les députés peuvent
tricher, mentir, dissimuler leur patrimoine ils
n'iront pas en prison
C'est tout de même surréaliste ce
qui vient de se passer à l'Assemblée nationale.
Alors que les députés examinent actuellement des
dispositions concernant la transparence de la vie
politique et l'élection des députés.
Au terme d'une discussion
présentée comme électrique, la disposition est
votée:
"Le député
qui omettra sciemment de déclarer son
patrimoine ou mentira sur ses revenus
encourra 30.000 euros d'amende mais pas la
prison."
C'est ce qu'a décidé l'Assemblée nationale ce lundi 20 décembre 2010, au terme d'un long bras
de fer qui a vu Christian Jacob,président du groupe
UMP à l'Assemblée Nationale, le secrétaire général
du parti présidentiel Jean-François Copé et une
quinzaine de députés UMP qui prévoyaient de
supprimer une nouvelle incrimination pénale pour les
députés qui mentent sur leur patrimoine, battre en
retraite.
Le comble de cette histoire pourrait se résumer
ainsi : ceux qui font la loi se mette en dehors des
lois... pour ne pas dire hors la loi. Car si vous
ou moi, simples contribuables, décidions de tricher
sciemment en déclarant nos impôts, nous pourrions
aller "tout droit en prison sans passer par la case
départ".
Récemment, les députés avaient refusé d'aligner
leur régime de retraite sur le régime général,
protégeant ainsi un peu plus un privilège totalement
incompréhensible et indéfendable. Les voilà
aujourd'hui qui se protègent en s'exonérant de toute
portée pénale pour des actes qui paraissent tout de
même d'une extrême gravité : rappelons que tout
député élu, en vertu des principes élémentaires de
transparence vis à vis des électeurs, a l'obligation
de déclarer l'intégralité de son patrimoine avant de
siéger dans l'hémicycle.
Ce type de comportement est indigne d'une
démocratie. Les élus ne doivent pas se comporter
comme des élites et se parer de privilèges
dérogatoires aux droits commun.
Bien au contraire !
Parce qu'il tiennent leur légitimité des
peuples qui les élisent et qu'un mandat
d'élu n'est pas un job comme les autres,
qu'il impose d'être comptable vis à vis des
citoyens, ils devraient être exemplaires et
avoir beaucoup plus d'obligations que les
simples citoyens.
En votant ce type d'exonération, c'est la
démocratie qui marche à l'envers.
L’auteur
cginisty
Il
est bien mon beau-fils.... ou quand le
beau-père est un homme bien !
Pour
les beaux yeux d'Élodie
Le P'tit gars du pays» a mis des étoiles plein les
yeux d'une petite fille de 12 ans, de ses parents,
de ses amis, et des 1.100 spectateurs qui se sont
pressés au Roudour, hier après-midi.(Dim 5/12)
Derrière le sourire d'Élodie, il y avait... Renan
Luce bien sûr.
Ça
fait un mois qu'elle ne pense qu'à cela. Elle répète
inlassablement «La lettre» avec l'orthophoniste. On va la mettre
au premier rang, pour qu'elle n'en rate pas une miette. C'est un
grand jour pour Élodie, et pour nous tous aussi!»
«On est tous aux anges!» 15h30, dans le hall du Roudour, hier après-midi. Tee-Shirt à
l'effigie de l'association, Fabienne Danielou, maman stressée
mais ravie, s'active, au milieu d'un groupe souriant, pour
rendre «cette fête de la solidarité» encore plus belle. Le
11novembre, sa petite Élodie a reçu un coup de téléphone de son
«parrain de coeur» et chanteur préféré. Renan Luce souhaitait,
lui disait-il, finir sa tournée à Morlaix. Et que ce dernier
concert soit entièrement dédié à la petite fille, dont
l'histoire l'a touché. «L'équipe de vingt personnes se produit
gratuitement. La salle du Roudour est mise à disposition, tous
les copains bénévoles sont là pour faciliter la vie des
artistes. Les bénéfices iront soutenir Élodie dans son
quotidien. Une partie sera également reversée à la recherche
pour lutter contre l'ataxie télangiectasie, cette maladie
génétique rare dont souffre ma nièce. On est tous aux anges!»,
énumère entre deux allers-retours Alain, le tonton et président
de l'association, créée à Ploujean en janvier2009.
