ces cabinets a augmenté de + 12,8% sur la même période pour s'établir à
7 157 euros brut.
- Le montant global des indemnités de sujétion particulière (primes
de cabinet) s'élève à 31,7 millions d'euros sur l'ensemble de l'année
2009, soit une progression de + 20,6%. Des
primes qui ont bénéficié à 3 465 personnes, pour un montant moyen de 9 155 euros.
- L'ensemble des rémunérations et traitement des effectifs des ministères
ont dès lors augmenté de + 38,1 % passant de 50, 9 millions
d'euros en 2008 à 70,3 millions d'euros en 2009.
Palmarès des ministères :
René Dosière (1) a également effectué un «palmarès» des ministres selon
différents critères. Se classent ainsi premiers Jean-Louis Borloo (Ecologie)
pour le nombre de conseillers (39), mais aussi de chauffeurs (48); Brice
Hortefeux (Intérieur) pour le nombre de membres de son cabinet, hors
conseillers (232) et Bernard Kouchner (Affaires étrangères) pour le
personnel d'intendance (40) et les agents de sécurité (59).
(1)René Dosière.
député apparenté socialiste,
un habitué des dépenses de l'Elysée, des documents
budgétaires ardus qu'il faut décortiquer et analyser...
L'ARROSEUR
ARROSÉ
Occuper une usine ? C'est légal pour ce
tribunal !
Le directeur
de l'usine porte plainte contre ses employés: c'est finalement lui qui est
condamné !
"Attendu
que si le droit de propriété est un droit qui mérite d'être
sauvegardé et protégé, le droit du travail est un droit
constitutionnel qui mérite plus d'attention encore".
Le président du tribunal de Grande Instance
de Cusset(Allier) vient de débouter le groupe Fruprep France de sa
requête en référé du 21 octobre 2009 pour la libération de l'usine de Saint
Yorre(03) occupée par les salariés depuis le 7 octobre dernier.
Cette ordonnance "rend légale l'occupation
de l'usine" explique le délégué du personnel Christophe Sivet.
Une
déclaration conforté par l'ordonnance du tribunal: "L'occupation de l'usine
par les requis, qui sont confrontés à un employeur qui refuse toute
médiation ne saurait constituer un trouble manifestement illicite."
L'ordonnance de référé va
plus loin puisqu'elle condamne la société à verser 500 euros à chaque
salarié, comme le demandait l'avocat des salariés, Me Jean-Louis Borie...
alors que des amendes lourdes étaient demandées à l'encontre des salariés
Source La Semaine de l'Allier le 23/10/2009
Les
pauvres se ruinent pour fumer, les riches arrêtent...
Nous ne sommes pas tous égaux devant la cigarette.
Et comme souvent, mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et
malade…
L’Observatoire régional de la santé Paca
vient de publier une enquête sur les liens entre tabac et conditions
sociales qui montre à quel point ce sont les plus précaires qui fument le
plus. Et qui, bien sûr, se ruinent...
En fait, il y a de moins en moins de fumeurs chez les cadres et professions
intellectuelles supérieures. On est passé de 36% en 2000 à 27% en 2005 pour
remonter légèrement à 29% en 2008. Du côté des ouvriers, il y a eu aussi une
petite baisse de 45% à 37% en 2005 mais le chiffre a rebondi à 43% en 2008.
Autre inégalité : ce sont les plus aisés qui arrêtent le le plus rapidement
de fumer.
Sans compter que la cigarette pèse de plus en plus lourd dans les petits
budgets. En 2000, 5% des fumeurs dépensaient au moins 20% de leurs revenus
pour acheter leurs paquets. Il s'agit d’hommes plutôt jeunes,
essentiellement des ouvriers ou des chômeurs. En 2005, ce n’est plus 5% mais
15% des fumeurs qui dépensent un cinquième de leur argent dans la clope !
L’ORS Paca pose alors la question en termes polis : la hausse du prix des
cigarettes " ne participerait-elle pas dans une certaine mesure à
accroître les inégalités sociales ?" Et se demande à quel point
augmenter le tabac accentue la précarisation des fumeurs pauvres. "Ce
constat ne doit pas freiner la lutte antitabac", précise l'Observatoire
mais il montre la nécessité de concevoir d'autres actions d'incitation à
l'arrêt ciblant les fumeurs des milieux défavorisés".
La Sécu ? Une sacrée belle invention ! |
Dans le domaine de
la santé, la dépense catastrophique est celle qui
grève plus de 30% du budget d’une famille et impacte
donc son développement. Dans les pays où la Sécu
n’existe pas, le pourcentage de ces dépenses
catastrophiques augmente.(Photo LS)
Sans
Sécu, c’est 3 500 euros l’accouchement
La Sécu,
belle invention
du Conseil national de la résistance, est souvent attaquée
mais fait presque partie des meubles. Qu’en serait-il de
notre quotidien sans cette solidarité nationale ?
Imaginez... une vie sans la Sécu.
La salle d’attente d’un cabinet de
gynécologie dans le 4e arrondissement de Marseille. Sur la
table, des revues féminines ou destinées aux futurs parents.
Dans cette ambiance feutrée, le jeune couple qui attend son
tour ne pense qu’au ventre rond de la dame. A priori, pas de soucis financiers particuliers. «
Combien coûterait une grossesse sans la Sécu ?
Incroyablement cher ! » rigole la praticienne. Et de lister
rapidement : « Six visites normales à 60 euros puis trois
échographies à 60, 85 et 80 euros ». Première facture : 585
euros. Mais ce n’est pas la plus salée.
Trois
jours de clinique en chambre seule… 3 616 euros
Direction la clinique pour l’accouchement. Dans un
établissement du centre ville marseillais, quartier
bourgeois mais pas huppé, les zéros s’accumulent. « Cela
dépend du nombre de jours, des dépassements d’honoraire, de
la chambre… Mais globalement, il faut compter 3 500 euros ».
Ici, la secrétaire n’est pas surprise par la question sur
les tarifs hors Sécu. « Je viens de faire un dossier comme
cela : accouchement normal, trois jours en chambre seule… 3
616 euros ». Il arrive en effet que des patientes viennent
du Canada ou des Etats-Unis pour accoucher, « même avec le
transport, cela leur revient moins cher. C’est rare mais
cela existe ». Pour clore ce chapitre gynécologique, il
faudra penser à la contraception (57 euros de consultation
et 127 euros de stérilet) et ne pas ignorer l’IVG qui
concerne quelque 200000 personnes chaque année : 260 euros
pour une interruption médicamenteuse et 300 euros par
aspiration. La scène se passe ensuite dans un cabinet de pédiatre.
Chez ce praticien installé dans une rue commerçante, la
consultation est à 40 euros, « comme chez beaucoup de
confrères », assure-t-il. 40 euros donc mais pour combien de
séances ? « Les visites de suivi, mensuelles les six
premiers mois puis tous les ans. Ensuite, cela dépend des
enfants. » « La première année, quand mon fils est entré en
crèche, j’ai eu l’impression de passer ma vie ici », estime
une jeune femme en compulsant le carnet de santé de son
petit Lucas : « Regardez, vingt visites en un an ! ». Autre
poste chiffrant vite, celui des vaccinations : Pentavac,
Prévenar, ROR… Entre le vaccin (de 25 à 63 euros) et la
consultation, la facture affiche 955 euros pour les deux
premières années. Mais un tarif de consultation aurait-il encore un sens
en l’absence de Sécu ? « Il n’y a qu’à regarder les
États-Unis où seules existent les assurances privées. Si les
tarifs ont d’abord explosé, les assurances ont fini par
définir un nombre de "fournisseurs" par lesquels le client
doit passer s’il veut être remboursé et ainsi régulé les
tarifs », explique Bruno Leventou, économiste spécialiste de
ces questions à l’Inserm.
De 540 à 1 540 euros le
traitement orthodontique
Retour à la case enfant avec un domaine devenu
presque incontournable, l’orthodontie : un enfant sur deux
est concerné. La fédération professionnelle assure qu’un
traitement va de 540 à 1 540 euros. Cela semble optimiste,
de nombreux parents ayant souvenir des devis annonçant 600
euros le semestre, avec une année et demi de traitement. La
Sécu ne rembourse "que" 196 euros par semestre. « Il est
faux de dire que la Sécu rembourse moins bien qu’avant.
C’est vrai sur les "petites" maladies et l’augmentation du
forfait hospitalier touche évidemment les petits budgets.
