C’est
au restaurant Chez Françoise, à deux pas de l’Assemblée nationale que le
fabricant de cigarettes British American Tobacco (BAT) a invité mercredi
29 mai des parlementaires à déjeuner, deux jours avant la journée
sans tabac, relate le Journal du Dimanche (JDD).
Avant de régler une addition de 10.000 euros...
André Santini (UDI), Patrick Balkany (UMP),
François Sauvadet (UDI), Jean-Claude Lenoir (UMP), Odile Saugues (PS) ou
encore Dominique Bussereau (UMP), tous adhérents du club des
parlementaires amateurs de Havane, étaient invités, selon le journal
Le JDD note que ce déjeuner a été organisé à deux jours de la journée
mondiale sans tabac et que la coquette addition a été réglée par la
présidente de la filiale française de BAT, qui détient Lucky Strike,
Vogue ou encore Dunhill.
La députée socialiste du Puy-de-Dôme Odile Saugues est la seule convive
a avoir accepté de répondre, précise le journal. «BAT entretient des
relations dans le but de peser et faire passer des idées. Mais
ça ne change rien, je vote toutes les
hausses de prix», assure-t-elle.
Le groupe socialiste se défend aussi dans les colonnes du JDD: «Chaque
député fait ce qu’il veut et assume.
Mais nous ne sommes pas influencés
par les cigarettiers».
(2*)
(1*)
Le lobbying désigne la pratique des
pressions et des influences qui s'exercent sur des hommes politiques,
sur des pouvoirs publics et, plus largement, sur des décideurs.
(*2*)
Mais c'est bien sûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le
papier d'alu.
d'après la Chronique de Jean Ortiz
pour l'Humanité du 19 mai 2013 est uniquement en caractères jaune.
(...), le dictateur et
tortionnaire argentin Videla vient de mourir en prison, en train de
déféquer. Les agences de presse disent qu'il "purgeait" (oui, c'est bien
le mot!) une peine de cinquante ans de réclusion pour "crimes contre
l'humanité".
Videla était le plus connu des trois serviteurs des Etats-Unis qui
perpétrèrent le coup d'Etat de 1976 pour combattre "l'ennemi intérieur,
le "communisme", par des méthodes barbares . Le "monde libre" avait tous
les droits, toutes les excuses... 30 000 disparus, des dizaines de
milliers de torturés, et une coopération sanglante entre bourreaux : le
"Plan Condor". C'était le prix à payer pour empêcher "de nouveaux Cuba".
Les suppliciés, avant la dernière torture fatale, recevaient la
bénédiction d'un prêtre. Les religieux allaient et venaient dans les
centres de torture, les camps, comme on se promène dans un musée de
l'horreur. Ils couvrirent et même organisèrent le vol de centaines de
bébés à leurs mères détenues qui accouchaient en prison puis étaient
assassinées. Tenus sans doute au "secret religieux", aucun dignitaire
ensoutané, aucune instance officielle de l'Eglise, n'émirent la moindre
protestation. Qui ne dit mot... devient complice de la barbarie.
Le symbole de la dictature vient de mourir, des dizaines de militaires
ont été jugés et condamnés, des lieux de tortures transformés en musées
de la mémoire. La justice et la vérité sont en marche... Les époux
Kirchner ont annulé les "lois d'amnistie".
La présidente du Front national a été
victime d'une fracture du sacrum sacrum, situé à
la base de la colonne vertébrale. Elle est contrainte de limiter
ses déplacements.
Attendue à Limoges pour un meeting
dans le cadre du lancement de la campagne des municipales et
des européennes, Marine Le Pen n'a pas pu se déplacer ce
samedi 18/05. Son père, Jean-Marie, qui la remplaçait, a
ainsi justifié son absence: «Marine n'a pas pu venir car
elle a été victime d'un accident assez grave qui l'empêche
de se déplacer. Elle est tombée dans sa piscine vide et
s'est fait une fracture de la colonne vertébrale».
(...)Il s'agit d'une
«fracture du sacrum», l'os situé à la base de la colonne
vertébrale.
Le dictateur Videla est, quant à lui, mort reclus sur sa cuvette.
Tirons
la chasse !
N'habite
Pas
à la
Tombe
Indiquée
Le fameux NPAI (
N'habite pas à l'Adresse indiquée) de mon temps d'activité aux PTT a
disparu ?
C'est maintenant que
je suis retraité , le NPTI ( N'habite pas à la Tombe indiquée) pour la
nouvelle SA La Poste ?
Le fisc adresse un courrier
jusque dans la tombe
d'un contribuable décédé !
Le Trésor
public a adressé un courrier à un contribuable mort, au cimetière d’Autheuil
(Orne). Même le numéro de la tombe était précisé dans le libellé de
l’adresse.
Visiblement, l’administration fiscale était bien décidée à rentrer en
contact avec ce contribuable, décédé il y a quelques mois.
Après un premier retour à l’envoyeur, le courrier a été redirigé vers
son ultime demeure : une tombe du cimetière d’Autheuil (Orne), qui
jouxte celles de ses ancêtres.
Sur l’enveloppe, l’adresse de la personne décédée est rayée et remplacée
par « cimetière d’Autheuil - tombe 19 - 61190 Autheuil ». Le facteur,
surpris par ce libellé, a remis le pli à Béatrice Devedjian, maire de la
commune.
La municipalité espère trouver des descendants pour leur remettre ce
pli.
Akhenaton du groupe IAM
Il y a
quelques jours, je regardais un documentaire dans lequel était
interviewé un jeune homme qui participait à la fameuse "marche des
beurs" en 1983. Un de mes fils, qui a 18 ans, me fit remarquer que ce
jeune homme s'exprimait extrêmement bien, clairement et connaissait
parfaitement son sujet. Je lui répondis que dans ces années là, les
jeunes des quartiers étaient politiquement "conscientisés", qu'ils
étaient capables de s'organiser au delà d'émeutes tiers-mondistes, et
qu'ils pensaient en conjuguant tous les verbes avec "nous". Et pour moi,
voilà le terrible changement auquel nos sociétés, principalement
urbaines, doivent faire face : l'ultra-individualisme...
Et le 11 septembre 2001 a scellé le côté irréversible de ce changement,
car le premier support culturel de notre pays qu'est la télévision a
complètement basculé dans un flot d'informations tragiques et
effrayantes, de publicités rassurantes et de téléréalité absurde.
L'information se délecte de faits divers violents qui étaient cantonnés
aux colonnes de la sixième page du journal local il y a 30 ans. Et tous
les Français se disent," mon Dieu, que ce pays est devenu violent !".
Violent ? Des aînés me racontaient l'autre jour
comment ils se battaient dans les années 60, à 400 gars contre 400
bougres, ou à l'époque des "blousons noirs", comment le public
s'affrontait à coup de chaises et de barres de fer pendant un concert
de... Johnny ! Cela renvoie le grand méchant "gangster rap" français, si
souvent décrié, dans la catégorie "musique pour enfants", si ça se
passait aujourd'hui, ces "bastons" feraient la une du JT de 20 heures,
et pour peu que les protagonistes soient des "caïds de cité - noirs -
arabo - musulmans - armés jusqu'aux dents", on en aurait pour 6 mois...
Effectivement, les gamins des quartiers n'ont majoritairement plus
aucune conscience sociale, ni politique. Ils veulent ressembler à
"monsieur tout le monde", mais version riche. Car les formidables
émissions télé qu'ils affectionnent leur rabâchent que l'apparence est
primordiale, la forme l'emporte sur le fond. Du coup, ils veulent la
femme avec la parfaite plastique, l'appart, la grosse voiture, les
vêtements chers, et si possible: la rolex... Et si certains d'entre eux
sont délinquants pour pouvoir accéder à leur idéal, ce ne sont pas des
"robin des bois", ce sont des délinquants ultra-libéraux.
Ah... pour s'intégrer, ils se sont bien intégrés! Puis, lorsqu'ils
s'aperçoivent que le modèle libéral ne fonctionne pas pour tous, ils
partent en quête d'un idéal des origines, qu'ils ne connaissent pas pour
la plupart, et le trouvent dans la voie des interprétations extrêmes car
c'est la seule qui les valorise à leurs yeux, c'est la désintégration.
Dans tous ces changements de cap, les maître-mots sont "s'en sortir".
Seul. Les réseaux sociaux sont là pour l'attester, tout comme les
forums, les commentaires correspondent souvent à un gonflement de l'égo.
Un quotidien coincé entre clics, buzz, tweets, et vues...
D'un autre côté, chez certaines personnes qui vivent un rêve gauchiste
en habitant dans le 19ème à Paris ou au Panier à Marseille, qui vont aux
"sardinades" comme les prolos, et qui nous distillent à nous les gens du
Hip-Hop, des leçons de comportement à longueur de temps, on ne fait
aucun effort pour cerner cette jeunesse. Puis vient la tarte, bien
lourde, un dimanche, en rentrant chez soi, et on se fait voler son
portable dans la foulée, les dangers du 19ème n'est-ce pas ? Ils étaient
de gauche... jusqu'à l'agression.
Pour finir, dans cette France "profonde" ou on se jalouse, ou on vole la
veste du petit camarade de son fils sur le portant de l'école maternelle
tout en pestant contre les immigrés, ou on se délecte de voir des
"stars" déchues de la télévision s'exploser dans une piscine en sautant
de quinze mètres, on est convaincu que le pays sombre dans la violence.
Oui, toute cette violence exhibée dans les médias est un formidable
outil promotionnel, elle engendre la peur et la peur engendre la
division, le désir de sur-consommation et la désignation de "l'autre"
comme coupable d'une hypothétique situation critique. On s'isole, on
essaie de "faire son trou" et les nouvelles valeurs télé-réalité-esques
nous disent qu'on peut tricher, dénoncer, critiquer, faire des sale
coups : c'est cool ! C'est le jeu ! Chacun sa mère comme on disait quand
on était minots ! En bout de chaîne, les hommes et femmes politiques se
sont adaptés à ce système, ils "squattent" les antennes radio, télé à
tel point qu'on a le sentiment que c'est cela leur boulot finalement.