«Elle est heureuse»
17h15'1''.
1.100 personnes viennent de passer les portes de la salle de
spectacle. Une jauge inégalée pour le Roudour. «Ce grand élan de
solidarité, ça fait chaud au coeur...» souffle, les armes aux
yeux, Danielle, une amie de la famille Danielou. «Élodie, je la
connais depuis qu'elle est toute petite. Et aujourd'hui, elle
est en forme. Mieux: cela se voit qu'elle est heureuse...» Les
spectateurs ignorent, à cette heure, qu'Élodie a pu déjeuner, ce
midi, avec son idole. Ils n'imaginent pas les pyramides de
bonbons roses que la petite fille a fabriquées, pour lui et son
équipe, avant le concert. Ils savent encore moins que la
banderole «Merci à tous», déployée au premier rang par sa soeur
et ses copines, a été faite, jusqu'à la veille au soir, par
Élodie elle-ême.
Deux heures sur scène Jérôme Van Den Hole, Benoît Dorémus (les premières parties) et
Renan Luce, eux, sont au courant. Pas question, alors, de
s'économiser. 18h15: le «p'tit gars du pays», venu «sans
chichis», monte sur scène pour donner des nouvelles de lui. Un
clin d'oeil à la demoiselle en fauteuil, en contrebas: «Avec sa
famille, ses amis, je vous jure qu'Élodie forme une bande
incroyable!» Et c'est parti pour deux heures d'un incroyable
cadeau de Noël. Pour les beaux yeux d'Élodie, le Morlaisien
rejoue au «Repenti», préférant toujoursles Voisins aux voisines,
écrivant toujours des lettres, parlant encore du fossoyeur tout
en réinventant, avec force jonglages de Dorémus, son «Lacrymalcircus».
Au premier rang, la petite fille sourit, tape des mains, agite
un lampion lumineux. Et n'en revient pas lorsque, à deux minutes
du final, Renan Luce lui souffle ce «Tu restes l'amie de ma
vie», gentiment volé à Eddy Mitchell. 20h: la fête se termine.
Les amis de l'association vont aider à ranger. Élodie attend le
dernier tête-à-tête pour embrasser son «parrain». Fabienne
Danielou peut souffler: «Un tel élan de générosité, ça nous
donne du courage pour continuer...»
On était en pleine "démocratie
totalitaire", dans un décor digne de Enki Bilal ou Philippe
Druillet, et le machin qui nous sert de président,
impeccablement sanglé dans son bel uniforme vert de gris, comme
Chaplin dans "Le dictateur", nous tenait le discours suivant
perché, tel un chef gaulois (mais ses moustaches n’étaient pas
celles de Vercingétorix !), sur le couvercle d’une poubelle
tricolore portée par les épaules de Heinrich Besson, Fritz
Hortefeux et Fraulein Alliot Marie :
" Françaises, Français, vous êtes
des cons ! Vous ne comprenez rien même quand on se tue à vous
expliquer PE-DA-GO-GI-QUE-MENT .
On n’en a rien à foutre de
vous, l’humain est une source d’énergie inépuisable, on n’en
manquera jamais, si vous ne pliez pas, on vous cassera sans
scrupule aucun, comme on a déjà cassé tout ce qui nous empêchait
de profiter en rond ; vous pouvez manifester tant que vous
voudrez, on s’en balance, notre projet n’est pas de vous rendre
heureux, ni même de vous faciliter la vie, mais de vous pomper
jusqu’au trognon. Fini l’ ÉTAT-PROVIDENCE, c’est ça, le crédo du
libéralisme ; le monde a changé :
NOUS avons repris le pouvoir,
nous et nos amis financiers, et nous ne le lâcherons pas. Vos
acquis sociaux d’un autre âge, vos services publics, vos
syndicats, la culture, la solidarité, la sécurité, la laïcité
etc.., on s’en bat les c.......!