Mais il faut aussi dire que le nombre d’affections longues
durées, les ADL, remboursées à 100% sont de plus en plus
nombreuses », relève Bruno Leventou. 12% des Français sont
effectivement sous ADL, un poste qui « aspire » 60% des
remboursements de la Sécu. Et là, le principe de solidarité
nationale est effectivement nécessaire. Ainsi le diabétique
– 2 millions de personnes concernées – doit débourser 6 000
euros en moyenne par an comme le souligne une étude de la
Sécu.
Un cancer coûte 9000 euros
par an en moyenne
A noter aussi, comme l’indique l’Organisation
mondiale de la santé, qu’aux États-Unis, une famille avec un
enfant diabétique consacre 10% de ses revenus à la prise en
charge de la maladie. Autre exemple, le cancer qui, selon la
même étude de la Sécu, coûte 9 000 euros par an en moyenne,
une moyenne qui va du traitement peu coûteux d’une petite
tumeur au cancer du poumon ou du sein extrêmement cher. Idem
pour le VIH qui nécessite un traitement de 1 500 euros par
mois. Ou encore, la mucoviscidose qui chaque année émeut les
spectateurs lors d’un show télévisé. Si l’infection ne
concerne "que" 5000 personnes, elle leur coûterait, sans la
Sécu, 22 000 euros par an. Toujours en moyenne. On prend donc la mesure du concept de « dépense
catastrophique » inventé par l’OMS, « quand la dépense
consacrée à la santé dépasse 30% du budget d’un ménage »
explique Bruno Leventou, « C’est "catastrophique" car cela
grève autre chose et impacte la famille, remettant par
exemple en cause l’éducation des enfants. » Or, comme le
souligne l’économiste, « dans les pays où la sécurité
sociale n’existe pas, le pourcentage de ménages subissant
ces dépenses catastrophiques augmente ». CQFD.
|
Reportage fiction Angélique Schaller La Marseillaise.fr di
01octobre 2009Photo : Laurent Saccoman |
|
Pour le
plaisir, pour MON plaisir !
Au Pays des Droits de...Rien
, un lycéen bloqueur se voit interdire l'accès à la classe terminale.
Le Monde.fr du Lundi 6 juillet 2009
Et demain, on interdira
l'entrée de l'usine aux personnels grévistes ?
Car il me semble que ce jeune " lycéen Bloqueur" utilisait lui aussi le Droit de
Grève et de Manifestation non ?
Tristan S.... vient de finir son année en première économique et sociale au
lycée Maurice-Ravel, à Paris. Il est délégué de sa classe, ses notes sont bonnes
et ses professeurs contents de lui. Pourtant, et alors que les grandes vacances
commencent, son passage en classe de terminale est incertain car Tristan a été
un 'bloqueur' lors des manifestations lycéennes de février.
D'après les parents de Tristan, le proviseur aurait expliqué qu'il souhaitait un
engagement écrit de leurs fils ------
>
Voir la lettre du Proviseure ne plus participer
à des activités de blocage. Le père envoie alors un courrier à la direction de
l'établissement pour dénoncer une 'décision discriminatoire et illégale', car
Tristan n'a pas bloqué son lycée tout seul. L
Ca fait quand même froid dans le dos,
qu'un Proviseur puisse se permettre de bafouer ainsi Les Libertés d'expression
et de manifestation
Michaël J...
Martine A...
.... même combat?
Jeudi dernier, Martine Aubry, première secrétaire du PS, est morte d'un arrêt
cardiaque dans son ranch Neverelected, situé rue de Solferino.
Il faut dire qu'elle était mal entourée: Ségolène Royal, le médecin personnel du
malade, était sur place au moment des secours mais son intervention n'a pas pu
être décisive. On ignore encore si c'est elle qui a appelé les secours, une
heure après, laissant le corps de Martine Aubry se décomposer sous le chaud
soleil solferinien.
Après la branlée aux européennes,
Martine Aubry laisse une oeuvre riche (Mitterrand, Mendès-France), mais les
dernières bonnes idées du PS remontent aux années 80 avec des tubes tels que les
nationalisations, le RMI, Changer la vie, la Force tranquille, l'ISF, la Fête de
la Musique ou encore Génération Mitterrand. Depuis, c'est à une lente déchéance
qu'on a pu assister. Ainsi, le pas de danse, le losewalk, qui consiste à perdre
presque toutes les élections nationales où le PS se présente.
Dernièrement, les électeurs voulaient croire à un revival de la star après une
tournée 2007 prometteuse. Las: à force de se gaver de dopants, de ne pas radier
les militants qui n'ont pas payé leur cotisation annuelle, de croire que faire
16% aux européennes, c'est un premier pas, Martine Aubry surfait sur des
illusions. Le stress, la crainte de loser pour la 4ème fois à une élection
présidentielle sont avancés par la police, qui exclut l'acte criminel. Même sa
tentative de chirurgie politique, passer de l'idéologie et du look stalinien à
de la social-démocratie bon teint, mâtinée de débat participatif, a affaibli son
organisme.
Martine Aubry laisse trois enfants, plus ou moins illégitimes: le MRC de
Jean-Pierre Chevènement, le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon et le PRG
de... de qui au fait? Il n'est pas sûr qu'ils puissent toucher une part
d'héritage, sur laquelle lorgnent le Modem, les Verts et le NPA.
Ah... Comment? C'est Michael Jackson qui est mort? Désolé, j'avais mal
compris...
Lundi 29 juin
09 , Le Post Capitaine Haddock –
Le
Post Source
Toute
ma vie j'ai rêvé......
.... British
Airways réinvente le
travail gratuit !
La compagnie
aérienne britannique British Airways (BA) a appelé ses employés à suivre
l'exemple de leur patron Willie Walsh* et
à
travailler
gratuitement une semaine à un mois,
afin d'aider leur entreprise "à survivre", a rapporté mardi 16 mai 2009 la BBC.
Selon le site internet de la radio-télévision publique, le groupe a lancé cet
appel dans un courrier électronique adressé à plus de 30.000 salariés au
Royaume-Uni.
Cette proposition s'ajoute à une batterie de mesures d'économies déjà proposées
par BA à ses employés. Depuis le mois dernier, le groupe leur propose, là aussi
sur une base volontaire, de prendre des congés non payés ou de travailler à
temps partiel, afin d'aider à réduire la masse salariale.
*Selon le Times
Willie Walsh gagne près de 900 000 euros par an.
( ce qui doit être
loin du salaire du steward de bord)
* Ne doutant
pas de l'ingéniosité des entreprises à faire "payer la crise" demain verra-t-on
les hôtesses de l'ai payer leur voyage ou le Commandant de bord lancer un AirwaysThon avant de prendre les commandes de l'avion ? ( NdA SVPat )
Cet article a été
rédigé le 23 mai 2009 pour l'association Reporters sans
frontière par Mumia
Abu-Jamal journaliste, prisonnier, condamné à
mort en Pennsylvanie en 1982, icône des partisans de
l'abolition de la peine de mort depuis de nombreuses années
J'ai fait mes débuts
dans le journalisme en tant que reporter, chargé du logement au sein
d'une station de radio locale, affiliée à NPR (National Public Radio)
A Philadelphie, l'une des plus vieilles villes des États-unis, les
problèmes de logement étaient alors très nombreux : on pouvait parler
d'un délabrement généralisé, surtout dans les quartiers où vivaient les
Noirs, les Portoricains et les Blancs les plus démunis.
Lorsque je me repenche sur ces années, (…) impossible d'oublier la
manifestation contre les mauvaises conditions d'habitat organisée par
les locataires d'une résidence de Southwest Philadelphia, une partie de
la ville que j'avais jusque-là maintes fois longée en voiture sans oser
m'y aventurer…
Les façades du bâtiment étaient plutôt belles, stylisées, et se
démarquaient du reste de la rue grâce à leurs moulures ornementales,
symboles d'une ère révolue où les bâtisseurs, véritables artisans, se
souciaient de beauté.
Lorsque l'un des organisateurs de la manifestation m'a appelé pour
m'alerter, je me suis immédiatement rendu à l'immeuble.
Ma première réaction a été un haut-le-cœur : les plafonds étaient
dangereusement affaissés, suspendus au-dessus des enfants ; la
tuyauterie était bouchée et le bâtiment était si peu entretenu qu'il
menaçait la sécurité de ses occupants.
Les meneurs de la manifestation ne cachaient pas leur colère.