Non, leur boulot c'est d'exécuter les tâches qu'ils ont promis
d'accomplir quand ils ont été élus, à moins qu'ils ne travaillent depuis
un bureau à BFM, i>Télé ou RTL... Auto-promo permanente... Il faut
savoir se placer. Dans tout ce chaos, je ne sais même pas ou me situer, je ne dis pas
que je suis meilleur, je tombe certainement dans un de ces cas de figure
parfois. Mais j'essaie de lutter contre, de penser au pluriel, éduquer
mes enfants correctement, exprimer mon amour aux miens quotidiennement
et faire des choses qui me semblent bien autour de moi constitue un
premier pas. J'espère en tout cas, que notre beau pays dans les espoirs,
les luttes et les épreuves qui l'attendent, conjuguera son futur avec
"nous"...
Akhenaton du groupe IAM
Vite, une prime à la
casse pour les vieilles voitures
déclarées par les ministres
En quoi roulent les ministres ? En grande
berline de fonction, certes. Mais, dans leur déclaration de patrimoine,
la plupart déclarent en effet rouler dans de vieux véhicules
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault
affirme posséder un vieux Combi Volkswagen (la voiture des hippies)
de 1988. Aïe, ça pollue un véhicule de ces années-là, non ? Valeur
déclarée: 1.000 euros. Heureusement, le Premier ministre avoue
aussi un monospace compact plus récent, un Citroën Picasso de 2009.
Vincent Peillon, ministre de
l'Education nationale, déclare la possession d'une Peugeot
407 de 2006 (valeur aujourd'hui : 1.000 euros).
Arnaud Montebourg (Redressement
productif) et Marisol Touraine (Affaires sociales) ont aussi des
407, de 2007 et 2008 respectivement.
C'est quand même moins vieux qu'une
Peugeot 406, prédécesseur de la 407, reconnue par Hélène Conway-Mouret,
chargée des Français de l'étranger. La sienne date de 1999
Chez Thierry Repentin, on a deux
véhicules, mais pas de prime jeunesse, telle cette berline Renaukt
Laguna Initiale de 2006. Le ministre délégué aux Affaires
européennes a aussi un Scénic de 2009.
Stéphane Le Foll, à l'Agriculture,
lui, a une Clio antédiluvienne de 1994 (et une moto BMW de 2001).
Son délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, roule en Renault
Mégane diesel de 2006.
Marie-Arlette Carlotti (Personnes
handicapées) dispose d'un 4x4 Toyota Rav 4 de 2005 ("made in Japan",
ouille, mais que fait Arnaud Montebourg !). Bon, elle a aussi une
Smart, produite par le groupe Daimler en Lorraine, ouf !
Benoît Hamon (Economie sociale et
solidaire) aime aussi les vieilles, avec son Opel Corsa âgée de sept
ans.
Le couple Le Drian déclare se
partager un Suzuki Wagon R (minispace de bas de gamme) de 2004.
Mais Jean-Yves Le Drian, ministre de
la Défense, avoue une deuxième, récente elle, à savoir une
mini-Lancia Ypsilon de 2012. Ca fait partie d'ailleurs des plus
récentes, avec la petite Citroën C3 (2011) de Fleur Pellerin, aux
PME, à l'innovation et à l'économie numérique, la Twingo (également
de 2011) de Geneviève Fioraso à l'Enseignement supérieur et la
recherche. La plus neuve, une Renault Clio de 2012 appartenant à
Maylise Lebranchu (Réforme de l'Etat).
Le ministre de l'Economie Pierre
Moscovici ne déclare en revanche aucune voiture, pas plus que Manuel
Valls à l'Intérieur, ou Laurent Fabius aux Affaires étrangères.
Cet exercice de "transparence " a
évidemment ses limites, puisque tous ces gens-là roulent en voiture
de fonction (neuve) aux frais du contribuable. Et beaucoup d'entre
eux sont abonnés depuis longtemps, de par leurs postes, à des
véhicules de la République....
En tous cas, les modèles déclarés
sont politiquement tout à fait corrects. Ils sont plutôt âgés, ne
sont nullement ostentatoires, et arborent les logos de marques très
majoritairement françaises.
Ah non, tiens, Christiane Taubira
(Justice) roule en... coréenne, à savoir une Hyundai de 2008, d'un
modèle non indiqué !
Source La Tribune
FLASH
SPECIAL INFOS de notre envoyé spécial en
Firth april - Dany Antoniol-
FLASH
Nous apprenons à l’instant que l’anarchiste
Jésus Christ s’est évadé ce matin.
En effet, après son exécution par l’armée romaine, il semblerait
que dans la réalité il aurait feint la mort, l’apparence du
décès aurait pu être obtenue grâce à une potion magique qui
donne une expression cadavérique que lui aurait fait parvenir un
mystérieux druide gaulois.
Nous savons
que Jésus entretenait des relations amicales avec une faction de
la gaule unie, et que suite à une trahison d’un de ces complice
(qui à touché une prime de 30 dollars) avait été arrêté, jugé et
condamné à mort. Peine qui avait été confirmée par le préfet
Ponce Pilate qui à ce moment se lavait les mains. Ecce homo lui
a dit un des soldats en lui présentant celui qui se prenait pour
le fils de dieu.
Ce dernier, est donc sorti de sa catalepsie et c’est évadé du
cimetière dans lequel il avait été inhumé. On pense que c’est
avec l’aide de sa bande qu’il a pu partir et que le code aurait
été le cri du coq. On recherche activement ces 11 complices (le
douzième s’étant pendu).
Le chef de la bande aurait été aperçu sur l’autoroute du soleil
menant à Gaza roulant à tombeau ouvert. Il a été pris en chasse
par une patrouille de CRS (compagnie romaine de sécurité), mais
ils ont perdu sa trace près du mont Sinaï. Les enquêteurs ont
voulu interroger Marie, mais cette dernière se serait envolée.
Une enquête est actuellement menée par les limiers romains
dans les milieux révolutionnaire palestiniens et le préfet Ponce
Pilate aurait présenté sa démission à l’empereur.
Il devait à peu
près 620€ à Pôle Emploi. La
règlementation Unedic prévoit la possibilité d'une remise des allocations indûment
perçues et quand le montant de l'indu est inférieur ou égal à 650 euros,
Le "délégataire Pôle Emploi" ne l'a pas fait…
Mr Chaab s’est immolé à Nantes !
Pôle Emploi dépense 75000 euros pour un cocktail dînatoire interne
La seule
facture du traiteur
indique 53 773 euros nets pour un
cocktail dînatoire servi à 900 invités (notamment des cadres de la
direction générale de Pôle emploi basée à Paris), soit tout de même
60 euros de vins et petits fours par personne,
Où faut-il mettre le feu ?
Le 13 février 2013, dans
mon pays, la France, un homme s’est suicidé par le feu.
Imagine-t-on ce que ces mots peuvent avoir de terrible sens ?
Fin de droit de manger.
Fin de droit de s’amuser.
Fin de droit de voir ses amis.
Fin de droit de vivre.
Et c’est ce qu’il a fait cet homme-en-fin-de-droits, il a cessé de
vivre puisque la société l’a mis en-fin-de-droits.
Et Monsieur Ayrault bien propre sur lui, Premier
ministre d’un gouvernement "socialiste", est venu cracher sur le
corps encore chaud de l’homme-en-fin-de-droits, éructant les mots
creux qui lui sont coutumiers "mon gouvernement est engagé dans la
lutte-contre-le-chômage."
Monsieur Ayrault a du mal à cacher son sourire de triomphe sur
France 3, même devant la dépouille de l’homme-en-fin-de-droits,
d’avoir obtenu la signature de syndicats traîtres à leur cause au
bas d’un accord qui va démultiplier les hommes-en-fin-de-droits.
Monsieur Ayrault et ses amis ne connaîtront jamais les fins de mois
difficiles, encore moins l’état de fin-de-droits.
Monsieur Ayrault et ses amis ne connaîtront jamais le bruit de la
facture qui tombe dans la boîte à lettres de
l’homme-en-fin-de-droits qui sait qu’il ne peut la payer.
Monsieur Ayrault et ses amis distribuent des millions aux
actionnaires de PSA et de Goodyear, des 3 Suisses et d’Unimétal qui
produisent tous les jours des milliers d’hommes-en-fin-de-droits.
Monsieur Ayrault et ses amis sont les assassins de
l’homme-en-fin-de-droits qui, le 13 février 2013, dans mon pays, la
France, s’est suicidé par le feu.
Merci à Sylvette R...., infirmière retraitée,
syndicaliste CGT.,à laquelle j'ai "emprunté" cet article.
lorsqu’elle
fut grièvement blessée dans un attentat de l’OAS visant
André Malraux. Le sort de l’enfant mutilée, aveuglée,
souleva alors une grande émotion. C’est après cet attentat
que fut organisée la manifestation sauvagement réprimée au
Métro Charonne.Aujourd’hui
psychanalyste, Delphine Renard entretient la mémoire des
victimes de l’organisation criminelle. Elle demande que soit
officiellement reconnue par l’État la brutale répression qui
coûta la vie à neuf manifestants, communistes et
syndicalistes, le 8 février 1962.
Comment mesurez-vous la responsabilité
de l’État français dans le massacre de militants anti-OAS le 8 février
1962 ?