Ce qu’on veut, c’est faire du
profit avec tout ce qui nous a échappé pendant des décennies à
cause de ces idéologies ringardes rabâchées à l’envi par des
intellectuels "de gauche" qui vous ont fait croire à l’égalité,
à la liberté, à la fraternité, à l’éducation, au partage, au
social. Nous, on n’a pas d’autre idéologie que celle de faire du
fric par tous les moyens enfin à notre disposition, et c’est ce
qu’on fait et qu’on fera malgré vous, et mieux, vous nous y
aiderez, parce que vous n’avez rien compris et vous nous
réélirez en 2012 parce que vous êtes trop cons pour admettre que
vous pourriez très bien vous passer de nous.
Rien à foutre de cette putain
de république, la Gueuse comme disaient nos chers anciens, de
cette démocratie auxquelles vous êtes attachés comme des huîtres
à leur rocher, comme à cette merveilleuse invention qu’est le
suffrage universel qui nous convient parfaitement et nous
confère cette légitimité qui nous permet de faire exactement
tout ce que nous voulons, y compris de voter les lois qui nous
donnent tous les droits et nous mettent à l’abri d’une justice,
à laquelle vous avez la naïveté de croire encore alors que nous
l’avons mise dans notre poche et détournée à notre profit tout
en laissant éclater de temps en temps un petit scandale pour
calmer les masses populaires. Et ne mettez surtout pas trop
d’espoirs dans votre satanée gauche ; certains d’entr’eux aussi
ont compris où peuvent les mener le pouvoir et le libéralisme.
C’est pas Besancenot, ou
Mélenchon, avec leur populisme révolutionnaire qui vous
sortiront de la merde !
J’étais
drôlement content de me réveiller, croyez-moi et portez-vous bien.
Jacques .B.-Bellaciao
-
Le
Changement c'est quand...
ils emploieront les Français d'origine
maghrébine, Enfoirés !!!!
Emploi: les Français d'origine maghrébine lourdement pénalisés
Selon une
étude publiée ce mercredi par l'Insee, le taux d'emploi chez les
enfants d'immigrés du Maghreb est 20 points en dessous de celui
des Français "de souche" ou Français de "parents nés
français",différence qui ne s'explique que partiellement par le
diplôme et peut découler aussi de la discrimination, selon une
étude de l'Insee. Le taux d'emploi des Français descendants d'immigrés du Maghreb
est de 65% pour les hommes et de 56% pour les femmes, contre
respectivement 86% et 74% pour les "Français de naissance" (deux
parents français), relève l'Insee.
Les discriminations perdurent
"Les
différences d'expérience, de diplôme, de situation familiale et
de lieu de résidence entre les deux populations n'expliquent
qu'un tiers de cet écart", souligne l'institut. "Le reste peut provenir de l'existence de discrimination, mais
aussi de tout ce qui n'est pas mesurable directement (réseaux
professionnels, capital culturel, etc. )". Pour les hommes, "l'écart d'emploi inexpliqué est plus faible
lorsque le diplôme est plus élevé ou l'expérience plus
importante". "Il est en revanche relativement constant pour les
femmes". Lu dans l'Express , le titre
est de moi !
Ce pays où un
condamné risque d'être exécuté avec un anesthésiant pour
animaux c'est ....
Malgré une rupture des stocks du
laboratoire en anesthésiant pour tuer les condamnés, les États
n'arrêtent pas les exécutions.
Acculé par la rupture de stock
nationale de l'anesthésiant utilisé dans
les exécutions capitales, l'Oklahoma (sud
des Etats-Unis) souhaite lui substituer un produit utilisé
pour euthanasier les animaux, mais doit
encore en répondre devant la justice a-t-on appris dimanche
14 novembre 2010
Depuis plusieurs mois, certains
États américains peinent à trouver du thiopental,
le seul anesthésiant autorisé dans tout le pays comme
premier des trois produits administrés pour tuer un condamné
à mort.