En repensant à cet événement aujourd'hui, je réalise que le sujet
n'était pas, en soi, le logement. Le sujet, c'était la résistance. C'est
cela qui donnait du sens à cette histoire symptomatique de ce que vivent
les gens de la classe ouvrière, qui affrontent, au quotidien, des
conditions de vie injustes et inacceptables.
De nombreuses années plus tard, au fond de ce que j'appelle l'American
House of Pain (ma prison), ce serait mon lot.
Choses vues dans le couloir de la mort
Les milliers de
personnes incarcérées autour de moi pourraient chacune faire l'objet
d'un reportage : sur les raisons les ayant conduites en prison ou, bien
plus souvent, sur les procédures utilisées pour leur condamnation.
Le système judiciaire américain s'apparente à un broyeur à viande : vus
de près, ses rouages sont répugnants.
J'ai rédigé maint articles sur des détenus condamnés injustement ou
illégalement, soumis à de terribles violences, victimes de sidérantes
aberrations bureaucratiques ou de cruautés à vous glacer le sang.
En 1995, j'ai fait l'objet de sanctions pour m'être « adonné à des
activités de journaliste ». Il m'aura fallu des années de lutte contre
le système judiciaire, dont plusieurs semaines de présence dans une
salle d'audience, assis avec des chaînes serrées à en faire enfler et
saigner mes chevilles, pour faire enfin admettre que le 1er amendement
de la Constitution américaine protège de telles activités (ce fut
l'affaire Abu-Jamal contre Price). Je ne regrette nullement ce combat.
Pendant longtemps, pour rédiger mes articles, j'ai été contraint de les
écrire sur un bloc-notes, avec un stylo ou parfois même avec un simple
tube de 10 centimètres en plastique souple et transparent, c'était comme
si j'écrivais avec une nouille.
Deux de mes livres ont été écrits avec de tels instruments, puis envoyés
à des amis ou à des éditeurs pour les faire taper.
Pas d'ordinateur ni de cassette en prison
Les ordinateurs n'ont pas encore fait leur entrée dans le monde carcéral
(ou, tout du moins, pas en Pennsylvanie). Je suis souvent amusé de
recevoir des lettres de personnes bien intentionnées qui me donnent
spontanément leur adresse de courriel ou de site Web.
J'en conclus qu'elles pensent que je dispose, là, dans ma cellule, d'un
ordinateur personnel, ou que cette prison propose aux détenus des points
d'accès à l'Internet. Pas du tout.
Ici, il n'y a ni ordinateurs, ni I-pod, ni CD, ni cassettes (l'ironie
est que l'on peut acheter des lecteurs de cassette à l'intendance ! ).
Nous ne sommes guère que des dinosaures qui vivons dans un autre temps,
figés dans une ère où nous faisons "sans".
Découverte d'un téléphone portable : "Ça sert à quoi ce truc ? "
Un détenu surnommé Amin (Harold Wilson), qui avait été acquitté lors
d'un nouveau procès sur des accusations de meurtre non fondées, a été
libéré après deux décennies passées dans le quartier des condamnés à
mort. Il a quitté la prison centrale de Philadelphie avec tous ses biens
réunis dans un sac poubelle, et un jeton d'autobus.
Un détenu portoricain qui avait été libéré de la même prison au même
moment a été si touché par l'expression de désarroi sur son visage qu'il
lui a offert son téléphone portable. Amin a regardé en plissant les yeux
le petit appareil au creux de sa main et a demandé : « Ça sert à quoi,
ce truc ? »
Il n'avait aucune idée de la façon de faire marcher cet étrange objet
car il n'en avait jamais vu ou tenu un auparavant. Plus tard, il m'a dit
: « Oh là là, on aurait dit un gadget directement sorti de Star Trek ! »
Il y a parfois des histoires qu'on aurait préférer ne pas connaître.
Il y a plusieurs mois, Bill Tilley, apprécié pour son sens de l'humour
dans les couloirs de la mort, mais usé par trop d'années de coups de
tête contre l'épaisse muraille judiciaire et redoutant que de récents
problèmes de santé ne soient le prélude d'un cancer, s'est levé à l'aube
et s'est servi de la grille d'une bouche d'aération de sa cellule pour
effilocher les lacets de ses tennis et faire un nœud coulant.
Il s'est pendu.
Suite à son décès, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il était
effectivement atteint de cancer, mais que le personnel médical de la
prison n'en avait pas parlé car, s'agissant d'un condamné à mort, l'Etat
ne voulait pas gaspiller d'argent en soins pour un patient qui allait de
toute manière mourir.
Plusieurs semaines avant sa mort, Tilley avait confié à quelques amis
qu'il pensait qu'il s'agissait d'un cancer, compte tenu de la sévérité
de ses symptômes, mais que, quoi qu'il en soit, il avait tellement
souffert qu'il ne voulait « plus jamais, jamais, passer par cela ».
Ce que nous ignorions alors, c'est qu'il nous annonçait du mieux qu'il
pouvait son projet de suicide. Peut-être essayait-il de nous dire en
quelques mots qu'il avait plus peur de souffrir que de mourir.
Tilley a mis fin à ses jours à moins de 12 mètres de la porte de la
cellule dans laquelle ont été écrit ces mots.
J'ai "sorti" cette affaire, mais sans aucun plaisir.
Des affaires à sortir, il y en a des dizaines de milliers dans cette «
Maison de la Peine ». Elles m'ont inspiré des centaines d'articles.
Je "couvre" un univers caché que même les journalistes les plus
intrépides ne peuvent pénétrer.
Cet univers, c'est mon domaine, et j'entends y faire mon travail avec la
même rigueur et le même professionnalisme que ceux qui m'animaient dans
le passé.
Car même s'il s'agit d'un monde caché, loin des millions de regards, il
s'agit bien d'un monde public, bâti et entretenu grâce à l'argent du
contibuable. Ce dernier n'est-il pas en droit de savoir où passent ses
impôts ?
Je l'en informe
du mieux que je peux, plusieurs fois par mois, par écrit au travers
d'articles ou de recueils de commentaires.
Je me bats contre le fait que je suis ici, mais je suis ici ; et tant
que cela durera, c'est ici que je poursuivrai cette vie.
mis en ligne le
10 juin 09
28/05/2009
C’est en allant voir Promotion Canapé de Didier Kaminka qu’Olivier
Besancenot avait eu la révélation de sa vocation ; l’ancien
facteur de Neuilly, le Président Besancenot est décédé
aujourd’hui, 25 mai 2037, au lendemain de sa réélection. La nation
entière s’émeut de la perte du premier préposé de France.
Originaire de Levallois-Perret, Olivier Besancenot
avait gravi un à un les échelons de l’escalier social qui allait le
conduire jusqu’à la plus haute marche, la Présidence de la
République, en mai 2032.
Militant dès son plus jeune âge, alors qu’autour de
lui, la révolution tant souhaitée semblait en poste restante, il
intégrait en 1988 les Jeunesses Communistes Révolutionnaires de
Louviers, collectionnant alors les pin’s estampillés de la faucille
et du marteau pendant que ses camarades plus fortunés collectaient les badges de Baden-Powell avec les
ecclésiastiques locaux pour des nœuds bien faits.
Au début des années 90, alors que l’épinglette ne
passionne plus les masses, Olivier poursuit alors son combat au sein
du supermarché Shopi de Levallois, en fondant une cellule CGT après
la découverte de plus de 10 000 broches à l’effigie de l’enseigne
que le directeur de l’établissement tenait cachées au lieu de les
distribuer à la clientèle et aux salariés. Devant cette nouvelle démonstration de l’injustice qui gouverne le
monde capitaliste, le jeune Olivier s’engage définitivement dans la
lutte contre le libéralisme le plus échevelé, il rejoint Sud-PTT en
1997 dès son entrée dans la maison des hommes qui relient les
hommes.
Devenu facteur à Neuilly-sur-Seine, Olivier Besancenot
se laisse pousser les cheveux qu’il réunit en catogan, les
Neuilléens parlant de lui comme le « facteur à queue de cheval ». Il
met néanmoins un point d’honneur dans ses sacerdotales tournées à
apporter lui-même le courrier au Maire d’alors, Nicolas Sarkozy.