Delphine Renard. Il est
scandaleux que les recours intentés par les proches des victimes se
soient toujours soldés par une non-reconnaissance de la
responsabilité de l’État dans ce massacre. Comment comprendre que
les victimes, écrasées sous les grilles d’arbre jetées par les
policiers ou tabassés à coups de « bidules » n’aient pas reçu un
franc d’indemnisation, alors que d’anciens terroristes aux mains
pleines de sang se soient vus, après leur amnistie, attribuer de
confortables pensions ?
Un demi-siècle après les faits,
pourquoi ce massacre et celui des Algériens, le 17 octobre 1961 ne
sont-ils toujours pas reconnus comme des crimes d’État ?
Delphine Renard.
J’avais été très émue que le premier geste du candidat François
Hollande ait été, le 17 octobre 2011, d’aller jeter des roses
dans la Seine en hommage aux Algériens noyés par la police
française, le 17 octobre 1961. En 2012, à l'occasion du 51e
anniversaire de cette manifestation, le président Hollande a
reconnu au nom de la République la « sanglante répression » au
cours de laquelle ont été tués « des Algériens qui manifestaient
pour le droit à l'indépendance ». Avec le Comité Vérité et
Justice pour Charonne, j’attends, en confiance, un geste au
moins équivalent pour les victimes de la tragédie du 8 février
1962.
Symbole de la barbarie de l'OAS,
vous ne vous êtes exprimée publiquement qu’à l’occasion des
cinquante ans du massacre de Charonne, l’an dernier. Pourquoi
avez-vous choisi de sortir du silence ?
Delphine Renard. Je
raconte ce cheminement dans un livre qui va sortir chez Grasset
le mois prochain, et qui s’intitule « Tu choisiras la vie ».
De par ce qui m’est arrivé, je porte une responsabilité à
l’égard de tous ceux qui, atteints par le terrorisme de l’OAS, y
ont perdu la vie et ne sont plus là pour en témoigner. Je me
sens tout particulièrement redevable envers les neuf personnes
massacrées par la police de Papon au métro Charonne, le 8
février 1962, alors qu’ils manifestaient pour la paix en Algérie
et clamaient leur indignation contre les méthodes de l’OAS, au
lendemain de l’attentat contre André Malraux dans lequel, enfant
de quatre ans, j’avais été grièvement blessée.
Quand on sait ( ou pas !) que le rendement moyen
des profits d'une Maison de retraité Privée est de + 25% , on comprend pourquoi il faut RENTABILISER
( au mépris des lois et de la dignité humaine !)
Une nonagénaire a été recueillie par l’hôpital de Châteaudun, vendredi 4 janvier 213, après avoir été
expulsée de sa maison de retraite des Hauts-de-Seine
pour cause de loyers impayés.
C’est une bien étrange malade que les urgences de l’hôpital de Châteaudun ont prise en charge, vendredi après-midi. Car cette femme de 94 ans ne souffrait d’aucun problème médical. Son seul tort : être en retard du paiement de ses loyers de la résidence médicalisée privée dans laquelle elle vivait à Chaville (Hauts-de-Seine). Elle a tout bonnement été mise à la porte, en plein hiver.
La direction de l’établissement (*) a en effet appelé une ambulance et mis la nonagénaire dedans, avec toutes ses affaires personnelles. La maison de retraite a payé le prix du transport jusqu’à Brou, commune d’Eure-et-Loir où le fils de sa pensionnaire était domicilié avant de déménager, avec pour consigne au chauffeur de taxi, si la porte était close, d’aller aux urgences de l’hôpital de Châteaudun.
« C’est la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation », confirmait, hier, un membre du personnel de l’hôpital dunois. Nous avons contacté la maison de retraite en question, mais elle a refusé de reprendre sa pensionnaire. »
« C’est honteux et complètement illégal »
L’hôpital eurélien est scandalisé : « C’est honteux et complètement illégal en pleine trêve hivernale qui interdit les expulsions, y compris des établissements de santé. L’hôpital va d’ailleurs faire un signalement à la gendarmerie. »
L’établissement dunois a réussi à contacter le fils de la pensionnaire, qui est actuellement en vacances dans le sud de la France. Il a promis de venir chercher sa mère, mais il ne pourra pas rejoindre l’Eure-et-Loir avant demain lundi.
La direction a donc décidé, en attendant, de prendre soin de la retraitée. L’assistante sociale de l’hôpital s’occupe d’ailleurs de son dossier. Mais il est probable que l’expulsion d’une dame âgée de 94 ans renvoyée sans savoir où elle échouera, ne restera pas un dossier sans suite pour la maison de retraite de Chaville.
(*) Malgré nos sollicitations, la direction de la résidence médicalisée privée de Chaville n’a pas pu être jointe hier. Les services de l’État n’étaient, de leur côté, pas informés.
Le maire du village
belge de Depardieu présente ses vœux
... en Astérix
!
Le bourgmestre de la commune d'Estampuis, entité dont fait partie le
désormais célèbre village de Néchin, ne manque pas d'humour.
Il a décidé
de présenter ses vœux déguisé en Astérix.
"Oui Obélix ne t'inquiète pas, je fais en sorte que tu ne manques pas de
sanglier pour le banquet des voeux".
Dans la vidéo, Daniel Senesael, le
bourgmestre (maire), déguisé en Astérix, organise le banquet pour
célébrer l'arrivée d'Obélix, le personnge de BD incarné au cinéma par
Gérard Depardieu
Pour nos amis les français, une fois .....
2/1/13
PAS SI DRÔLE QUE CELA :
Une version actualisée d'un passage de l'Ancien Testament !
En 2012 après
Jésus-Christ, Dieu visite Noé et lui dit
:
Une fois encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée.
Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant
ainsi que quelques bons humains.
Dans six mois, j'envoie la pluie durant quarante jours et quarante
nuits, et je détruis tout !!!
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu'une
ébauche de construction navale.
Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait ! Demain il commence à
pleuvoir!
Pardonne-moi, Tout Puissant, j'ai fait tout mon possible mais les
temps ont changé:
J'ai essayé de bâtir l'arche mais il faut un permis de construire et
l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système d'alarme
anti-incendie.
Mes voisins ont créé une association parce que la construction de
l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et
obstrue-leur vue.
J'ai dû recourir à un conciliateur pour arriver à un accord.
L'Urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de faisabilité et à
déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour
transporter l'arche jusqu'à la mer. Pas moyen de leur faire
comprendre que la mer allait venir jusqu'à nous.
Ils ont refusé de me croire.
La coupe du bois de construction navale s'est heurtée aux multiples
Associations pour La Protection de l'Environnement sous le triple
motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation
donnée par les Eaux et Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du
Ministère de l'environnement, et que cela détruisait l'habitat de
plusieurs espèces animales.
J'ai pourtant expliqué qu'il s'agissait, au contraire de préserver
ces espèces, rien n'y a fait.
J'avais à peine commencé à rassembler les couples d'animaux que la
SPA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de cruauté envers les
animaux parce que je les soustrayais contre leur gré à leur milieu
naturel et que je les enfermais dans des pièces trop exiguës.
Ensuite, l'agence gouvernementale pour le Développement Durable a
exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce fameux déluge.
Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère du Travail qui
me reprochait de violer la législation en utilisant des travailleurs
bénévoles. Je les avais embauchés car les Syndicats m'avaient
interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne devais
employer que des travailleurs hautement qualifiés et, dans tous les
cas, syndiqués.
Enfin le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me
préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes
menaçaient de m'assigner devant les tribunaux pour "tentative de
franchissement de frontière en possession d'espèces protégées ou
reconnues comme dangereuses".
Aussi, pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de persévérance
et j'ai abandonné ce projet.
Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et
le Soleil a luit.
Tu renonces à détruire le
monde ? demanda Noé
Inutile, répondit Dieu,
l'Administration s'en charge !
Les
évènements se succèdent et malheureusement se ressemblent : chasse au
Roms, provocation devant la mosquée de Poitiers, incitation à la
délation par un ministre irresponsable, slogans décomplexés, militants
communistes agressés... Ces événements xénophobes abondent l'actualité.
La colère est instrumentalisée et entretenue par des déclarations
politiques d'un simplisme et d'une bêtise déconcertante. Comment ne pas
voir le discours communautariste aux relents racistes dans l'histoire
des Pains au chocolat de Jean-François Copé ?
Ce sont des années de discours, de polémiques, de débats
instrumentalisés par une droite kamikaze qui ont préparé le terrain
d'une extrême droite provocatrice et terrifiante.
La chasse aux boucs-émissaires continue : musulmans, Roms, homosexuels,
transsexuels, jeunes de quartiers populaires, sans-papiers, grévistes,
chômeurs, fonctionnaires... La Une du Point de ce weekend en atteste.
La stigmatisation systématique des croyants, des manières de vivre, des
origines sociales, des cultures... banalise les stéréotypes. Ainsi, les
musulmans sont des terroristes-intégristes, les Roms des voleurs de
poule, les jeunes de quartiers populaires des casseurs, les
fonctionnaires des fainéants, les grévistes des agitateurs, les chômeurs
des assistés, les pauvres manquent de volonté... De clichés en clichés,
les regards changent et le rejet de l'autre s’amplifie dans un climat de
jalousie et/ou de méfiance.
La division est l'arme des dominants pour bannir toute conscience de
classe.
Dans ce contexte de crise, d'insécurité
sociale, ne laissons pas la droite, l'extrême droite et ses groupuscules
orchestrer « l'affrontement identitaire ».
L’aile gauche du PS admise en soins
palliatifs au CHU de Toulouse.