"Le premier produit injecté est
crucial parce que, s'il est correctement administré, le
thiopental placera le condamné dans un état d'inconscience
qui lui permettra de ne pas sentir les effets du deuxième et
du troisième produits", explique Elizabeth Semel, professeur
à l'université de Berkeley spécialisée dans les questions de
peine de mort.
Le seul laboratoire américain
fabriquant cet anesthésiant est cependant en rupture de
stock jusqu'à début 2011 au plus tôt.
Un de mes amis facebook,
un brin facétieux, m'a signalé hier ce document d'archives VHS
absolument fascinant. On peut y entendre le candidat futur
vainqueur de l'élection présidentielle y prendre devant les
Français 20 engagements fermes et définitifs quant à la conduite
des affaires de l'État. A voir et à revoir :
Trois ans plus
tard, combien de ces engagements ont-ils été tenus ?
Réfléchissez bien.....
Voilà. Vous y êtes. Pas un. Pas un seul. Rien.
Rien de rien de rien.
Le gouvernement de 15 ministres, les nominations irréprochables,
les ministres qui rendent des comptes, le président n'est pas
l'homme d'un clan, le parlement avec plus de pouvoirs, plus de
simplicité, d'humilité, etc...
Et tous ces mots qui
surgissent instantanément dans notre esprit à chacune de ses
promesses démenties : 40 ministres, les patrons de l'audiovisuel
nommés par le président selon son bon plaisir, les meetings
devant les figurants UMP, le gouvernement secret de Guéant,
l'anéantissement de la séparation des pouvoirs, la justice
humiliée, les atteintes à la liberté de la presse et aux
libertés publiques, les gardes à vue honteuses, le vote des
retraites au mépris du règlement de l'Assemblée, le yacht de
Bolloré, les milliers de policiers qui encadrent chaque
déplacement présidentiel, la France rangée au ban des Nations
pour ses persécutions contre tous les étrangers, les Roms, les
sans-papiers, Etc...
20 mensonges en une minute. Quel record. Les archives vidéos, elles, ne mentent
pas. Comment ne pas haïr ces mensonges qui nous font tant de mal
?
Par
Bruno Roger-Petit Chroniqueur invité de Le Post.fr
Source vidéos : le compte Dailymotion de l'UMP
La
Constitution dit que le principe de la République est "le
gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple".
Sarkozy n’est par un roi omnipotent, il n’a pas le droit de
casser la France et son principe de solidarité. Il doit
choisir : soit se soumettre au peuple souverain, soit partir.
Un
appel qui date du 8 mars 2004 et qui
reste plus que jamais d’actualité , pour s’en inspirer et
pour combattre les lois discriminatrices, antisociales et
antirépublicaines que Nicolas Sarkozy essaie de nous
imposer !
Au moment où nous
voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la
Libération, nous, vétérans des
mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France
Libre (1940-1945),appelons les jeunes
générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la
Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie
économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au
sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations
unies contre la barbarie fasciste.Mais cette menace n'a
pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est
toujours intacte.
Nous
appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la
Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou
instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour
proposer aux générations qui nous succèderont d'accomplir trois
gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du
terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :
• Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux,
les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les
exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du
programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté
dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et
retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques »,
droit à la culture et à l'éducation pour tous, presse délivrée
de l'argent et de la corruption,lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer
aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces
conquêtes sociales, alors que la production de richesses a
considérablement augmenté depuis la Libération,
période où l'Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et
l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner,
ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature
internationale des marchés financiers qui menace la paix et la
démocratie.
•
Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,
institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser
les enjeux sectoriels, et àse consacrer en
priorité aux causes politiques des injustices et des conflits
sociaux, et non plus seulement à
leurs conséquences, définir ensemble un nouveau « Programme de
Résistance » pour notre siècle,sachant que le fascisme se
nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre,
qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
•
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les
anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités
publiques àune véritable
insurrection pacifique contre les moyens de communication de
masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la
consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la
culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de
tous contre tous.Nous n'acceptons pas que les
principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts
privés,contrairement au programme du Conseil national de
la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui
commence, nous voulons dire avec notre affection : «
Créer, c'est résister. Résister, c'est créer. »
Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier,
Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice
Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion,
Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.