C’est l’élection présidentielle de 2002 qui voit éclore
l’enfant des Hauts-de-Seine sur la scène politique : pour sa
première candidature, il récolte 1 210 562 suffrages exprimés et
récidive en 2007 avec 1 498 581 voix. Conforté dans son action par
cette montée en puissance, il décide alors de passer chez Drucker,
le temps d’un divan dominical, histoire de parler un peu de ses
goûts en matière de broches émaillées en aplat direct et de
politique intérieure. Après être allé chez le coiffeur pour plaire à
la ménagère de moins de cinquante ans, Olivier Besancenot se livre
sur un canapé rouge et assure sa promotion. L’émission fera 21,3 %
de part d’audience, ce qui est énorme pour un dimanche d’avril en
fin d’après-midi. Ségolène Royal n’avait pas fait mieux, mais
c’était en janvier et il y avait du gigot aux flageolets au
préalable et au menu.
En novembre 2008, peu après la sixième édition du Salon
International du Pin’s de Louviers et la treizième rediffusion de
Promotion Canapé sur le câble, Olivier Besancenot décide de fonder
leNPA (le Nouveau Parti Anticapitaliste) sur les cendres encore
fraîches de la Ligue Communiste Révolutionnaire. Le parti historique
s’auto-dissout lors d’un congrès extraordinaire en février 2009, au
grand dam des partis de gauche (PS - pour une fois - en tête) qui
voient désormais le fringuant postier comme un rival sérieux ; et à
la grande joie des collectionneurs qui voient la côte du badge « LCR
100% à gauche » - en 3D finition nickel satin - grimper en flèche.
C’est finalement l’élection présidentielle de 2032 qui
couronne Olivier Besancenot qui recueille 53% des suffrages et
accède à la magistrature suprême devant Ségolène Royal, une fois de
plus battue au second tour. Interrogée, cette dernière s’est excusée
auprès de son électorat, déclarant toutefois que c’est à cause de la
météo et de France 2 s’il y avait eu un si fort abstentionnisme
(40%). Il faut dire que le jour de l’élection, la chaîne publique
avait décidé de célébrer le jubilé de l’émission Vivement Dimanche
de Michel Drucker,l’animateur ayant fêté ses 90 ans dont 75 de
télévision. Anne Roumanoff reprenant pour l’occasion son sketch de «
Bécassine à la télé » qui avait tant défrayé la chronique en 2008.
La Monnaie de Paris a d’ores et déjà annoncé la sortie
d’une médaille commémorative à l’effigie du Président défunt.
Paiement sécurisé en ligne ou envoi contre remboursement en joignant
une enveloppe timbrée pour la réponse. |
En allant sur le site dont est issu cette épitaphe-fiction , vous
trouvez les avis de décès de Villepin, Bové, Bayrou , Royal, etc...
C'est ici, cliquez sur le lien !
|
Poursuivi pour avoir crié "Sarkozy
je te vois" lors
d'un contrôle de police
Un Marseillais de 47 ans doit comparaître le 19 mai
devant le Tribunal de police de Marseille, accusé de "tapage injurieux diurne"
pour avoir crié à deux reprises "Sarkozy, je te vois!" alors qu'il assistait à
un contrôle d'identité un peu musclé à son goût.
Le 27
février 2008, peu avant 18H00, cet enseignant --qui a souhaité garder
l'anonymat-- passe dans la gare centrale Saint-Charles de Marseille où deux
policiers sont en train de contrôler l'identité de deux personnes. Trouvant ce
contrôle un peu "viril", il crie alors à deux reprises "Sarkozy, je te vois",
provoquant l'hilarité des passagers, témoins de la scène.
Les policiers, estimant que l'apostrophe a attiré
l'attention du public et gêné leur contrôle, l'emmènent alors au poste de police
de la gare pour procéder à un contrôle d'identité et dresser un procès-verbal.Les représentants de la force publique y affirment que
"par la durée et la répartition de ses cris", l'enseignant a porté atteinte à la
tranquillité publique, contrevenant ainsi à l'article 13-37 du code de la santé
publique.
Croyant l'affaire close, le Marseillais a eu la
surprise, plus d'un an plus tard, d'être convoqué au commissariat du 9e
arrondissement début avril 2009, puis de recevoir le 20 avril une citation à
comparaître devant le juge de proximité.
Selon son avocat, Me Philippe Vouland, contacté par
l'AFP, le motif des poursuites a changé: il est désormais reproché à son client
un "tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d'autrui", délit passible
d'amende selon l'article R 632-1 du Code pénal. Pour Me Vouland qui va plaider la nullité de la
citation, "parler plus fort que de raison dans une gare comme Saint-Charles, en
pleine heure de pointe, ne peut en aucun cas constituer une contravention".
S'il le faut, l'avocat ne s'interdit pas de demander une
reconstitution des faits et la nomination d'un expert pour mesurer, un mardi à
17H50, la différence de décibels qu'aurait pu provoquer l'exclamation de son
client.
Le professeur est convoqué devant la
justice pour "tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d'autrui", délit
passible d'amende selon
l'article R 623-2
du Code pénal.
La phrase incriminée étant "Sarkozy je
te vois" nous pouvons donc en déduire que SARKOZY est une injure !!!!
Samedi 25 avril 2009
La pipe à
Tati et
la cendre à Coco
Au
rayon « grands comiques et associés » Jacques Tati aurait adoré ce cadeau de la
RATP.
Sur les
bus et les couloirs du métro, on lui supprime sa pipe de l'affiche pour
l'exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque. Et on la lui remplace par
un petit moulin jaune. Il est au fond délicieux que cette atteinte à l'image
d'un des plus grands et tendres moralistes d'une époque traduise également le
désarroi d'une société. Tati n'aurait su apparaître sans une pipe à la bouche.
Elle était une des composantes de son apparence, comme la canne de Chaplin, la
bouffarde de Maigret, la cigarette de Bogart. Au prétexte du respect de la loi
Évin, une frileuse directive la lui ôte de la bouche. Que l'on se rassure, M.
Hulot n'est pas le seul visé. De la même façon que Sartre avait été privé de son
mégot et Lucky Luke obligé de mâchonner un brin de paille, Audrey Tautou,
interprète de Coco Chanel, se voit censurer la cigarette qu'elle tient à la
main.
Examinons les images et allons au bout de toute logique.
Commençons
par celle de « Coco avant Chanel ». Que risque Audrey Tautou avec sa cigarette
allumée, adossée à un dossier capitonné ? De brûler un pyjama de soie.
Manifestement un pyjama d'homme. Si on doit rester politiquement correct,
l'image d'Audrey Tautou, apologie de la transgression, peut inciter à fumer au
lit, risquant, non seulement de nuire à sa santé, mais de mettre le feu au
pyjama et à la literie.
Voyons
l'affiche incriminée de M. Hulot. L'affaire est encore plus grave. M. Hulot
roule en Vélosolex. Il porte un feutre. Et non le casque aujourd'hui
réglementaire. Il a revêtu un pardessus beige, certes court. Mais qui pourrait à
tout moment le gêner dans ses manœuvres. À l'arrière, sur le porte-bagages, un
enfant rit de bon cœur. Or, la jambe de l'enfant peut à tout moment être happée
par les rayons. Le siège n'est nullement sécurisé. Restons dans cette logique
des terribles exemples. Sur l'affiche de M. Hulot, il ne faut pas masquer
seulement la pipe. Mais changer le pardessus par un blouson plus efficace sur
lequel sera enfilé un gilet jaune fluo, le feutre par un casque intégral. Enfin,
protéger l'enfant dans un siège ergonomique en forme d'œuf. Quant au Solex, il
serait souhaitable de le remplacer par un engin un peu plus sûr et confortable.
Moralité : il ne restera rien. Ni de Coco Chanel. Ni de M. Hulot.
Mais notre
société de précaution sera soulagée. Nous sommes heureux pour elle.
Auteur : Y
Harte- Sud Ouest.com
Vendredi 17 avril 2009
Il était Postier,
il
était Gréviste, il était des miens
...
Au centre,
"Bébert", photographié lors du mouvement de grève des facteurs de Brive...
Brive où les postiers sont en grève
depuis maintenant 28 jours à 100% , alors qu'une ultime négociation pour
sortir de la crise se nouait au 1er étage de la Poste centrale
Winston-Churchill, Albert Perpinan est devenu l'icône malheureuse des
facteurs brivistes en grève, terrassé par une crise cardiaque, au pied du
square Auboiroux, face à l'institution qu'il servait depuis de nombreuses
années.