Alors qu’elle participait à un congrès du parti social libéral,
l’aile gauche du PSL a été admise en soins palliatifs du CHU de
Toulouse dirigé par le professeur Jean Louis Bayrou. Selon le
médecin qui a signé l’admission au sein de ce service qui prend en
charge la fin de vie, il ne s’agît pas d’un accident médical soudain
mais bel et bien des conséquences d’une longue agonie. Cette agonie
est, toujours selon ce médecin, provoquée par le syndrome de “Delors
et Rocard”. Ainsi, l’ambiance délétère et stressante dont était
victime l’aile gauche du PSL, avant et pendant le congrès auquel
elle assistait, n’est pas la cause de sa pathologie.
Notre correspondant accrédité pour suivre le congrès du PSL sur
place a obtenu une interview exclusive du professeur Jean Louis
Bayrou. ( Merci à
l'Agence
A Gauche pour
de Vrai qui a dévoilée
l'affaire en premier)
A gauche pour de vrai: professeur, dans
quel état est en ce moment l’aile gauche du Parti Social Libéral?
Jean Louis Bayrou: pour tout dire
critique, et c’est la raison pour laquelle j’ai autorisé en urgence
son admission au sein du service que je dirige.
AGPDV: il n’y a donc vraiment plus
aucun espoir?
JLB: malheureusement non. L’évolution
du patient montre une longue mais bien réelle aggravation de son
état général. Ce qui est typique du syndrome de “Delors et Rocard”
que je connais particulièrement bien. Au début, le lobe cérébral
gauche est d’un volume sensiblement identique au droit. Puis
lentement, mais irrémédiablement, les cellules nerveuses de
l’hémisphère gauche migrent vers la droite. C’est cela le syndrome
de “Delors et Rocard”. Pour ce qui est de notre patient, les
cellules migrants vers la droite sont légions depuis 2005. A terme,
cela provoque la disparition du cerveau gauche et donc la mort.
AGPDV: comment pouvez-vous mesurer ces
migrations cellulaires?
JLB: grâce aux techniques classiques
d’imagerie qui sont très précises de nos jours. En 2005, le lobe
gauche représentait 45,24% du volume cérébral total du patient. Ce
qui est déjà dans la limite inférieure pour lui garantir une pensée
globale de gauche correcte. En 2008, la détérioration est brutale et
la gauche ne représentait plus que 18,52% du volume global.
Aujourd’hui, nous sommes nettement en dessous de 15%.
AGPDV: mais quelles sont ces cellules
nerveuses migrantes de la gauche vers la droite. On peut les
caractériser?
JLB: absolument. Il est même
indispensable de le faire, car certaines de ces cellules remplissent
des fonctions plus importantes que d’autres. Ainsi, en 2008, la
cellule Montebourg, qui a pour fonction de contribuer au
renouvèlement du fonctionnement du cortex gauche, a subitement migré
dans la région Royal du lobe droit, puis dans l’aire Aubry. La
cellule Montebourg semble s’être stabilisée aujourd’hui autour du
noeud Ayrault, un petit noyau de nerfs localisée dans la zone
libérale et patriotique du cerveau droit.
AGPDV: vous avez réussi à isoler
d’autres cellules mouvantes?
JLB: tout à fait. Et la plus
intéressante est sans aucun doute la cellule Hamon car elle est la
caution la plus forte du cortex gauche. Et il est particulièrement
inquiétant d’observer le véritable bond qu’a fait cette cellule lors
de sa migration. A la différence de la Montebourg, elle n’a pas
migré de manière progressive. Elle est passée brutalement du néo
cortex Un Monde d’Avanceà la région Moscovici du cerveau. Or, la
sphère cérébrale Moscovici est spécialisée dans le traitement
cognitif du bonus fiscal des volatiles urbains. Ce qui caractérise
parfaitement l’activité générale du cortex droit. Enfin, lorsque la
cellule Hamon migre, elle entraine dans son sillage de nombreuses
cellules résiduelles. Certaines sont conséquentes comme la Emmanuéli,
d’autres spécialisées dans l’orientation dans l’espace comme la
cellule Hammadi.
AGPDV: pouvez-vous éclairer nos
lecteurs sur ce que vous entendez par l’orientation dans l’espace?
JLB: il s’agit en particulier de la
gestion neuronale de la gravitation, ce qui est indispensable, par
exemple, lorsqu’on pratique le saut en parachute.
AGPDV: et comment ces cellules se
comportent-elles après leur migration?
JLB: votre question est pertinente. Car
le comportement de ces cellules migrantes peut laisser croire
qu’elles continuent de fonctionner comme avant. Mais en réalité,
elles assument clairement des fonctions indispensables au lobe
cérébral droit. Ainsi peuvent-elles donner l’ordre aux connections
synaptiques qui commandent la motricité d’appuyer sur le bouton du
non au TSCG et dès le lendemain sur le bouton oui à propos de la loi
organique qui institue la règle d’or.
AGPDV: peut-on parler de schizophrénie?
JLB: non, certainement pas! Il s’agît
plus véritablement du complexe de mythomanie!
AGPDV: mais il n’est pas possible de
régénérer le cortex gauche? Il lui reste tout de même encore 13, 4%
de volume global?
JLB: j’aimerai pouvoir vous répondre
oui. Mais dans les faits, les cellules toujours fixées à gauche
n’ont pas du tout les fonctions aussi essentielles que pouvaient
avoir les cellules Montebourg et Hamon. Et je ne vous ai même pas
parlé de cellules tout aussi importantes, comme la Fabius ou la
Bartolone, qui désormais remplissent des fonctions cérébrales
extrêmement importantes du côté droit mais qui avaient migré plus
tôt il est vrai.
AGPDV: c’est donc une fin programmée
que vous nous décrivez là? Pouvez-vous annoncer une date?
JLB: je préfère ne pas répondre à cette
question par respect de celles et ceux qui gardent espoir et ne
veulent pas admettre la réalité. Espérons que le patient passe la
Toussaint.
Pas besoin d’être le professeur Jean Louis Bayrou pour comprendre
que la fin de l’aile gauche du Parti Social Libéral peut maintenant
survenir à tout moment. Aussi est-il sans doute souhaitable
d’accepter un deuil inévitable et se tourner de nouveaux vers la vie
et des projets de gauche, ambitieux, socialistes, républicains et
écologiques. Espérons que les quelques cellules de gauche du PSL non
encore atteintes par le syndrome “Delors et Rocard” sachent faire ce
choix.
Afin de sensibiliser l'opinion et de
créer un véritable mouvement à l'échelle européenne,
le collectif associatif lance une campagne intitulée
The Air Food Project. Le principe : se filmer en
faisant semblant de manger dans des assiettes vides
car, "dans quelques mois, 18 millions d'Européens,
eux, ne feront pas semblant".
Il ne reste plus
que trois mois pour sauver l'aide alimentaire européenne.
Avec la fin annoncée du programme européen aux démunis (PEAD), les
associations caritatives risquent fort de perdre quelque 500 millions
d'euros annuels qui leur permettent de distribuer des repas à 18
millions de personnes.
Pour Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, cet abandon
symbolise "l'odieux qui se mêle au ridicule. L'odieux d'une Europe où
grandit le chacun pour soi. Le ridicule de ce que coûte le PEAD : 1 euro
par an et par Européen, ce qui est dérisoire".
En France, le PEAD représente en moyenne un tiers de l'aide alimentaire
pour des organisations comme les Restos du Cœur, le Secours populaire ou
la Croix Rouge.
Le compromis obtenu par la France l'an dernier arrive à son terme et un
nouveau programme doit être voté avant décembre 2012.
Et sept pays, Allemagne en tête, renâclent manifestement.
Dites moi que c'est un mauvais remake?
La Nuit de Cristal (
Kristallnacht) en allemand ) pas loin ?
Des habitants expulsent les Roms et brûlent
leur camp
Publié le jeudi 27 septembre 2012 à 21H54 La
Provence
Inquiétant
signe des temps. Ce soir, vers 19h30, une cinquantaine
d'habitants à proximité de la cité des Créneaux; dans les
quartiers Nord de Marseille, se sont rassemblés pour
procéder eux-mêmes à l'évacuation d'un camp de Roms qui
s'étaient installés sur un terrain vague quatre jours plus
tôt.
Après le départ de la quarantaine de personnes, les
riverains ont aussi incendié tout ce qui restait du
campement illicite. La police n'a pu que constater les
faits, sans relever d'infraction. Ceux qui ont organisé
cette expulsion reprochaient aux Roms plusieurs cambriolages
qui s'étaient produits à proximité immédiate du campement
Pour
Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13, "la
classe des riches est en train de gagner sa guerre: au lieu
de renverser la table, les victimes se battent entre elles.
La crise sociale s’est muée en crise de civilisation."
L'Humanité.fr publie 'vend 28 sept. 2012) sa réaction:
Des familles en proie à la grande misère violemment
rejetées par des habitants de nos quartiers qui la
côtoient eux-aussi d’assez près. Le récit nous glace
le sang. Qui sommes-nous, hommes, femmes ? Que
veut-on nous faire devenir ?
La crise financière s’est muée en crise sociale.
Comme le dit le milliardaire Warren Buffet, la
classe des riches est en train de gagner sa guerre :
au lieu de renverser la table, les victimes se
battent entre elles. La solidarité perd du terrain.
La crise sociale s’est muée en crise de
civilisation. L’humanité se cherche. La guerre de
tous contre tous est là, alimentée par les discours
d’inspiration raciste qui continuent de se
déchaîner. Chacun se débat dans des voies sans
issues. Chacun veut vivre.
Ce sont des gestes graves que nous n'acceptons pas
car ils portent en eux la barbarie. Cette réaction
révoltante, nous ne voulons pas tomber dans le
panneau d’en faire porter la responsabilité première
aux habitants. On ne répond à leurs difficultés
croissantes que par des salves d’austérité et on
leur a désigné des boucs-émissaires. C’est l’Etat
lui-même qui a donné le mode d’emploi de la chasse
et de la destruction de leurs maigres biens.
Cette réaction n’est que le résultat de la
stigmatisation acharnée dont les Rroms sont les
victimes depuis trop longtemps déjà et du refus des
autorités de leur apporter des solutions. Dans les
endroits où il en a été autrement, nous n’en sommes
pas arrivés là.
Il est grand temps de donner un autre signal que
celui du rejet de l’autre aux Rroms. Et il est grand
temps de mettre un vrai changement à l’ordre du
jour. Ce n’est pas pour rien que nous avons dit :
«L’humain d’abord !»
Notre soutien continuera de se manifester auprès des
Rroms et notre engagement auprès des populations de
nos quartiers.
C’est ensemble que nous pourrons aller chercher des
solutions, parce que nous disons tous la même chose
: nous voulons vivre !
Cohn-Bendit , mauvais perdant, à recours
à une invective qu'il a
dû entendre maintes fois en Mai 68 en accusant les Verts de
"Gauchistes "!
*
En référence au célèbre slogan soixante-huitard « Nous sommes tous
des juifs allemands » résumant le soutien des jeunes à celui que la
presse nomme « Dany le rouge ».
Au lendemain
du vote du conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts
contre la ratification du traité budgétaire européen, Daniel
Cohn-Bendit a déclaré qu'il suspendait "provisoirement" sa
participation au mouvement. Mais "dans mon fort intérieur,
entre Europe Ecologie et moi maintenant, c'est une histoire
terminée", a-t-il lâché. "Il
y a une dérive gauchiste à l'intérieur d'Europe Écologie",
a-t-il également déclaré sur BFMTV.
Mercredi, Daniel
Cohn-Bendit avait appelé ses "amis" à quitter le
gouvernement s'ils ne votaient pas pas le traité.
Samedi 22/09, lors du Conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les
Verts, une motion
anti-traité a été adoptée par 77 voix pour, 24 contre et 8
abstentions.
Le Traité
sur la stabilité, la coordination et le gouvernance (TSCG)
ne répondra pas "durablement" à la crise et "constitue un
obstacle à la transition écologique", explique la motion qui
recommande aux parlementaires écologistes de soutenir ces
positions lors des débats et des votes au Parlement.
Illustrée par
Michaël Lozé, sur des scénarios de : Anton, Arnaud David-Verdoncq,
Petit Basque, Ch’rouennais, Michaël Lozé et Laurent Honel.
Préface de Didier Wampa
12 chansons des Fatals Picards illustrées en
56 pages et mises en bulles de façon drôle, originale,
engagée mais décalée, parfois émouvante...
Tout
le monde connaît la célèbre phrase prononcée par Neil Armstrong
lorsqu’il mit le pied sur la lune le 21 juillet 1969 : ” C’est un petit
pas pour l’Homme, mais un bond de géant pour l’Humanité “. Mais il en
existe une autre, bien moins connue, qu’il prononça en revenant dans le
module : ” Good luck mister Corski “.
De retour sur terre, on lui demanda maintes fois le pourquoi de cette
phrase, en particulier la CIA (on était en pleine guerre froide, et
Corski était un nom à consonance russe) ; mais Armstrong refusa toujours
de s’expliquer, se contentant simplement de sourire chaque fois qu’on
lui posait la question.
En 1995 à Tampa Bay (Floride), un reporter ramena cette question vieille
de 26 ans ; et, à la surprise générale, Armstrong annonça qu’ayant
appris que le mystérieux Monsieur Corski était décédé la semaine
précédente, il se sentait maintenant le droit d’expliquer la phrase
énigmatique.
Il raconta alors qu’à l’âge de douze ans, il jouait au baseball avec un
ami dans son jardin, et qu’allant chercher la balle qui était tombée
sous la fenêtre de ses voisins, les Corski, il entendit Madame Corski
dire à son mari : ” Oral sex ! You want oral sex ? You’ll get oral sex
when the kid next door walks on the moon ! “. («Tu veux une pipe ? Tu
auras une pipe lorsque le gamin d’à-côté marchera sur la lune ! »).
Histoire évidemment inventée par Armstrong, ce qui ne rend que plus
sympathique le personnage, capable d’avoir gardé le sens de l’humour
dans des circonstances si exceptionnelles où bien d’autres l’auraient
perdu, et imaginé une blague dont il a eu la patience de différer la
chute d’un quart de siècle.
ue
Un homme a disparu devant la Pyramide du
Louvre à Paris...
Si cette personne sans abri, sculptée dans un
bloc de glace, n'est pas une nouvelle victime de la rue, elle a toute fois
vocation à les symboliser toutes.
La Fondation Abbé Pierre a tenu à disposer au
coeur de Paris cette sculpture de glace aux premiers jours pour rappeler
qu'en cette période pourtant privilégiée, on meurt autant à la rue qu'aux
grands froids de l'hiver, bousculé par l'amplitude thermique, l'absence
d'hygiène.
Quand on fait taire la musique
de la vie... de : La Louve >Bellaciao
>
vendredi 3 février 2012 -
J’étais toute à l’heure dans le métro
parisien, je sortais du tribunal. Jusque là, rien de bien passionnant,
rien que de très normal.
Un peu fatiguée, avec cette petite baisse de tension momentanée qui suit
toutes les audiences.
Entrent dans le wagon quatre hommes avec
chacun un instrument, une contrebasse, deux accordéons, une guitare. Originaires, à première vue, des Balkans. Ils nous saluent, tout sourires, et ils
entament un morceau que connaissent tous les amateurs de ce genre de
musique folklorique : "Pilem, Pilem". Probablement, ils sont originaires
d’ex-Yougoslavie.
Immédiatement, leur enthousiasme, leur
musique, leurs chants et leurs sourires gravent sur nos faces, pour la
plupart tristes, renfrognées ou soucieuses, des sourires en réponse. Instinctivement, des mains se mettent à battre pour les accompagner en
rythme, deux jeunes femmes au fond du wagon se lèvent et commencent à
esquisser un pas de danse, mes pieds bougent tout seuls. En deux minutes, c’est la vie et le soleil qu’ils ont amenés dans ce
train tristounet. Ce n’est plus un métro, c’est une fête populaire au fond d’un village
des Balkans. Le temps suspend son vol et jusque dans mes os, je sens un profond
bien-être. Moi aussi je souris, presque sans le vouloir. Je suis en présence d’un moment d’humanité très fort. Nous sommes
nombreux à le sentir, j’en jurerais. Nous sommes nombreux à savoir que nous en manquons cruellement, de ce
genre de moments, et nous sommes nombreux à le regretter, cela, j’en
jurerais aussi. Nous approchons de la station, le train s’arrête doucement.
Soudain, en une fraction de seconde,
la musique de la vie se tait, le groupe fait silence. Le temps que nous sortions de la torpeur bienheureuse dans laquelle ces
quatre hommes nous avaient plongés, le temps que nous réalisions ce qui
se passe, il est déjà trop tard. Les musiciens sont descendus presque comme des ombres sur le quai, ils
sont immédiatement entourés par cinq colosses du service de sécurité de
la RATP, et le train repart. Les gens dans le wagon sont sonnés... Nous sommes tous choqués et
tristes, muets. Où est la musique ? Où sont les Balkans ?Que va-t-il arriver aux joueurs
qui nous donnaient tant de plaisir quelques secondes auparavant ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Cette question
me percute la tête avec violence.
Je décide de descendre à la prochaine
station et de faire demi-tour pour les retrouver. Mais quand j’arrive, il est trop tard. Déjà.
Le quai est vide. Disparus les beaux musiciens de la vie et les vigiles
du silence. Mon estomac se vrille. Ma gorge et mes poings se serrent.
Faut-il des papiers pour rendre les
gens heureux ? Faut-il des autorisations administratives pour jouer la musique de la
vie ?
Silence, il faut faire silence. Il ne faut pas rire. Il ne faut pas chanter. Il ne faut pas crier.
Ce n’est pas "seulement" du racisme.
Bien sûr, il s’agit de priver ces
exilés, exilés des guerres du Kapital, d’un gagne-pain honnête,
inoffensif. De les pousser à la misère et de les pousser à la fuite, à
nouveau la fuite, encore la fuite, toujours la fuite, voire, de les
pousser à la délinquance.
Il s’agit aussi, pour le Pouvoir, de
cacher à notre vue tous ces "Autres" qu’on nous dit ne pas être "comme
nous". Sait-on jamais... si par le miracle d’une musique, par exemple, nous
réalisions à quel point nous sommes frères ? Il faut empêcher à tout prix que nous puissions nous reconnaître en eux,
et eux en nous.
Et puis aussi, il faut faire taire la
musique de la vie qui crée de la fraternité entre les hommes, même
lorsqu’ils ne se comprennent pas.
Alors, un de nos premiers devoirs de
résistance aujourd’hui, c’est un devoir intérieur. C’est de continuer à vouloir vivre, à vouloir aimer, à vouloir rire, à
vouloir écouter et chanter la musique de la vie. Librement. C’est aussi de protéger toutes celles et tous ceux qui rendent cela
possible...
Les
Américains vont-ils abandonner les armes traditionnelles ?
Barack Obama s'éclate, dans
les couloirs centenaires de la Maison Blanche, avec un Canon à
Marshmallows / Copie d'écran Youtube
Quand on a à portée de
doigt le fameux "Bouton rouge" nucléaire, on a aussi le droit de
s'éclater avec des petites armes... pour rire. C'est ce qu'on
démontré le président américain Barack Obama, qui recevait des
jeunes inventeurs "Made in USA" à la Maison Blanche. L'attention
de "Mr Prez'" a été très vite attirée par un canon à
marshmallows. Comme un enfant devant un pistolet en plastique,
il n'a pas résisté à le tester. Et blop, la guimauve s'est
envolée... sur un mur de la Maison blanche. Heureusement que
Michelle ne fait pas le ménage...