Cela serait dû notamment à la
fatigue et aux nerfs bien trop sollicités ces derniers temps aux dires des
officiels . Demain, une fois l'émotion retombée La Poste
dira-t-elle qu' Albert souffrait de malformation cardiaque ?
En tout cas un bien triste évènement
qui révolte encore plus les postiers, et qui fait se poser des questions sur
l'attitude de La Poste: 100% de grévistes pendant aussi longtemps, cela
démontre bien qu'il y a un véritable problème non ?
Et , face au mépris affichés des
dirigeants de La Poste. les Facteurs de Brive tiennent à faire
savoir que Facteur d'Avenir s'il est mis en place, se fera
contre l'avis des premiers intéressés.
Article très intéressant et reportage photo d'un
journaliste corrézien:
http://www.olivier-s.net/article-30383848.html
Un
bambin qui avait de la
suite dans les idées: A 4 ans, il fugue pour aller au MacDo !
A
quatre ans, il a échappé à la surveillance de sa mère…
La dernière image qu’elle a eu de son garçonnet, c’est sa montée
dans un tramway.
Et durant deux heures, les policiers et les habitants d’un quartier
de Nantes l’ont recherché.
Le jeune garçon, avec deux centimes d’euros en poche, s’était
tranquillement rendu chez Mac Donald’s, selon Europe 1.
A la caisse, il a commandé un menu complet avec sa pièce de deux
centimes.
L’employé du fast-food s’est soucié de savoir où étaient ses
parents, précise Europe 1.
Alors l’enfant est allé sur la terrasse du MacDo et a demandé deux
euros à des inconnus.
Les employés du restaurant ont donné l’alerte, toujours selon Europe
1.
En attendant l’arrivée de sa mère, on lui a servi un hamburger et
une boisson.
Mais pour le garçonnet, le repas n’était pas complet.
Il a réclamé ses frites !
L’histoire ne dit pas si le jeune enfant
a eu droit aussi à son petit cadeau…
Les Morts de
Bush
4 880 morts en
opération
Entre mars 2003 et la fin de ce mois
de janvier 2009, l'armée américaine a perdu 4 236 soldats en Irak et 644
cercueils plombés sont revenus d'Afghanistan depuis 2001.
Si le nombre global de soldats
américains tués sur ces deux fronts tendait à baisser l'an passé, ces
statistiques pourraient se dégrader à nouveau en 2009, reconnaissent à
demi-mot certains hauts gradés de l'US Army alors que Washington
s'apprête à doubler sa présence en Afghanistan, envoyant jusqu'à 30 000
soldats supplémentaires dans les prochains mois.
En Afghanistan, 2 008 a déjà été
l'année la plus sanglante pour les troupes US avec 155 morts.
Le Pentagone (Défense) espère que la
nouvelle administration parviendra à convaincre les alliés des USA de
faire plus sur ce front. Une hypothèse que la France, qui a déjà près de
3 000 hommes sur place, repousse « pour le moment », vient de confirmer
Bernard Kouchner.
143 suicides de GI's en 2008
L'armée
américaine annonce un chiffre record de militaires ayant mis
volontairement fin à leurs jours
Des décès qui s'ajoutent aux 4800 morts tombés en opération.
Le taux de suicides dans l'armée de Terre américaine a atteint
un nouveau record en 2008, vraisemblablement en raison du stress
généré par la longueur et l'âpreté des conflits en Irak et en
Afghanistan où près de 5 000 GI's sont par ailleurs tombés en
opération (lire ci-dessus).
L'an passé, 143 soldats US ont mis volontairement fin à leurs
jours, contre 115 en 2007.
Parmi ces décès, 128 sont « des suicides confirmés et 15 font
encore l'objet d'une enquête pour déterminer s'il s'agit bien de
suicides », a expliqué le lieutenant Michelle Martin-Hing,
ajoutant que dans 90 % des cas, le suicide est ensuite avéré.
Le taux de suicides a atteint 20,2 pour 100 000 l'an passé,
dépassant le taux record de 19,5 pour 100 000, enregistré en
2005.
Le nombre de suicides parmi les soldats en activité a augmenté
chaque année depuis quatre ans, parallèlement à
l'intensification des efforts militaires sur les fronts d'Irak
et d'Afghanistan.
Le chef d'état-major adjoint de l'armée de Terre, le général
Peter Chiarelli, lie cette hausse à la longueur et au rythme
élevé des missions qui compliquent les relations entre les
soldats et leurs familles. « Le stress est une explication, cela
ne fait aucun doute dans mon esprit », admet-il. 30 % des
suicides ont été commis par des soldats alors qu'ils étaient
déployés en Irak ou en Afghanistan. 35 % ont mis fin à leurs
jours après être rentrés de mission, généralement plus d'un an
après avoir regagné leurs camps de base, minés par des
traumatismes divers.
Si l'on ajoute que les chiffres des soldats revenus avec des
blessures ou des traumatismes avérés oscillent entre 30 000 et
60 000, il y a de quoi s'inquiéter pour la suite.
Une étude récente a révélé que le taux de suicide chez les
vétérans de l'armée US est deux fois supérieur à celui de la
moyenne de la population.
Ce « coût humain caché des guerres » fait figure d'« épidémie »
outre-Atlantique. Elle fait environ 17 morts par jour…
L'armée a
mis en place des programmes de prévention et de
repérage des soldats ou ex-soldats souffrant de problèmes
psychologiques. Et des séances d'entraînement destinées à
apprendre aux soldats à gérer un comportement suicidaire, chez
eux ou leurs frères d'armes sont prévues.
Ca suffit Mr Obama !
J'ai un programme simple et
efficace " de prévention et de repérage des soldats ou ex-soldats
souffrant de problèmes psychologiques" : Dites Non à toutes vos guerres
qui n'ont jamais résolues le moindre des problèmes, dites non à l'usage de la
force et Oui la force des discussions!
Yes We Can Say : No War !
Halte à la guerre !
source: la Depêche.fr
copé
Grâce aux voisins, il
évitera la fosse commune de St-Pierre.
Ce devait être un jour de
fête. Le champagne, les invités, le bal... Cinquante ans de mariage. Un
demi-siècle d'amour. Les époux Landre avaient coché cette date sur le
calendrier. Ce n'est pas le genre d'anniversaire qu'on ignore. 15 jours avant le
grand rendez-vous, tout est payé. Et tout s'écroule. L'épouse décède. Et
Gilbert, 77 ans, se retrouve seul au monde, anéanti. "Et dire qu'il
avait déjà réservé la salle…", soupire un voisin, aux Figarets, une
petite copropriété des Caillols (11e ).
Gilbert ne sort guère. Sauf pour vendre sa voiture. Quel intérêt de la garder?
Il est au bout du chemin. Son univers se réduit alors aux quatre murs de son
petit appartement. La solitude le mine. Les problèmes financiers vont le ronger
un peu plus. "On le croisait parfois dans les escaliers, soupire
un voisin. Il discutait, plaisantait même mais on sentait bien que le
coeur n'y était plus." Au fil des mois, sa présence dans la vie de la
copropriété se fait rare.
Gilbert ne sort plus. Et la rumeur enfle alors? Que devient-il? "On ne
s'interrogeait pas vraiment, raconte Alain Galeron, président du syndic,
parce qu'il était souvent hospitalisé pour des problèmes de jambes."
Mais les voisins remarquent qu'un courrier est coincé ans l'entrebâillement de
la porte depuis plusieurs jours. Gilbert n'ouvre plus. Gilbert est mort. Mort
naturelle.
C'était il y a huit jours. Les secours constatent que le décès remonte à trois
bonnes semaines. Il faut alors penser à payer les obsèques. Et contacter la
famille. Quelle famille? Gilbert n'en a pas. La police cherche. Dans les
documents du défunt, on met la main sur un faire-part avec un nom. Son fils
peut-être. Mais les recherches trouvent le vide. Qui est Gilbert? On le dit
originaire de l'Isère. À 300 kilomètres. Un fossé que personne ne vient combler.
Ce sont donc les fosses qui l'attendent. Les fosses communes. Pas de famille.
Pas de proche. Le destin le frappe deux fois, qui le condamne à la terre sans
nom.
Alors, Alain fait le tour de la résidence pour lui éviter cette double sentence.
Il faut récolter 1000 euros, frapper aux portes des voisins. Un, deux, dix,
quarante-cinq copropriétaires manifestent leur compassion. "Un bouquet
de fleurs coûte 20 euros, glisse tristement Alain. On s'est dit:
autant participer aux obsèques. Dans les moments de fête, on est là. Dans le
malheur, on doit être présents aussi." Demain, il sera inhumé à
Saint-Pierre, entouré de sa dernière "famille", les résidants des Figarets. Fin
de l'histoire de Gilbert, ancien militaire. Tristement rentré dans le rang.
Publié
le mardi 24 février 2009 à 10H44
Par Jean-Jacques Fiorito Dans La Provence.com .
LOGICIEL
du BONHEUR -
Bonjour Madame (Monsieur), comment
puis-je vous aider?
- Je voudrais installer le
programme "Amour". Pourriez-vous m'indiquer la procédure, s'il vous plaît ?
- Bien sûr, prête pour
l'installation ?
- Oui, mais je n'y connais pas
grand chose en programmation. Par quoi commence-t-on?
-
Ouvrir votre cœur est la première étape pour l'installation. Avez-vous localisé
votre cœur, Madame ?
- Oui, je l'ai trouvé. Mais il y a
d'autres programmes qui fonctionnent en même temps. Puis-je continuer
l'installation tout de même
- Voyons voir. Quels autres
programmes fonctionnent présentement dans votre cœur ?
- Et bien, je vois "Blessures-du-passé.Exe",
"Mauvaise-estime-de-soi.Exe", "Rancune.doc" et "Colère.com.".
- Pas de problème, Madame.
L'installation de votre programme "Amour" effacera graduellement les "Blessures
du passé" de votre système. De plus, durant l'installation, le programme "Amour"
remplacera votre "Mauvaise estime de soi" par son propre programme intégré,
"Meilleure estime de soi". Par contre, vous devez absolument fermer vos fichiers
"Rancune" et "Colère", car ceux-ci pourraient empêcher votre programme "Amour"
de fonctionner correctement.
- D'accord, mais pourriez-vous
m'indiquer comment les fermer correctement ?
- Allez dans votre menu
principal et trouvez le programme "Pardonner". Démarrez-le et faites-lui faire
le ménage de votre système au complet. Vérifiez qu'il enlève complètement la
"Rancune" et la "Colère". Cela est très important.
- D'accord, c'est fait. Hey !
L'installation du programme "Amour" a démarré !
-
Oui, il est programmé pour s'installer aussitôt que la "Rancune" et la "Colère"
ont été supprimées de votre système. Vous
devriez recevoir un message vous demandant si vous voulez installer ..."Amour
pour la vie" dans votre système. Est-ce que vous l'avez reçu ?
- Oui, je l'ai reçu. Et j'ai
répondu oui.
Est-il bien installé,
maintenant ?
- Oui, mais souvenez-vous que
votre programme "Amour" est une version partagée.
Vous devriez vous connecter
à d'autres cœurs pour des mises à jour essentielles à son bon fonctionnement.
- Oups, je viens de recevoir un
message d'erreur, déjà !
- Que dit ce message,
Madame ?
- Le message dit "ERROR 142 -
PROGRAM NOT RUNNING ON INTERNAL COMPONENTS". Qu'est-ce que ça veut dire ?
- C'est un problème commun
qu'on voit souvent lors de la première installation.
- D'accord. Que dois-je faire,
alors ?
- Regardez dans votre menu
principal. Vous devriez voir les cases "S'accepter soi-même". Je vous conseille,
si cela n'est pas déjà fait, de cocher aussi les cases "Se pardonner soi-même",
"S'auto-féliciter" et "Connaître ses propres limites". D'ailleurs, vous devriez
supprimer les options "S'autocritiquer" et "Se renfermer sur soi-même".
- C'est fait ! Tiens, il y a de
nouveaux fichiers qui viennent d'apparaître dans mon cœur... Il y a le fichier
"Sourire.JPG" qui vient de s'ouvrir, puis le fichier "Bonheur.mpg" qui se met à
jouer et le programme "Paix-intérieure.exe" qui vient de démarrer. Ho là
là, est-ce normal ces nouvelles couleurs et ces nouveaux sons ?
- Oui, Madame, tout à fait
normal, Et il y en a beaucoup plus. Vous les découvrirez tout au long de vos
futures mises à jour. - Une dernière chose avant de terminer...
- Oui?
- N'oubliez pas que ce
programme est gratuit. Et en tant que logiciel partagé, il vous serait
profitable de le partager avec les autres qui pourraient en avoir de besoin.
N'oubliez pas que, plus vous partagerez avec d'autres cœurs, plus votre
programme se développera.
- Je vous remercie de tout cœur,
Monsieur.
Ma Conseillère
Municipale elle est chouette
Même qu'elle est Conseillère d'Arrondissement Communiste, dans
une Mairie d'arrondissement dont le Maire est un ami du N°2 de l'UMP....
Elle est d'autant plus concernée qu'elle est Directrice d'Ecole .
Alors que jusqu'ici les remplacements des
enseignants étaient assuré par des agents titulaires (ZIL, TZR, brigade...), les
inspections académiques et les directeurs d'établissement se servent désormais
directement à l'ANPE. Ceci n'est pas une prédiction lugubre, c'est la réalité
actuelle. Cela se passe aujourd'hui, en France.
> Exemples :
Dans le 93 (Le Raincy), l'ANPE recrute des " instituteurs " remplaçants (bac+3
exigé) en CDD 5 mois, 26h hebdomadaires à 8,71 € de l'heure.
Dans le 79 (Nord-deux-Sèvres), l'IA recrute pour un CDD d'un mois, un professeur
des écoles rémunéré 1330 € mensuels pour un service de 35h hebdomadaires.
En Côte d'Armor, l'IA fait appel à l'ANPE pour trouver un professeur d'école
remplaçant, CDD 1 mois, remplacements courte et longue durée pour 1 330,05 €
mensuels.
Dans l'enseignement spécialisé pour jeunes handicapés, CDD de 3 mois, 27h
hebomadaires pour 1326 € mensuels, bac+3 exigé. Autre exemple : " Pour un
remplacement du 1er au 5 décembre : vous donnerez des cours pour des adolescents
de 14 à 16 ans ayant des troubles du comportement. vous avez le soutien d'un
éducateur spécialisé. Niveau primaire. 27h de cours et 5 h de préparation.
possibilité prolongation du contrat. Rémunération : 8,71 € de l'heure.
Des proviseurs de Moselle s'adressent directement à l'ANPE pour remplacer des
professeurs de philosophie, CDD 3 mois. Rémunérés combien?
L'ANPE recherche également des conseillers d'orientation psychologues pour
intervenir dans les établissements publics : CDD 4 mois, 35h hebdomadaires, 1
595,14 € mensuels.
Vous pouvez poursuivre cette visite du site de l'ANPE pour trouver d'autres
exemples.
Vous avez bien lu. L'Éducation
Nationale se livre, sous nos yeux, à la surexploitation de personnes de tous
âges, qui ont fait des études, et qu'elle pourra prendre, jeter, reprendre et
rejeter sans fin pour faire le travail des enseignants. De remplacements courts
en remplacements longs, pourquoi pas des CDD sur l'année scolaire, et plus ?
Qu'est-ce qui pourrait empêcher que l'on aille ainsi de plus en plus loin pour
remplacer définitivement la fonction publique enseignante par des intermittents
de la pédagogie payés au lance-pierres par des négriers ?
Nous qui luttons pour le service public, de quelle riposte serons-nous capables
pour empêcher celà.
Le
Conte de Noël
Reportage
Petit Menteur
Pour
garder le "Comme une lettre à La Poste"
Ainsi une
nouvelle fois, c’est par la presse que les Organisations syndicales, les Usagers
ont été informées de la publication d’un document de travail daté du 6 janvier,
relatif à un projet de loi prévoyant la transformation de la Poste en Société
Anonyme dont l’Etat détiendrait plus de la moitié du capital. ( et
malgrè le démenti de Luc Chatel, porte-parole du gouvernement et secrétaire
d'Etat en charge de l'Industrie et de la Consommation qui se montre rassurant ,
nous ne se aurions oublier ce qui c'est passé aux Télécoms au moment de la
séparation Postes Télécoms ! NdL)
Cette méthode confirme confirme la fébrilité du gouvernement sur ce dossier.
Après le 29 janvier, la bataille contre la privatisation de La Poste repart donc
de plus belle surtout aprés le le "sommet social" du 18 février.