Dis Mr Obama, tu
veux pas remplacer toutes tes armes meurtrières par le Canon à
Marshmallow ?
"J'ai tiré un marshmallow avec
un canon à air comprimé, c'était très sympa"...
Barack Obama a défendu l'enseignement des sciences et salué
l'ingéniosité américaine mardi7/02/2012 à la Maison Blanche, où
il recevait des inventeurs en culotte courte. Obama, poli, a
accueilli tous les invités de cette seconde "foire aux
sciences", dont il avait auparavant longuement examiné les
inventions exposées dans deux salles de la résidence.
Mais celle qui lui a le plus plu est sans conteste
ce bon vieux canon à marshmallows, qu'il a
aussitôt voulu tester devant le regard hilare de ses
collaborateurs. Face à cette sulfateuse d'un nouveau genre,
présenté par Joey Hudy, 14 ans, Barack a glissé, à propos des
policiers d'élite qui le protègent :"Le Secret Service va être très
fâché contre moi", avant d'actionner la pompe de
l'arme et de tirer un projectile à travers la vénérable salle à
manger historique de la Maison Blanche. Tout fier de lui, il dit
alors aux journalistes qui ne s'attendait pas à une telle scène
: "Allez, partons à la
recherche du marshmallow"...
La guimauve s'est écrasée contre un mur près d'une porte. Le
président avait auparavant invité les personnes présentes dans
la pièce à s'écarter.
Ben quoi? On a
droit de rêver à un avenir plus cool pour le genre Humain !
Est-ce
que la vitesse à laquelle nous
vivons nous fait passer à côté de grandes choses ?
Combien d'autres choses
manquons-nous ?
Par un froid matin de janvier, un homme assis à une
station de métro de Washington DC a commencé à jouer du
violon. Il a joué six morceaux de Bach pendant environ
45 minutes. Pendant ce temps, comme c’était l'heure de
pointe, il a été calculé que des milliers de personnes
sont passées par la gare, la plupart
d'entre elles en route vers leur travail.
Trois minutes se sont écoulées et un homme d'âge moyen a
remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son rythme,
a arrêté pendant quelques secondes, puis se précipita
pour respecter son horaire.
Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier
dollar : une femme jeta de l'argent dans l’étui de son
violon et, sans s'arrêter, a continué son chemin.
Quelques minutes plus tard, quelqu'un s'adossa au mur
pour l'écouter, mais l'homme a regardé sa montre et a
repris sa marche. Il est clair qu'il était en retard au
travail.
Celui qui a apporté le plus d'attention à la prestation
musicale fut un petit garçon de 3 ans. Sa mère l’a tiré
vers elle, mais le garçon s’est arrêté pour regarder le
violoniste.
Enfin, la mère a tiré plus fort et l'enfant a continué à
marcher en tournant la tête tout le temps. Cette action
a été répétée par plusieurs autres enfants. Tous les
parents, sans exception, les forcèrent à aller de
l'avant.
Durant les 45 minutes que le musicien a jouées,
seulement 6 personnes se sont arrêtées et sont restées à
l’écouter pendant un certain temps. Environ 20 lui ont
donné l'argent, mais ont continué à marcher à leur
rythme. Il a recueilli 32 $. Quand il finit de jouer et
que le silence se fit, personne ne le remarqua. Personne
n'applaudit, ni n’exprima quelque reconnaissance que ce
soit.
Personne ne savait cela, mais le violoniste était Joshua
Bell, l'un des meilleurs musiciens au monde. Il a joué
l'un des morceaux les plus difficiles jamais écrits,
avec un violon une valeur de 3,5 millions de dollars.
Deux jours avant sa prestation dans le métro, Joshua
Bell joua à guichets fermés dans un théâtre de Boston où
un siège coûtait en moyenne 100 $.
C'est une histoire vraie. Joshua Bell joua effectivement
incognito dans la station de métro
Cet événement a été organisé par le Washington Post dans
le cadre d'une expérience sur la perception, les goûts
et les priorités des gens. L’énoncé était: dans un
environnement commun à une heure inappropriée
sommes-nous en mesure de percevoir la beauté?
Nous arrêtons-nous pour l'apprécier? Savons-nous
reconnaître le talent dans un contexte inattendu?
L'une des conclusions
possibles de cette expérience pourrait être: si nous
n'avons pas un moment pour nous arrêter et écouter un
des meilleurs musiciens au monde jouant la meilleure
musique jamais écrite, combien d'autres choses
manquons-nous ?
Le FN affirme que seulement 507 signatures
avaient été réunies lors de la campagne 2007. Mais le couperet
n'était pas passé aussi près qu'il le dit...
"Je suis bien loin
de là où nous en étions en 2007 à la même époque, alors même que
nous n'avions pu déposer le dernier jour que 507 parrainages."
507, le chiffre est
brandi par tous les responsables frontistes - et Marine Le Pen
en premier lieu le 31 janvier - comme la preuve des "pressions"
récurrentes exercées par le PS et l'UMP pour empêcher le FN
d'obtenir les 500 signatures d'élus nécessaires pour concourir à
la présidentielle.
Sauf que ces mêmes
responsables frontistes le savent mais se gardent bien de le
clamer : en réalité, 566 parrainages étaient arrivés au Conseil
constitutionnel en 2007 et 554 d'entre eux avaient été validés.
C'est ce que révèle Jean-Claude Colliard, président de
l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne et ancien membre du
Conseil constitutionnel, dans la dernière édition des "Nouveaux
Cahiers du Conseil constitutionnel".
On y apprend également
que quatre autres candidats étaient restés au-dessous de la
barre des 600 "présentations", selon le terme officiel : José
Bové (503), Arlette Laguiller (539), Gérard Schivardi (556) et
Frédéric Nihous (597).
Jean-Marie Le Pen
n'était donc pas un cas isolé et le couperet n'était pas passé
aussi près qu'on avait bien voulu le dire. Même si le candidat
FN arrivait loin derrière ses trois concurrents les plus
parrainés : François Bayrou (1384), Nicolas Sarkozy (3461) et
Ségolène Royal (3500). (Par
Julien Martin dans le Nouvel Obs)
Aidez cet
enfant à ne pas devenir une racaille
et à ne pas subir les foudres du Kärcher
C’est dur la vie dans la Cité !
Un vilain garnement ?
Selon les informations de RTL, Louis Sarkozy, dernier fils
de Nicolas Sarkozy, aurait pris pour cible, jeudi 8 mars
2012i, une policière en faction rue du faubourg
Saint-Honoré, en face de l'Elysée.
En compagnie d'un ami, le plus jeune fils du chef de l'Etat,
bientôt âgé de 15 ans, a tiré, depuis la cour du palais
présidentiel où ils jouaient, plusieurs billes et lancé une
tomate en direction de la gardienne de la paix, qui a été
touchée à la joue.
C'est en traversant la rue pour interroger les gendarmes en
poste à l'entrée de l'Elysée que la policière a découvert le
pot aux roses et l'identité du suspect. Elle a alors décidé
de rédiger un rapport mais n'a pas porté plainte.
Et c'est finalement Nicolas Sarkozy en personne, gêné par
cette histoire, qui a reçu la gardienne de la paix vendredi
matin pour lui présenter ses plus plates excuses.
La jeune femme pourra, par ailleurs, être mutée si elle en
fait la demande à l'administration.
Aidez cet enfant : rendez- lui son Papa en Mai 2012
!!!
Elle a
choisi pour thème le bout du bout de la vie, celui que nous redoutons tous, et
elle l'a transcendé.
Alma, lycéenne,
16 ans, vient de remporter le 15e
concours de plaidoirie organisé par le Mémorial de Caen 27 janvier 2012.
Quand les
Patrons se garantissent de ces " pelés et galeux"
des élus du Prud'homme...
@Mail recu ce jour 28.03.12
En cas de
litige prud'homal, les employeurs peuvent désormais être
indemnisés, non seulement des frais de justice, ce que garantit
une traditionnelle protection juridique, mais bien au-delà : des
dommages et intérêts auxquels ils seraient condamnés.
Cette nouvelle assurance peut être souscrite directement en
ligne. Nous vous invitons à visiter ce
site:http://www.pruXXXX.fr
Il faut savoir que :
98.9 % des litiges prud'homaux sont déclenchés par le salarié...
63.2 % des litiges prud'homaux sont gagnés par le salarié...
En moyenne, un litige prud'homal coûte environ 20 000 €...
Hommage du vice à la
vertu, ils reconnaissent de fait, l'efficacité des élus des
Travailleurs dans cet organisme.
Vous comprendrez aussi
que le lien proposé ait été désactivé car si le Patronat a besoin d'un
recours aux assurances privées, le recours à leurs représentants
syndicaux demeure pour les travailleurs, la meilleure des assurances !
Le plus bel des hommage:
Raymond
Aubrac, l'un des derniers cadres de la Résistance,
est mort mardi 10/04/2012 à l'âge de 97 ans à l'hôpital militaire du Val
de Grâce. Il était l'une des dernières personnalités de la Résistance à
avoir connu Jean Moulin.
J'aimerais te laisser tranquille, au repos
dans cette terre choisie. J'aurais aimé que ta voix chaude ne serve
maintenant qu'à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps,
la preuve, j'étais à Entraigues il n'y a pas si longtemps et je n'ai pas
souhaité faire le pèlerinage. Le repos c'est sacré !
Pardon te t'emmerder, mais l'heure est
grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro
comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d'idées , je ne
sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n'as que les titres d'une
presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum,
mais l'heure est grave!
Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette
France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir,
cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye
et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses
petites économies, celle qui meurt au travail, qui s'abîme les poumons,
celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui
s'immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux
psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts
alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui
se fait virer à coups de charters, celle que l'on traque comme d'autres
en d'autres temps que tu as chantés, celle qu'on fait circuler à coups
de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de
ceux-là qui savent déjà que le meilleur n'est pas pour eux, celle à qui
on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux
pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces
réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l'on demande
par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal
aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de
bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure
quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu
arrête l'essentiel...
Jean, rechante quelque chose je t'en prie,
toi, qui en voulais à D'Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu'un
air de liberté flottait sur Saigon, entends-tu dans cette campagne mugir
ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se
valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français
qui s'est vendu à la Première dame de France. Ecris nous quelque chose à
la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à
quelle famille de pensée appartenait Guéant et tout ceux qui le
soutiennent !
Jean, l'Huma ne se vend plus aux bouches des
métro, c'est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits.
Maintenant, pour avoir l'info juste, on fait comme les poilus de 14/18
qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources
soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs... Tu l'aurais chanté
même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui
se font mandater par l'Elysée pour avoir l'honneur de poser des
questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes
sévères et grivoises avec vendu...
Jean, l'argent est sale, toujours, tu le
sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. La
justice avance péniblement grâce au courage de quelques uns, et l'on ose
donner des leçons de civilisation au monde...
Jean, l'Allemagne n'est plus qu'à un euro de
l'heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie
retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l'haleine fétide des
renvois populistes de cette droite "décomplexée".
Jean, les montagnes saignent, son or blanc
dégouline en torrents de boue, l'homme meurt de sa fiente carbonée et
irradiée, le poulet n'est plus aux hormones mais aux antibiotiques et
nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement
pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce
n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous
prouver le contraire.
Les cowboys aussi faisaient tourner les
derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison
chargé de refaire les jardins de l'industrie agroalimentaire. On lui dit
de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit
de s'endetter il s'endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on
lui dit de voter à droite il vote à droite... Finies les jacqueries!
Jean, la Commune n'en finit pas de se faire
massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous "le Temps des
Cerises" ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut
soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il
veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade... Ici on
massacre l'Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l'excellence
comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance
dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture
partagés...
Jean, je te quitte, pardon de t'avoir
dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j'aime cette France, je
l'aime ruisselante de rage et de fatigue, j'aime sa voix rauque de trop
de luttes, je l'aime intransigeante, exigeante, je l'aime quand elle
prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son
exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand
elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle
donne d'elle même pour le plus pauvre qu'elle, quand elle s'appelle en
54 par temps d'hiver, ou en 40 à l'approche de l'été. Je l'aime quand
elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans
savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu'à elle même
et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts...
Jean, je voudrais tellement t'annoncer de
bonnes nouvelles au mois de mai...
Alors que l'Humanité par la voix de son directeur, Patrick Le Hyaric, avait
mis en garde, dans une lettre adressée au ministre de la Culture, pour que
ce manuscrit "ne devienne pas un objet de spéculation", un particulier
français en a fait l'acquisition pour 178.000 euros.
Ce manuscrit rare de Jean Jaurès, de 121 pages, considérée comme
un texte fondateur pour
le Parti socialiste puisqu'il s'agit d'un discours prononcé en 1908 à
Toulouse au congrès de la SFIO (Section française de l'Internationale)
a trouvé acquéreur en la personne d'un particulier français qui l'a acheté
178.000 euros, malgré les appels nombreux pour qu'il rejoigne les
collections publiques, a indiqué mercredi le commissaire-priseur qui l'a
vendu. L'Etat, informé par ce dernier, a quinze jours pour faire jouer son
droit de préemption et faire en sorte que le document de la main de cette
grande figure socialiste et pacifiste tombe dans le domaine public, a
indiqué Me Stanislas Machoïr.
Ce discours offrit une synthèse fédératrice au parti qui fut l'ancêtre du PS
et dont l'unité restait fragile trois ans après sa création. Il permit à
Jaurès de rallier le congrès et d'affirmer sa prééminence chez les
socialistes. Jaurès, originaire du Tarn dont il fut le député, le donna à
une famille d'Albi qui le conserva religieusement pendant des décennies
avant de se laisser convaincre de le vendre. Le manuscrit avait été mis aux
enchères le 25 mars à Montastruc-la-Conseillère (Haute-Garonne), avec le bon
à tirer et le journal Le Cri des travailleurs pour lequel Jaurès avait fait
un article de son discours. Mais le lot, estimé entre 150 et 200.000 euros
par le commissaire-priseur, avait été retiré de la vente. L'offre la plus
élevée faite ce jour-là, un peu plus de 140.000 euros, était insuffisante
pour le propriétaire.
Depuis, Me Machoïr a trouvé un acheteur "de gré à gré" pour 178.000 euros,
TVA et honoraires compris. Le commissaire-priseur n'a pas dévoilé l'identité
de l'amateur. Il a informé mardi les Archives nationales, à charge pour
l'Etat de décider s'il préempte ou non. Dans un tel cas, l'Etat devrait
couvrir la somme de 178.000 euros, a indiqué Me Machoïr.
Les appels à l'intervention de l'Etat avaient été nombreux au moment de la
vente. Le manuscrit doit entrer dans les collections publiques et ne pas
"devenir objet de spéculation", écrivait Patrick Le Hyaric, directeur de
L'Humanité, le journal fondé par Jaurès dans un courrier adressé à Frédéric
Mitterand, ministre de la Culture, au mois de mars dernier. "Il est très
troublant et même à certains égards révoltant qu’une oeuvre de Jean Jaurès,
homme de lettres, philosophe, parlementaire qui a tant donné à notre pays et
à la République, puisse devenir objet de spéculation", précisait Patrick Le
Hyaric.
Ce document n'avait pas trouvé preneur lors de la vente aux enchères du 25
mars dernier, Patrick Le Hyaric s’était félicité que « l’opération
commerciale qui visait à spéculer sur la valeur de ce document » ait échoué.
Le prix de la mise en vente — entre 150 000 et 200 000 euros — était
équivalent, dénoncait-il, à « une année de fonctionnement d’un service de
conservation ou encore au budget total alloué par l’Etat pour l’achat de
tels documents »
Des experts interrogés alors reconnaissaient la valeur patrimoniale et
scientifique du document, mais trouvaient le prix exagéré.
L' Humanité le 16
Mai 2012
...Ce discours manuscrit et
annoté par Jean Jaurès avait été conservé religieusement par une même
famille d’Albi à qui Jaurès l’avait donné, ce document avait suscité
l’intérêt de Georges Frêche, l’ancien président de la Région
Languedoc-Roussillon, décédé le 24 octobre 2010. En 2009, Georges Frêche,
originaire comme Jaurès du Tarn, et grand admirateur de Jaurès dont il a
fait ériger deux statues à Montpellier avait rencontré cette famille. "Il
s’était montré très intéressé, mais finalement, l’affaire n’avait pas pu se
faire", avait indiqué en mars une source proche des vendeurs.
Midi Libre.Fr
Mercredi 30 mai 2012 Mais....
le manuscrit de Jaurès
restera finalement dans le domaine public .
L’État a exercé son droit de préemption sur le document au bénéfice des
archives départementales du Tarn, département où est né Jaurès et dont il
fut le député.
Deux mois et demi de luttes des élus communistes, de plusieurs historiens et
personnalités (l’écrivain Régis Debray, le cinéaste Robert Guédiguian, le
peintre et plasticien Ernest Pignon-Ernest…) auront été nécessaires pour que
«le document à la valeur morale et patrimoniale forte», selon les mots du
président de la Société d’études jaurésiennes Gilles Candar, rejoigne le
domaine public.
Le 14mars, déjà, Patrick Le Hyaric avait lancé un appel public dans un
courrier adressé au ministre de la Culture de l’époque pour que le
manuscrit, estimé au prix exorbitant de 150 000 à 200 000 euros par ses
propriétaires et le commissaire-priseur Stanilas Machoïr, ne devienne «pas
objet de spéculation» mais «soit préempté par l’État afin de rejoindre les
collections nationales».
Mis aux enchères, le 25mars, à
Montastruc-la-Conseillère, en Haute-Garonne, le document avec le bon-à-tirer
et le journal le Cri des travailleurs n’avaient pas trouvé preneur....
Mais, le 16 mai dernier, le commissaire-priseur avait finalement réussi à
vendre directement le manuscrit à un particulier français pour
178 000euros !
L’État est intervenu, hier 30 mai,
pour préempter le document à l’intérêt patrimonial et national évident.
Il
en coûtera 178 000 euros au conseil général, subventionnés à 50% par le
ministère de la Culture. «C’est grâce à l’engagement financier à part égale
du conseil général du Tarn et du ministère – ils doivent être remerciés –
que le texte rejoindra les archives départementales du Tarn. Il pourra être
sujet d’étude et être exposé au public.
Cette pièce de la vie politique
française va retrouver la lumière. Le puissant message d’espoir en faveur de
l’émancipation et du progrès humain délivré par Jean Jaurès dans ce texte
pourra ainsi être transmis, notamment en direction des jeunes générations».
Est-ce ainsi que les Hommes
vivent dans notre Monde Libéral ?
Vite ! Changeons-le !!!
Marseille : ces Roms qui vivent
sous terre
Auteur : Photos Guillaume Ruoppolo
Légende : En surplomb de la voie express, l'entrée
de la cité souterraine de Frais-Vallon (13e): une galerie de 50 m sous la
rocade, où se terrent des familles roms.
Les rats ne sont pas les seuls habitants des
villes qui vivent sous la terre, ne se risquant à la lumière que pour aller
chercher leur nourriture dans les poubelles. À Marseille, des êtres humains
mènent cette existence de fantômes. Entre eux, d'ailleurs, ils s'appellent "les
invisibles" : au cours de sa longue errance, le peuple rom a appris que pour
éviter les ennuis, il vaut mieux ne pas se faire repérer. C'est pourquoi très
peu d'enfants roms sont inscrits à l'école. Et leurs familles, inconnues des
services sociaux, demandent rarement une aide.