Les organisations syndicales préparent le 19 mars, des initiatives et des débats
s'organisent avec les comités de défense du service public postal, les élus et
la population.
Cela renforce les initiatives de signature de la pétition.
Au 20 février on comptabilise 69 942 signatures chez le personnel et 283 446
chez les usagers, 20 361 sur la pétition en ligne soit 373 749 signatures au total sur la pétition CGT et 14 000
récoltés sur des pétitions unitaires.
Vous aussi signez la pétition en cliquant sur
TOUCHEZ PAS A
MA POSTE ...
Les
syndicats de La Poste quittent la commission Ailleret
CGT, SUD, FO, CFTC
contestent un rapport rédigé sur mesure pour préparer la privatisation,
ne tenant aucun compte de leurs propositions alternatives.
François Ailleret, ancien
dirigeant d’EDF, placé par le président Sarkozy à la tête de la
commission chargée de plancher sur les « voies de développement » de La
Poste, n’a pas fait dans la dentelle. Censé incarner le « débat public »
sur La Poste, le rapport qu’il doit remettre le 15 décembre au
gouvernement, et qu’il a transmis avant-hier aux membres de la
commission, aurait pu être écrit par le président de La Poste lui-même,
Jean-Paul Bailly, tellement il adhère à ses choix de gestion et à ses
projets de privatisation. Les 36 pages du document viennent conforter un
fonctionnement de La Poste de plus en plus calqué sur le privé, avec un
appel constant à des « gains de productivité » et à la « flexibilité »
et « mobilité » des personnels. Et elles débouchent tout naturellement
sur un plaidoyer pour une ouverture du capital.
Première étape
D’après Ailleret, qui a
soigneusement écouté les dirigeants de chaque « métier » de La Poste qui
ont défilé devant la commission, l’entreprise aurait un besoin impératif
de 2,7 milliards d’euros minimum sur la période 2009-2012, faute de quoi
elle serait menacée de « déclin ou démantèlement ». Pour dégager cette
somme, la piste d’un financement direct par l’État doit selon lui être
écartée car elle exposerait la France à une condamnation de Bruxelles au
regard des règles communautaires. Il ne resterait donc que la
possibilité d’un « apport d’autres actionnaires publics ou privés ».
« Dans le contexte de la crise financière, l’hypothèse d’un appel à des
investisseurs privés n’est ni souhaitable ni crédible », estime le
rapport, qui plaide donc pour l’intervention d’investisseurs publics
uniquement, comme la Caisse des dépôts et le Fonds d’investissement
stratégique, ce qui implique dans tous les cas une transformation de La
Poste en société anonyme. Aucune date de changement de statut n’est
toute fois préconisée.
Le titre du paragraphe,
« Une participation publique est à envisager dans un premier temps »,
laisse clairement percevoir qu’il ne s’agirait que d’une première étape,
rien n’empêchant l’ouverture ensuite à des investisseurs privés.
Non-événement
Pourtant, les objections
des syndicats sur les risques de privatisation ultérieure sont exposées
dans deux paragraphes, puis balayées sèchement au motif que « la
majorité des membres de la commission considère qu’un changement de
statut ne présente pas en soi de danger particulier », dès lors qu’une
loi garantirait les missions de service public, une participation de
l’État à 50 % minimum, et le statut du personnel fonctionnaire… Encore
une fois, les arguments qui avaient servi à faire passer le changement
de statut à France Télécom.
Hier*, les syndicats CGT,
FO, CFTC de La Poste ont réagi en annonçant qu’ils quittaient la
commission (SUD avait déjà claqué la porte fin octobre). CGT d’un côté,
SUD, FO et CFTC de l’autre avaient présenté des contre-propositions pour
une amélioration et un financement du service public postal, mais elles
n’apparaîtront qu’en annexe du rapport, qui ne le cite à aucun moment.
« On a perdu trois mois », a déclaré FO, tandis que la CGT a qualifié la
parution du rapport de « non-événement, comme prévu », et a appelé à
poursuivre la mobilisation. De son côté, le député communiste Daniel
Paul, qui faisait partie des six parlementaires siégeant à la
commission, a lui aussi décidé de quitter l’instance, estimant que « la
messe est dite ».
Fanny Doumayrou
*11 décembre 2008
CGT
TOUCHEZ PAS A
MA POSTE ....... SIGNEZ !
La
2CV Bling Bling
Ce fut
LA voiture du peuple, celle qui symbolisa - et même incarna - la
démocratisation de l'automobile dans les années 1960. Aujourd'hui
mythe parmi les mythes de l'histoire de l'automobile, la 2CV se
la joue Bling Bling !
C'est
ainsi qu'au Mondial de Paris, vous pourrez admirer, sur le stand
Citroën, aux côtés des modèles actuels et autres concepts du futur,
une 2CV à la livrée très, très spéciale : signée Hermès. Rien que
ça.
Seule la Bugatti Veyron avait
jusqu'ici eu droit à cet honneur. La 2CV utilisée pour ce
partenariat improbable est une 6 Special de 1969 qui adopte une
peinture marron évidemment exclusive, et du cuir typique du célèbre
sellier sur les garnitures de portes, la boule du levier de vitesse,
le rétroviseur intérieur et même le pare soleil conducteur. Les
sièges et la capote sont eux en toile Hermès.
La vieille dame - elle vient
de fêter ses 60 ans - s'est embourgeoisée et ça lui va très bien !
F. Grimpret
- Oct 2008
http://minilien.fr/a0j5bl
Gueux Pride : « Rendre visibles les
invisibles »
La première « Gueux Pride » a eu lieu à Marseille ce
vendredi31/10. Une manifestation citoyenne, politique, pour dénoncer toutes
les formes d'exclusion et de précarité. Parmi les participants, Nadia
Desjardins, une ex-SDF qui aide désormais les « gens de la rue » à s'en
sortir.
Mais qui sont ces gueux dont on nous parle? Des sans-abris, intérimaires,
étudiants, stagiaires, squatteurs, chômeurs, des travailleurs, des fous,
drogués, enseignants, artistes et même des médecins! Toutes celles et ceux
qui « se reconnaissent en tant que gueux de ce système ». Ceux-là même que
Coluche voulait représenter il y a vingt-cinq ans déjà.
Le collectif à l'origine de la Gueux Pride explique vouloir rendre "visibles
les invisibles" et pointer un système générateur de précarité et
d'exclusion...
« La précarité, ce n'est pas seulement ceux qui vivent
dans la rue. C'est aussi l'étudiant obligé de se prostituer pour se payer
ses cours à la fac. La précarité aujourd'hui est sociale, professionnelle,
familiale, médicale. »
Lire
l'articles dans son intégralité sur Rue 89
La
Dîme royale
Des péages urbains pour les
grandes villes françaises
Dans le cadre du projet de loi Grenelle de l'environnement, le
gouvernement "devrait autoriser les villes françaises" à mettre
en place un péage urbain, sur la base du volontariat*,
croit savoir "Les Echos" de vendredi 5 sept 2008
Citant les exemples de Londres ou Milan, le quotidien économique
précise que "les expérimentations se feraient sur la base du
volontariat", mais "le projet français ne semble pas aussi
avancé". "Les problèmes juridiques ne sont pas encore tous
réglés", notamment parce qu'"il reste encore à déterminer quelle
police sera appliquée pour les portions de voirie soumises à
péage".
"La répartition des produits
du péage, mais aussi des contraventions en cas d'infraction, est
elle aussi encore en discussion", note "Les Echos"
* Il parlent des Mairies ,pas des
automobilistes, vous aviez deviné j'espère ( NdA)
Une mère de deux enfants s’est défenestrée mardi matin(
02 sept) du logement qu’elle occupait au troisième étage
d’un immeuble à Istres (Bouches-du-Rhône), dont elle devait
être expulsée.
"Ce matin (ndlr, mardi matin), à l’heure fixée pour une
expulsion locative, qui devait s’effectuer sur décision
judiciaire, une mère de deux enfants, âgés de 4 ans et 18
mois, s’est défenestrée du troisième étage du logement
qu’elle occupait dans le quartier Rassuen à Istres", a
précisé la préfecture."Agée de 33 ans, elle est
malheureusement décédée des suites de ses blessures",
poursuit le communiqué des services de l’Etat, en ajoutant
que "les enfants ont été confiés aux parents de la victime".
Selon la préfecture, la jeune femme n’avait pu
bénéficier des démarches d’accompagnement social et d’aide
aux locataires en difficulté car elle n’avait pas répondu
aux demandes de rendez-vous que l’Office public
d’aménagement et de construction (Opac) et la Caisse
centrale d’activités sociales (CCAS) lui avaient proposés.
La détresse d'une jeune mère de famille peut
avoir plusieurs causes cumulatives qui ont abouti à son acte désespéré. Mais il
est évident que la décision d'expulsion de son logement a été pour beaucoup dans
son passage à l'acte. Ne pas le voir ou le comprendre c'est oublier que le droit
au logement est un des droits fondamentaux de l'Homme au même titre que le droit
à un travail, à la santé etc.. ; et en priver une personne peut la conduire au
désespoir.
Enfin, la misère sociale, économique et
psychologique ne favorise pas spontanément la prise de conscience et la lutte
pour s'en sortir mais plutôt le repli sur soi, l' asociabilité et la solitude
désespéré .
Airbag
portable, le cadeau tendance pour Papy's et Mamies
Par
Zigonet.com - 26/09/08 - L'entreprise japonaise Prop a
présenté mercredi dernier son
airbag portable,
un équipement de sécurité
pour personnes
âgées qui se
gonfle en
cas de chute.
Pesant à peine plus d'un kilogramme, le dispositif vendu 1400
dollars (environ 960 euros), ressemble à un K-way plié, porté autour
de la taille. Les détecteurs qu'il contient sont capables de
détecter la chute de la personne portant l'équipement et
déclenchent, le cas échéant, le gonflement de deux coussins au
niveau de la tête et du bas du dos, chaque "poche" contenant une
quinzaine de litres de gaz.
Le dispositif, prévu pour se gonfler en un dixième de seconde, a été
conçu pour les personnes âgées et celles éprouvant des difficultés à
se déplacer.
Dommage que son
prix de 1400$ soit si élevé, mais le montant de ma pension
couvrirait à peine cet achat . A moins que le Père Noël ...
Ta gueule Mémé , j'entends pas les cigales:
plainte contre cinq grands-mères
trop bavardes
Un tourneur-fraiseur de 25 ans a déposé plainte pour "nuisances
sonores" il y a quelques jours contre cinq grands-mères qu'il accuse
de perturber ses soirées en bavardant sans interruption le soir
devant son domicile de Lambesc (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris
samedi (26 juillet 208) de source judiciaire.
Cette histoire en forme de Clochemerle fait grand bruit dans le
département. Les gendarmes ont relevé les identités et convoqué une
à une les présumées délinquantes en herbe.
"On ne demande quand même pas aux cigales d'arrêter de chanter",
riposte l'une d'elles, citée samedi par le quotidien "La Provence".
Les dames récidivistes n'ont jamais varié dans le choix du lieu du
délit: le banc du village, à l'ombre des platanes. Elles ont
toutefois reçu de nombreux témoignages de soutien des villageois.
Le maire de Lambesc, Jacques Bucki, a promis d'organiser une
médiation "dès son retour de vacances", car il "ne souhaite pas voir
ses administrés s'affronter devant les tribunaux".
Demain les usines sur La Lune ???*
Adidas retire progressivement
sa production de Chine, maintenant trop chère..:
- Le numéro deux mondial des
équipements sportifs, l'allemand Adidas juge le niveau des salaires
en Chine dorénavant trop élevé et va transférer une partie de sa
production vers des pays encore plus compétitifs, déclare son patron
dans un entretien publié lundi 28 juillet
"Les salaires, qui sont fixés par le
gouvernement, sont progressivement devenus trop élevés" en Chine, a
dit Herbert Hainer à l'hebdomadaire Wirtschaftswoche. La part de la
production de chaussures Adidas en Chine, qui représente pour
l'instant la moitié de la production totale de chaussures du groupe
bavarois, "va reculer", prédit le patron.
"Nous avons déjà ouvert une première usine
en Inde. Des pays comme le Laos, le Cambodge et le Vietnam s'y
ajoutent. La production va également revenir dans les pays de
l'ex-URSS et en Europe de l'Est", mais pas en Allemagne, selon lui.
( ou selon les actionnaires ?) |
*Qui est-il ce patron pour juger du niveau de
salaires des ouvriers chinois ?
*Combien de mois de salaire représente les
profits d'Adidas ? (qui ont fait un bond de 32% au 1er trimestre 2008)
*Prolétaires de tous les pays, unissez-vous et
réclamer pour tous les même droits et les mêmes salaires !
Lorsque les Vautours en auront marre de faire le
tour de ..la Terre pour satisfaire les
revendications des….Actionnaires, ils iront loger ailleurs !
*Oui ! Il est temps de remettre tous ensemble
une couche et de refaire (mieux !) comme il y a 40 ans, une Révolution qui
faillit renverser l'Histoire !
(SVPat-
28/07/2008)
* Oui, les Actionnaires Initiés ont appris que
les Petits Hommes Vert ne consommaient que ...du vide sidéral !
Facteur Sarko:
La Poste deviendra une société anonyme à capitaux publics
Le président
Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi 18/12/2008 lors d'un
déplacement dans les Vosges que La Poste, actuellement
établissement public, "changerait de statut" en
devenant une société anonyme
mais ne s'ouvrira qu'à "des
capitaux publics" ( Qu'avait-il
promis aux agents de l'EDF, aux Français même pendant sa
campagne électorale?), comme la CDC (Caisse des
dépôts et consignations)", a affirmé M. Sarkozy lors d'une
table ronde "sur l'avenir des territoires ruraux".
Affirmant que La Poste était "la
quintessence du service public", il a cependant souligné
qu'elle était aussi "l'une des postes les plus endettées au
monde". ( Tiens, préparerait-on
l'appel à des fonds privés ? )
Pour faire face à l'ouverture de la
concurrence en 2011, "elle doit trouver trois milliards
d'euros d'ici 2012", a avancé M. Sarkozy. "On va les
trouver, mais par des financements publics", a ajouté le
chef de l'Etat. (Dans deux, trois ans,
la crise financière terminée, la Caisse des dépôts et des
consignations , l'opérateur public, sortira du capital de La
Poste et on aura le même processus qui s'est passé à France
Télécom et à GDF).
"Avec le plan de relance, on va mettre
600 millions d'euros de plus ( Mais
d'où sort-il tous ces millions? Il nous avait "promis, juré,
craché" qu'il n'y avait plus un cent' dans les caisses. Ah
c'était QUE pour nos augmentations de salaires et de
pensions ! ) , on va rénover 700 bureaux de poste de
plus" ( ...et on va en fermer combien?
7.000? 8.000???), a-t-il également affirmé.
...NE LAISSEZ PAS FAIRE LE
FACTEUR SARKO !
Parce que que j'ai vu des cons ( qui n'étaient
même pas en uniforme) venir me dire, leur petite serviette sous le bras: " Le
Service Public c'était caca, qu'il fallait s'adapter et pour celà il
fallait restructurer .... " |
Même si l’Etat restera pour l’instant
majoritaire, il s’agirait d’une véritable privatisation de la Poste. La pression
des actionnaires ne pourrait que pousser la Poste à réduire encore plus
qu’actuellement les missions du service public. Ensemble, il faut dire STOP à la
privatisation du service public de la Poste.
Encore plus de bureaux de poste fermés...et d’horaires réduits
Plus de 5000 bureaux de poste ont été
transformés en agence postales communales à la charge des communes ou en Points
poste chez les commerçants. Des milliers de bureaux ont vu leurs horaires
d’ouverture réduits, y compris en zone urbaine. La Cour des Comptes juge que le
réseau des bureaux de Poste coûte encore trop cher ! Pour nos dirigeants, 3500 à
4000 bureaux de Poste devraient suffire (au lieu de 12 000 actuellement)
L’ouverture du capital, c’est l’accent mis
encore plus sur la propagande commerciale et les produits les plus chers au
détriment des besoins réels des usagers, au niveau des services financiers comme
au niveau des services du Courrier.
L’ouverture du capital, c’est encore plus
d’attention portée aux grandes entreprises au détriment des particuliers et des
petits professionnels sous prétexte que ce sont les grandes entreprises qui font
le chiffre d’affaires de la Poste |
Agir ensemble !
Les organisations syndicales de la Poste SUD,
CGT,CFDT, FO, CFTC se sont prononcées contre un processus qui conduit
inexorablement à la privatisation du service public postal. La privatisation ne
peut être stoppée que par la mobilisation de l’ensemble de l’opinion publique.
|
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