Mais "invisibles", certains le sont vraiment
devenus. Chassés, pourchassés, délogés de leurs squats et de leurs campements,
ces familles-là se terrent. Sous le bitume. Une colonie entière planquée sous la
rocade de Frais-Vallon.
Une galerie sous le bitume
Les milliers d'automobilistes qui y passent
chaque jour ne se doutent pas que des enfants jouent sous les roues de leur
voiture, à l'intérieur de la passerelle, juste derrière le mur de soutènement de
la voie express. C'est là, dans la pénombre, au milieu des déchets amoncelés,
que des dizaines d'êtres humains vivent comme des rats.
Passé le rideau de mouches qui bourdonne à
l'entrée, on s'enfonce dans le noir, saisi à la gorge par une insoutenable odeur
de brûlé et de moisi.
Ils ne sont que six ce jour-là, qui nous
accueillent avec le sourire, dans le vacarme des voitures qui fait trembler le
plafond. "Pas de problème, on est bien ici, à l'abri". Autour d'un
brasero, ils racontent qu'ils ont trouvé cette cachette par hasard, il y a
quelques mois, et l'ont peu à peu aménagée. Des cabanes en bois avec des matelas
font désormais office de chambrettes. Ici et là, des posters, des calendriers. À
l'entrée, où perce un peu de lumière, il y a même un coin salon, meublé de vieux
canapés.
Bien pratique aussi, cet immense couloir, long
d'une cinquantaine de mètres, qui s'enfonce sous la passerelle. Les occupants y
entreposent leurs affaires, vêtements, ferraille, métaux, résidus de poubelles.
"Et chez vous, on trouve parfois des trésors dans les ordures ".
Récemment un Iphone, en parfait été de marche.
Demain, une partie de ces richesses sera
exportée en Roumanie. Le "bus du samedi" fait les allers-retours moyennant 80 €
le passage. Chaque semaine, il conduit des Roms de Marseille au pays. D'autres,
arrivés dans le même véhicule, viendront prendre leur place dans la cité cachée
de Frais-Vallon. Et cette fois, plusieurs enfants seront du voyage.
Risque d'incendie
"Tout ce qu'on veut, c'est gagner un peu
d'argent ici, et rentrer chez nous pour aider la famille", dit une jeune femme
qui prendra le car demain. Elle sera de retour dans quelques semaines pour
reprendre son "travail" au feu rouge de la Rose.
"Parqués dans des camps pendant l'ère
Ceaucescu, les Roms de Roumanie ont perdu la culture du voyage. S'ils se
déplacent en Europe, c'est juste pour survivre", explique un connaisseur du
problème.
Et pour survivre à Marseille, où les pouvoirs
publics ont renforcé les dispositifs d'expulsion, les Roms deviennent des ombres
: quand la misère se fait souterraine, pas de risque de gêner les voisins. Il
est d'ailleurs possible que d'autres camps "invisibles" aient été aménagés dans
le ventre de la ville.
Ces squats sont autant de bombe à retardement.
Au-delà même des risques sanitaires pour les occupants de ces cloaques, la
survenue d'un incendie est à redouter. Autour du brasero qui crépite jour et
nuit, on se dit qu'il suffirait d'un rien pour que le feu se propage dans la
galerie sans issue, bourrée de matériaux inflammables et de bouteilles de gaz.
Piégés par les flammes, les Roms qui hantent
la rocade de Frais-Vallon échapperaient alors définitivement à nos regards.
À Sanary, la commune annonce qu’elle va couper l’eau à tout le quartier
Beaucours pour faire partir les gens du voyage du terrain Pechiney.
De son côté, la justice a donné aux gens du voyage un ultimatum fixé au
24 juin.
Couper l’eau à un quartier, quel
manque d’imagination !
Elle aurait pu aussi couper
l’électricité, imposer un couvre-feu, amener des chiens et les fusils,
mettre enfants et femmes d’un coté, hommes de l’autre, et en route vers
un autre terrain, un camp celui-là, avec barbelés comme au bon vieux
temps...
En attendant la suite, voici le courrier que le maire a envoyé aux
habitants du quartier :
Voir la lettre du Maire de Sanary aux
riverains du quartier Beaucours
Petit rappel de la loi : L’obligation de mettre à la disposition des gens du voyage une ou
plusieurs aires d’accueil incombe à toutes les communes qui figurent au
schéma départemental, c’est-à-dire à toutes les communes de plus de 5
000 habitants, mais aussi à d’autres, plus petites...
Elle a essayé l'Amérique
Lily
Ce Grand pays démocratique Lily
(...)
Etats-Unis : la Cour suprême valide le contrôle au faciès en Arizona
La Cour suprême des Etats-Unis a approuvé, lundi 25 juin, une disposition
très controversée d'une loi sur l'immigration de l'Arizona, le contrôle au
faciès, marquant une défaite pour l'administration Obama, qui lui avait
demandé de la rejeter. (..)
(...)Dans une décision unanime des huit juges ayant participé au vote, la
plus haute juridiction du pays a confirmé la mesure de contrôle au faciès de
cette loi.
Du 24 juin au 5 juillet
l’atelier du Collectif (ou plusieurs de ses membres) va à la rencontre de
plusieurs associations de France dont les actions se rapprochent du
Collectif les Morts de la rue.
SOURCE
2 juillet 2012: à
Marseille où nous rencontrons les Collectifs de Toulon et Marseille
Le Matin, nous sommes
allés au cimetière où recueillement et révolte ont été présents.
Recueillement auprès de tombes où l’un ou l’autre nous évoque une vie. Une
femme âgée, chanteuse de rue, un jeune homme de 35 ans, une jeune femme
décédée dans un hall d’immeuble… Pour ces personnes évoquées, nous avions
pris des galets à la Rochelle et invitons l’un ou l’autre à écrire un mot
d’amitié…
Des mégots sur des cendres !
Des ossements.... A quel homme,
quelle femme ont-ils appartenus?
Révolte et colère auprès de
tombes où la décence légale n’est pas respectée. Des os. des ossements, là…
distincts, une côte, une vertèbre… et on se dit qu’on ne peut le taire. Cela
doit être vu pour changer !!! D’autres rencontres dans d’autres villes nous
ont montré que ce chemin de dignité peut être parcouru !!!
On ne peut laisser ainsi ! On ne peut surtout
se taire et le taire !
Honte à cette société qui ne respecte
ni ses pauvres , ni ses morts !
Je fais parvenir mon indignation au
Maire de Marseille
Des touristes juifs en quête
de sensations apprennent à tirer en Cisjordanie
"On
est venus montrer aux enfants comment les Israéliens se protègent et en même
temps passer un bon moment", explique Norman Salomon, 65 ans, un juif
américain, lunettes de protection sur les yeux, entre deux tirs lors d'un
entraînement dans un champ de tir de Cisjordanie.
Agent immobilier de Los Angeles, M. Salomon profite de ses vacances pour
passer deux heures à Caliber 3. Ce camp d'entraînement pour professionnels,
situé près de la colonie d'Efrat, dans le bloc de colonies de Gush Etzion,
au sud de Jérusalem, accueille toute l'année soldats, policiers et gardes de
sécurité.
Mais depuis trois ans, plusieurs centaines de touristes, en particulier
Juifs américains, y suivent chaque été une rapide initiation théorique au
maniement des armes à feu, suivie d'une séance de tirs encadrée par des
instructeurs.
"Notre programme allie les valeurs du sionisme avec l'excitation et le
plaisir de tirer (...) le contact avec de vrais soldats qui ont expérimenté
la lutte antiterroriste donne une authenticité à tout ce qui est montré
et enseigné", peut-on lire dans le descriptif du programme sur
l'internet.
Le calme relatif qui prévaut en Cisjordanie ces dernières années a permis à
ces stages de devenir une des principales attractions touristiques de la
région. Des familles entières, femmes et enfants compris, y participent
d'ailleurs.
"C'est une expérience amusante pour toute la famille", explique Rachel, une jeune mère de famille, tenant un bébé dans les bras.
Ses trois autres enfants âgés de moins de dix ans ont suivi les explications
des instructeurs mais ne sont autorisés à tirer qu'avec des fusils paintball.
Le pasteur d'une église baptiste
de Crystal Springs, dans le Mississippi (sud des Etats-Unis), a refusé
de marier un homme et une femme dans son église parce qu'ils étaient
noirs, ont rapporté dimanche 29 juillet les médias américains.
Le pasteur Stan Weatherford, qui est blanc, a expliqué à la chaîne de
télévision ABC qu'il n'y avait jamais eu de mariage de Noirs dans la
First Baptist Church de Crystal Springs depuis sa création en 1883.
Des fidèles de l'église l'ont menacé d'être remplacé s'il acceptait d'y
organiser une cérémonie pour le mariage de Charles et Te'Andrea Wilson,
a-t-il assuré, soulignant qu'il avait proposé au couple de les marier
dans une autre église proche et dont les fidèles sont majoritairement
noirs.
"Comment peut-on expliquer à une fillette de 9 ans 'On ne peut pas se
marier ici, parce que, devine quoi ma chérie ? on est noirs'", a réagi
Charles Wilson sur une filiale locale d'ABC, évoquant sa fille.
D'après la chaîne de télévision CNN, les futurs époux ont appris que la
cérémonie ne pouvait pas avoir lieu dans l'église qu'ils avaient
initialement choisie la veille de leur mariage, qui devait avoir lieu le
20 juillet. Il a finalement été célébré dans une autre église le
lendemain.